Berne et Genève refusent le droit de vote à 16 ans
Le bon sens existe encore
La dernière attaque fomentée par la gauche contre ce qu’il reste de notre démocratie a échoué ces derniers jours dans les cantons de Berne et Genève. C’est le moment opportun pour cracher ma bile sur ce système qui n’a pas fini de nous mener aux portes de l’Enfer.
Introduction
La démocratie est un héritage de la Grèce antique. Certes, les Athéniens d’antan supplieraient Zeus de nous balancer des éclairs dévastateurs pour avoir fait de la démocratie une gigantesque soupe populaire pour attardés. Mais elle n’a pas toujours été ainsi.
Nous entendons parfois que le droit de vote accordé aux femmes est une des raisons de notre descente aux abîmes. Même s’il est vrai que les femmes ont une tendance à être plus sujettes à des variations d’émotions qui se traduisent dans leur vote, l’honnêteté nous oblige à admettre également qu’un nombre d’hommes particulièrement élevé vote en n’ayant aucune idée des implications politiques de leurs bulletins.
Plutôt que d’adopter un comportement conservateur, à La Hallebarde, nous proposons des mesures réellement novatrices, tout en tenant compte de l’identité de notre peuple, de notre civilisation.
Eloge de la démocratie directe inégalitaire
S’il existe plusieurs moyens de détruire un pays de l’intérieur, celui d’accorder le droit de vote à des gamins de 16 ans est probablement le plus vicieux. Il est tellement facile de faire preuve de la plus niaise des démagogies pour se faire passer pour un grand démocrate voulant étendre les droits civiques par souci d’égalité auprès d’un public qui ne demande qu’à être reconnu pour ce qu’il n’est pas encore, à savoir adulte et mature.
Si l’objectif est de conserver une société démocratique, la première chose à faire est de supprimer son caractère égalitaire au plus vite. La réforme à effectuer n’est certainement pas d’abaisser l’âge du droit de vote, bien au contraire. Il faudrait le remonter à 25 ans, minimum. J’irais même plus loin en faisant la proposition d’intérêt public de le limiter à 65 ans. Seul un individu actif doit pouvoir jouir des droits civiques, d’autant plus au niveau fédéral. Exit donc les prisonniers, les handicapés mentaux qui ne sont pas en pleine capacité de discernement et les retraités.
Un parallèle avec les votations fédérales
Nous venons de voter sur une réforme de l’AVS. En l’acceptant, nous sommes tombés dans le piège de l’indifférenciation, ce qui n’est qu’une étape intermédiaire avant l’augmentation de la retraite à 67 ans pour tout le monde. L’égalitarisme ne mène toujours qu’à un nivellement par le bas.
À l’heure actuelle, la retraite n’est rien d’autre qu’une assurance pour boomers afin de garantir leur train de vie au détriment des jeunes générations, et ce sans distinction. La première mesure à prendre serait de pondérer la retraite en fonction du nombre d’enfants que vous avez apportés pour pérenniser ce système auquel vous participez. Sinon, vous finissez par vous retrouver dans cette situation où les seules options pour tenter de le maintenir à flot sont soit l’augmentation de l’âge de la retraite, soit l’importation massive de migrants subsahariens ou orientaux reconnus mondialement pour leur productivité à toute épreuve.
Conclusion
Par l’incapacité à toutes formes de projections dans l’avenir qu’elles génèrent, les prédictions apocalyptiques ont un pouvoir d’influence particulièrement important auprès des jeunes. Les partis de gauche favorables à cette initiative ont bien compris le potentiel de manipulation parmi cette tranche de la population.
Combien de fois ai-je pu entendre des phrases du type «notre démocratie directe est le meilleur parmi les systèmes». Certes, le naufrage de notre pays est plus lent que celui des autres États démocratiques. Mais qu’elle soit directe ou indirecte, une démocratie qui se veut égalitaire mènera systématiquement au désastre car se faisant, elle prend le pire du marxisme et du libéralisme.
Accorder les droits civiques au plus grand nombre pour satisfaire la sainte égalité, c’est permettre à chaque individu de s’exprimer en tenant compte de ses propres intérêts. Selon la vulgate libérale de la «main invisible», la somme des égoïsmes des acteurs se régule naturellement par le marché, ici les votations, ce qui est censé conduire à l’harmonie sociale.
C’est parce que ce système est calqué sur cette tendance naturelle de l’homme à l’individualisme que le pouvoir corrupteur de la démocratie trouve son apogée dans sa dimension égalitariste.
La démocratie égalitaire, partout et toujours, n’est que le paravent de la dictature globaliste.