Apprenant son expulsion, un Afghan se fout en l’air et les médias récupèrent
Il paraîtrait qu’on est censé chialer
On entend souvent parler d’Afghans ces derniers temps, à tel point que ça en devient lassant.
Alireza avait 18 ans. Lorsque le Tribunal administratif fédéral (TAF) a confirmé la décision du Secrétariat d’état aux migrations (SEM) qui refusait sa demande d’asile et le renvoyait en Grèce, le jeune Afghan a décidé de mettre fin à ses jours. Un acte qui laisse le milieu de l’asile genevois sous le choc, sans pour autant être un cas isolé. Il s’agit du deuxième suicide en trois ans au foyer de l’Etoile, centre d’accueil pour migrants mineurs ou jeunes adultes; un lieu dont les conditions de vie sont depuis longtemps critiquées. En mars 2019, un autre jeune homme y avait mis fin à ses jours.
Le problème n’est pas lié aux conditions de vie du lieu en question, mais au flux de réfugiés que personne ne semble vouloir endiguer.
Il ne fait aucun sens de renvoyer ces gens en Grèce, pays économiquement à des années lumières derrière le nôtre. Accroître la pression migratoire sur ce pays ne rendra pas la Suisse plus sûre, bien au contraire. Sur ce sujet, raisonner en tant que nationaliste étatique n’est pas pertinent, c’est à l’échelon européen que le grand ménage doit être effectué.
Selon la RTS et «Le Courrier», autant le SEM que le TAF étaient au courant des risques qu’une décision de renvoi pouvait avoir sur la santé mentale d’Alireza. Son dossier médical précisait notamment que «le patient présenterait un risque élevé de passage à l’acte suicidaire en cas de renvoi». Une information consignée par le SEM qui indique néanmoins «qu’il ne serait pas correct que la mention d’un risque suicidaire contraigne les autorités à revoir leur position.» Une mobilisation de soutien aura lieu jeudi devant l’Hospice général, qui gère l’asile au bout du lac.
En pointant du doigt le Secrétariat d’état aux migrations et le Tribunal administratif fédéral, les médias remplacistes visent indirectement le peuple qui serait responsable d’avoir mis sur pied des institutions aussi malveillantes et contraires aux droits de l’Homme.
Les Suisses devraient donc se scandaliser et faire front commun avec les réfugiés contre ces entités fascistes héritées de l’ancien monde patriarcal, raciste et oppressif.
Ce matin, déjà, des occupants du foyer et des proches se sont rassemblés en mémoire de la victime qui a mis fin à ses jours, indique la «Tribune de Genève». Des banderoles ont été déployées sur les bâtiments, notamment pour protester contre le sort des occupants. Rencontré à la sortie des lieux, un jeune a estimé que le foyer, «c’est comme la prison. Il y des grilles, on est à deux dans une chambre de 4m2. La mort d’Alireza, c’est un choc et cela génère beaucoup de colère.» Outre les conditions de vie dans le centre d’accueil, les jeunes requérants estiment aussi être injustement traité en comparaison des réfugiés ukrainiens.
Oui, des réfugiés de guerre, pour l’écrasante majorité des femmes et enfants, doivent être mieux traités que des hommes majeurs trop lâches pour reconstruire leur pays repris aux démocrates pro Bacha Bazi.
Malgré toutes les pleurnicheries de ces ingrats, il semble plus confortable de vivre, à en croire leurs dires, dans un genre d’Auschwitz genevois qu’en Grèce ou qu’en Afghanistan.
La seule chose qu’il faudrait dire à ces jeunes crevards qui se plaignent de tout recevoir gratuitement, c’est d’aller se faire foutre chez les Grecs, puis les renvoyer à Kaboul.