Comment agir pour les nôtres?

Retrouvons le sens du sacré et les rituels qui l’encadrent que nous avons hérités de nos ancêtres

Comment agir pour les nôtres?

Le 18 juin dernier a eu lieu la première conférence de la Hallebarde. Nous avons eu l’honneur de recevoir Monsieur l’Abbé Raffray et Jean-Eudes Gannat, qui ont chacun à leur tour abordé la question « Comment agir pour les nôtres? ». Voici dans un premier temps un petit résumé de l’intervention de Monsieur l’Abbé Raffray auquel nous avons ajoutés quelques réflexions personnelles. Un article sur Jean-Eudes Gannat et l’Alvarium suivra et la conférence entière sera bientôt disponible sur notre chaîne Youtube.

Monsieur l’Abbé Raffray a commencé son intervention par une analyse de la société actuelle en jetant un regard sur ses mythes fondateurs. L’idéologie du progrès peut être ramenée aux quatre mythes suivants:

1. Le mythe du progrès, qui part du fait que l’histoire de l’humanité est un développement linaire qui tend à la perfection. C’est l’idée de l’évolution comme une valeur en soi. Cela implique que le présent est dans tous les cas meilleur que le passé et que la tradition est inutile, voire néfaste, pour la société contemporaine. Pour lutter contre ce mythe, Monsieur l’Abbé nous propose de nous réapproprier l’identité et la tradition que nous avons hérité de nos ancêtres.

2. Le mythe du plaisir, qui prétend que le bonheur s’atteint par une série de satisfactions superficielles et faciles. Le nombre de dépressifs dans les sociétés modernes démontrent que cela n’est pas le cas. Les satisfactions immédiates comme la pornographie ne peuvent pas rendre heureux à long terme, car elles ne font que de recréer des désirs nouveaux qui demandent être resatisfaits dans une boucle infernale. L’homme a besoin de fournir des efforts et des sacrifices pour atteindre une véritable satisfaction, qui mène à un bonheur profond.

3. Le mythe du marché, selon lequel tout peut s’acheter et tout devient quantifiable et consommable. Dans les sociétés libérales basées sur ce mythe, on ne se demande plus ce qui est bien, mais ce qui est socialement juste ou encore ce qui est rentable. Les discussions autour de l’immigration en sont un bon exemple. Les hommes désormais réduits au statut de consommateurs ont perdu le sens du sacrifice, car celui-ci n’a pas de valeur marchande. Comme nous venons de le voir, l’homme est fait pour atteindre de la satisfaction uniquement avec effort. Cette idée du mérite est mal reçue dans notre société qui veut à tout prix rabaisser tout le monde au même niveau.

4. Et finalement, le mythe du profane. Dans une société où tout devient consommable et accessible, il n’y a pas de place pour le sacré. Tout devient banal, trivial et sans valeur. Pour restaurer le sacré, nous devons être prêts à faire des sacrifices qui ne doivent pas forcément être héroïques comme ceux des martyrs, mais qui peuvent par exemple prendre la forme de l’amour d’une mère pour ses enfants. Monsieur l’Abbé insiste également sur la nécessité de rituels qui encadrent le sacré, comme la prière et la messe.

Dans la seconde partie, Monsieur l’Abbé Raffray nous a proposé des solutions pour changer le monde dans lequel nous vivons. Il a insisté sur l’importance d’être avant d’agir. C’est parce que nous sommes quelqu’un de bien que nos actions auront de la valeur. C’était un rappel important pour notre milieu, dans lequel on a tendance à oublier qu’il ne suffit pas de combattre notre ennemi, mais qu’il faut en parallèle construire une alternative et être exemplaire. Lutter contre l’idéologie LGBT dans les écoles est important, mais il ne faut pas sous-estimer l’effet que peut avoir l’exemple d’un bon mariage et d’une bonne famille.

Monsieur l’Abbé nous invite ensuite de mettre la raison avant les sentiments et de redevenir des hommes et des femmes spirituels qui tendent à l’adoration des choses qui nous dépassent, plutôt que d’être des simples consommateurs des biens profanes que nous propose le monde. Retrouvons le sens du sacré et les rituels qui l’encadrent que nous avons hérités de nos ancêtres.

Après la conférence, nous avons eu l’occasion de discuter entre spectateurs et avec les conférenciers dans une ambiance qui était très amicale malgré l’hétérogénéité des profils. La Hallebarde en profite pour remercier encore une fois tous ceux qui ont participé à cette soirée ainsi que tous ceux qui nous ont soutenu d’une autre manière. Nous sommes heureux d’avoir rencontré autant de gens prêts à faire des sacrifices et espérons vous retrouver bientôt.

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