Cas pratique: l'influence des associations dans le processus politique
Le lobby qui n’existe pas en action
L’on va encore m’accuser de chercher à susciter la haine à l’égard des dysphoriques de genre alors qu’il n’en est rien. Si j’écris cet article aujourd’hui, c’est pour illustrer un cas typique de manipulation qui a court dans un système démocratique et égalitaire.
Tout d’abord, il est utile de rappeler que les milliardaires zurichois, par la voie de la Tribune de Genève, acceptent très volontiers de faire office de caisse de résonance du lobby LGBT.
Les personnes LGBT font face à des inégalités en Suisse en matière de santé, surtout dans les domaines de la santé psychique et sexuelle ainsi que de la consommation de substances. Le Conseil fédéral a pris connaissance vendredi d’un rapport faisant suite à un postulat de la députée Samira Marti (PS/BL).
Les personnes LGBT souffrent davantage de symptômes dépressifs et ont plus souvent des pensées suicidaires. Elles ont aussi plus fréquemment essayé de mettre fin à leurs jours, conclut le rapport établi par la Haute école spécialisée de Lucerne.
Dépression, consommation excessive de drogue, tentatives de suicide, le quotidien d’un random qui se définit comme LGBT semble pour le moins assez compliqué comparé à une personne hétéro cisgenre.
Tout le monde est d’accord avec ce constat et il serait déraisonnable de le remettre en cause. Cependant, c’est sur l’origine de cette disproportion au sein de cette catégorie sociale que l’explication devient extrêmement douteuse.
Le gouvernement entend désormais examiner par quels moyens mieux atteindre ce groupe-cible. Il charge donc l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) de rechercher les mesures nécessaires dans le cadre du plan d’action national pour la prévention du suicide.
Le rapport souligne que ce n’est pas l’orientation sexuelle ou l’identité de genre qui est directement responsable d’une moins bonne santé psychique. Ce sont plutôt les expériences de discriminations, plus fréquemment subies par cette catégorie de personnes, qui ont un impact.
Les scientifiques du phénomène social sont persuadés que si tout le monde faisait semblant de croire qu’un dépressif se déguisant en femme était réellement une femme, ce travelo serait heureux comme un poisson dans l’eau. Évidemment, puisque tout est acquis et rien n’est inné nous dit la science moderne libre de tout parti pris idéologique.
La responsabilité est une notion qui différencie une personne de gauche d’une personne de droite. La première trouvera une justification dans une cause externe (le racisme systémique, l’oppression patriarcale, l’homophobie religieuse, le capitalisme, …) alors que la seconde remettra en question ses propres choix et décisions.
Le document rapporte aussi des discriminations et des violences au sein du système de santé. La peur de celles-ci ainsi que le manque de confiance envers le personnel de santé peut pousser les personnes concernées à renoncer à se faire soigner. Le gouvernement estime donc que la lutte contre les discriminations et la violence en tant que question de santé doit être mieux abordée.
Selon le rapport, les personnes LGBT consomment par ailleurs davantage d’alcool et de tabac, ainsi que de cannabis ou d’autres substances psychoactives. L’OFSP est donc également chargé d’étudier des mesures pour mieux atteindre ce groupe de population dans la stratégie Addictions.
Là encore, c’est la faute à la société.
En matière de santé sexuelle, les hommes homosexuels ou bisexuels sont davantage exposés aux maladies sexuellement transmissibles. Des mesures sont en œuvre depuis longtemps grâce au programme national dans ce domaine, note le Conseil fédéral. Les résultats d’une étude à ce sujet sont attendus l’année prochaine.
Rien de neuf sous le soleil, le sida reste le roi des MST parmi la population homosexuelle mâle. Et c’est encore une fois la faute à l’homophobie d’État qui n’en fait pas assez pour lutter contre cette maladie beaucoup trop gay-friendly.
De manière générale, le gouvernement dit s’engager à mieux inclure les personnes LGBT dans la société, en agissant dans plusieurs domaines politiques. Il suggère par exemple d’améliorer les données en incluant des questions liées à l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans les sondages nationaux qui portent sur des thèmes sanitaires et sociaux.
Quatre autres recommandations ont été élaborées par la prestigieuse faculté lucernoise. Vous pouvez les retrouver dans le résumé du rapport publié sur le site de l’OFSP que la Tribune de Genève n’a pas daigné sourcer:
1. Un programme national pour l’égalité sociale et sanitaire des minorités sexuelles et de genre est nécessaire.
Les phrases très génériques n’annoncent jamais rien de bon. C’est un peu comme le Grand bon en avant de Mao, le slogan sonne bien mais dans les faits le programme est moins drôle.
