Bâle : une femme assassinée à cause de l'incompétence de la justice

Le bien-être des criminels avant celui des citoyens

Bâle : une femme assassinée à cause de l'incompétence de la justice

Une femme de 75 ans a été sauvagement assassinée par un psychopathe jeudi dernier, à Bâle.

La police a arrêté le suspect d’un meurtre à Bâle, l’homme aurait profité d’une sortie non accompagnée
L’homme de 32 ans suspecté d’avoir tué une femme de 75 ans jeudi à Bâle a été arrêté par la police, a indiqué vendredi le Ministère public de Bâle-Ville. L’homme est considéré comme dangereux.

Le coupable présumé a été arrêté et il s'agit d'un malade mental de 32 ans qui est interné à la clinique psychiatrique universitaire de Bâle (UPK).

L’affaire du meurtre d’une septunagénaire à Bâle sera traitée “en externe”
L’affaire du meurtre jeudi à Bâle sera examinée par des experts externes, a indiqué lundi Michael Rolaz, directeur de la clinique psychiatrique universitaire de Bâle (UPK). Le meurtrier présumé était traité dans l’établissement et au bénéfice d’une permission de sortie non accompagnée.

Quelques jours plus tard, on apprend que cette ordure était client chez la clinique de fous bâloise depuis 2005.

Il a été placé à l'UPK après avoir attaqué son frère dans une crise de folie en 2005. En 2014, il s'est échappé de la clinique et il a tué deux femmes et grièvement blessé un homme dans le même quartier de Breite.
Il a été condamné en 2015 et interné à l'UPK. L'expertise psychiatrique a alors établi que sans traitement, le risque de récidive pour des délits graves était important.

Il y a 10 ans, ce fumier s'était échappé de la clinique pour dingos et avait tué deux femmes.

Alors que sa place aurait dû être sur une chaise électrique, notre justice a jugé qu'un simple retour dans son asile pour tarés suffirait à calmer ses pulsions meurtrières.

Depuis 2017, l'homme a bénéficié d'assouplissement des mesures. Ces assouplissements commencent par des sorties accompagnées dans l'enceinte de la clinique et vont jusqu'aux sorties non accompagnées limitées dans le temps à l'extérieur.

7 ans après qu'il ait ôté la vie de deux femmes, les travailleurs de la clinique, qui semblent être autant fous que leurs patients, l'autorisent à des sorties non acompagnées à l'extérieur. Résultat, c'est lors d'une de ces sorties que ce fou furieux en a profité pour lâchement assassiner cette retraitée.

Cette affaire reflète deux gros défauts de notre système judiciaire et juridique suisse.

La première fourberie produite par la justice est l'article 59 du Code Pénal Suisse. Alors que ce dernier permet d'obliger une personne souffrant de graves troubles mentaux à recevoir des soins dans un établissement spécialisé, il permet également à ce genre de criminels d'échapper à la prison. Par ailleurs, le nombre de personnes placées sous mesures thérapeutiques a explosé ces dernières années.

La deuxième problématique qui ressort de cette affaire est le dysfonctionnement du système de réinsertion, et par ailleurs, l'incompétence des personnes responsables du suivi de ces patients. Comment ce genre de psychopathe peut-il bénéficier de sorties non accompagnées ? C'est tout simplement aberrant. Les personnes qui ont pris cette décision devraient être tenues responsables du meurtre de cette femme.

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que ces gens ont du sang sur les mains. On pense notamment au drame de la Pâquerette, ou à l'affaire Claude Dubois, pour n'en citer que deux.

Voilà où nous en sommes en 2024, des psychopathes meurtriers peuvent se balader impunément dans les rues pour assassiner vos grand-mères, pendant que certains se retrouvent au trou pour avoir constaté qu'une lesbienne était en surpoids.

Faut l'savoir

Mais soyez rassurés, les autorités sont conscientes du problème et vont tout faire pour y remédier.

Les autorités refusent d’admettre un dysfonctionnement du système
Le délinquant Raphael M. a profité d’une sortie sans accompagnement pour tuer une retraitée de 75 ans dans un quartier bâlois jeudi. Pourtant, les conseillers d’Etat et les responsables de la psychiatrie ne changent pas d’avis et affirment: Le système fonctionne.

Il ne nous reste plus qu'à attendre le drame suivant.

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