4'000 troufions déployés pour protéger la conférence sur la paix en Ukraine
Histoire de les occuper
Certains vont trouver le temps bien long les 15 et 16 juin prochains.
Pour parler de la paix, il faut avoir la paix. C'est pourquoi le Conseil fédéral a approuvé, mercredi matin, des mesures de sécurité exceptionnelles en vue de la «Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine» qui se tiendra à l'hôtel Bürgenstock, dans le canton de Nidwald, les 15 et 16 juin prochains. Outre la police cantonale, la sécurité des dirigeants venus du monde entier sera assurée par «l’engagement d’un effectif maximal de 4000 militaires», ont décidé les sept Sages. Un impressionnant contingent qui s'explique par «la configuration du terrain et l'ampleur des missions demandées». Sur place, les soldats devront se charger de tâches de protection d’objets, de surveillance, de reconnaissance et de logistique.
Cette conférence est tout de même moins importante que le Forum de Davos protégé par 5'000 militaires.
Les Forces aériennes seront également mobilisées afin de faire régner l'ordre dans le ciel. Une restriction de l'espace aérien a d'ailleurs été prévue, du 13 au 17 juin, au-dessus du complexe hôtelier qui accueillera l'événement. Les offices fédéraux de la protection de la population et de la cybersécurité assureront quant à eux la sécurité et la surveillance en matière d'incidents nucléaires, biologiques ou chimiques et de cyberattaques.
On ne lésine pas sur la sécurité. Les menaces que font plâner les ogives nucléaires de Poutler, le gaz sarin de Bachar al-Assad ou les hackers bridés de Xi Jinping sont très réelles.
Pour rappel, la Suisse a invité plus de 160 délégations à sa conférence pour la paix. De grandes figures comme le Premier ministre canadien Justin Trudeau, la Première ministre italienne Giorgia Meloni ou encore le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez ont déjà confirmé leur présence. Joe Biden et Volodymyr Zelensky devraient également assister à l'événement.
J'apprends à l'instant que le président vulnérable, sensible et déconstruit Justin Trudeau est une grande figure.
Après avoir longuement chialé comme Trudeau, Zelensky est parvenu à convaincre Biden de venir à la conférence sur la paix avec la Russie, sans la Russie.
Cette conférence sera vraisemblablement un échec car au fond, personne ne veut de la paix.
D'ailleurs, un très prestigieux reporter du Blick alémanique nous a fait don de ses immenses compétences journalistiques en livrant une analyse d'une extrême finesse sur l'incommensurable catastrophe que représentereait un cessez-le-feu en Ukraine.
On aurait eu meilleur temps d'organiser un tournoi de Jass pour ces 4'000 malheureux soldats.