2. Dans une approche « Health in All Policies » (OMS, 2014), les politiques et l’administration devraient améliorer l’environnement de vie des personnes LGBT par le biais de décisions et de stratégies politiques, et adopter les mesures correspondantes.
La surprotection juridique n’était que l’apéro, soyez-en certains. Ce lobby ne s’arrêtera pas avant d’avoir obtenu un statut de demi-dieu hermaphrodite, prélude à l’obtention de la libéralisation sexuelle des enfants.
3. Pour la promotion de la santé, la prévention et le traitement (des maladies), la possibilité à la fois d’être accueillies avec une sensibilité LGBT et une attitude inclusive et d’avoir accès à des services réservés aux personnes LGBT ne devrait pas être l’exception mais la règle dans tous les secteurs (santé, social, etc.). Les deux sont nécessaires, une ouverture universelle des structures ordinaires (espaces de sensibilité LGBT et inclusifs) et des mesures spécifiques pour les personnes LGBT (espaces et accès spécifiques).
Ces gens n’ont besoin de personne pour se faire haïr, ils y parviennent très bien tout seuls. Je dois même admettre que leurs compétences en la matière dépassent toutes attentes.
4. Il convient de mettre en place des systèmes nationaux fiables de signalement et de soutien (en général, et dans le secteur de la santé en particulier) pour le signalement de la violence fondée sur l’identité de genre et/ou l’orientation sexuelle. Il est nécessaire que les discriminations, les violences et les délits à l’encontre des personnes LGBT soient systématiquement sanctionnés et qu’un réseau d’aide approprié soit mis à la disposition des groupes LGBT, ou que les structures existantes soient conçues de manière à inclure les personnes LGBT.
En gros, un réseau de délation spécialisé dans la traque aux sceptiques de l’explication purement sociale de cette propension aux problèmes psychologiques auxquels fait face la communauté des dysphoriques de genre.
Puis vient un paragraphe sur les remerciements. Vous ne devinerez jamais qui a participé à l’élaboration de cette étude des plus objectives:
- Aide Suisse contre le Sida
- Fédération romande des associations LGBTIQ
- LOS Organisation Suisse des Lesbiennes
- Pink Cross – Organisation faîtière des hommes gays et bisexuels en Suisse
- Transgender Network Switzerland
Pour ceux qui nous connaîtraient depuis peu, les deux associations mises en évidence ci-dessus ont récemment saisi le Ministère public vaudois contre la Hallebarde pour insoumission à leur vision du monde. Vous pouvez vous référer à cet article:
Des associations LGBT dénoncent La Hallebarde au Ministère public vaudois
Pour résumer: une élue du PS geint au parlement en divaguant sur une discrimination imaginaire, le Conseil fédéral mandate la faculté sociale de la Haute Ecole de Lucerne et cette dernière, appuyée par des associations LGBT suisses et des travaux à caractères idéologiques venus des États-Unis, pond un document censé démontrer la réalité de cette discrimination.
Le Conseil fédéral demande ensuite à l’OFSP de mettre en œuvre les recommandations formulées dans ce bout de papier prétendument scientifique et en parallèle de cette mascarade politique, la propagande médiatique bat son plein pour maintenir la plèbe en effervescence et accentuer la pression sur les politiciens potentiellement récalcitrants.
S’il vous plaît chers lecteurs, ne laissez pas la haine vous envahir à l’issue de cet article. Les mots ont un pouvoir occulte que leur rédacteur ne maîtrise pas toujours. Il nous semblait pourtant opportun de vous démontrer que la science peut tout à fait être corrompue dès le moment où la matière étudiée est trop dépendante de l’appréciation personnelle, ce qui est souvent le cas concernant les sciences sociales. De plus, cette étude est basée sur une grille d’analyse qui pue tout autant l’idéologie que la conseillère nationale ayant contraint le Conseil fédéral à faire rédiger ce papelard par des futurs chômeurs lucernois.
Ne doutez pas que cette étude sera surexploitée par les associations de la suprématie anale pour accroître les privilèges qu’elle ne cesse de s’octroyer à force de jérémiades. Un jour viendra où le problème sera réglé à la racine: abolition de l’hétérosexualité.