Grâce aux Verts, les zurichoises bénéficieront de 5 jours de congé par mois
Zurich à la pointe du progrès démocratique
Jamais un parti n’avait autant œuvré pour le retour des femmes à la cuisine.
In extremis, c’est le mot. Le Conseil municipal zurichois (législatif) a certes dit oui mercredi soir à mettre sur pied un projet pilote de «congé menstruel» des Verts, mais le postulat en faveur d’un soutien aux femmes victimes de troubles menstruels n’a passé que par 60 voix contre 52.
Les Verts haïssent tellement la vie qu’ils estiment être investis d’une très haute mission: corriger les «erreurs» de la nature par des mécanismes sociaux rendus possibles par cette démocratie égalitaire à l’agonie.
Les personnes concernées par l’endométriose au sein de l’administration municipale zurichoise devraient donc bénéficier de cinq jours de congé payé par mois, pris en charge par l’État, une première dans le pays. Le projet, qui ne cesse de diviser en Suisse, prend également en compte les personnes transgenres et non binaires. L’idée des Verts est d’abord d’évaluer de manière scientifique cette mesure.
Le seul constat scientifique qui découlera de cette expérience stupide, c’est une augmentation de la courbe du chômage parmi la population féminine menstruée. Je prends les paris!
Petite astuce pour les fainéants: soyez la femme victime d’endométriose qui sommeille en vous pour obtenir un travail à temps partiel payé à 100%.
Travailler avec des douleurs dues aux règles, c’est le combat d’une femme sur trois, rappellent les Vertes Anna-Béatrice Schmaltz et Selina Walgis pour justifier le postulat, également soutenu par le PS. Les deux politiciennes espèrent que les victimes obtiendront plus facilement ces jours de congé au travail et que le tabou des règles puisse être levé, lit-on dans le «Tages-Anzeiger».
Fidèle à lui-même, le PS se devait de soutenir une initiative merdique. C’est une constante dans sa politique. Même une boussole indique moins bien le Nord que le PS n’indique la merde.
En parlant de tabou, je n’ai jamais compris l’obsession qu’avaient certaines féministes pour leurs règles, leurs poils et leur clito. Ni le potentiel subversif d’exhiber un appareil génital féminin souvent peu alléchant esthétiquement parlant, si ce n’est pour faire dégueuler les moins solides d’entre nous.
L’initiative verte a suscité les vives réactions de la PLR Yasmine Bourgeois. L’élue qualifie le projet «d’inutile» et «absurde». Pour elle, les femmes ont déjà la possibilité d’obtenir ces congés avec un certificat médical. Les Verts «font du tort aux femmes. Qui voudra alors encore engager une femme?» a-t-elle demandé.
Cette initiative favorisant le retour des femmes au foyer ne satisfait pas les attentes libérales de cette élue PLR, la bien nommée Yasmine Bourgeois. De son point de vue, elle a totalement raison.
Vous êtes patron et avez le choix entre deux candidats, un homme et une femme à compétences égales que vous payerez un salaire défini en amont. Qui sélectionnerez-vous, sachant que l’homme sera présent 5 jours de plus chaque mois, soit 60 jours de plus par année? C’est comme si vous offriez 12 semaines de vacances à la femme, en plus du minimum légal, et ce pour le même salaire, je le rappelle.
Pour qu’elle fonctionne, cette loi devra s’accompagner d’une obligation de parité sexuelle dans l’effectif des sociétés touchées par cette mesure discriminante. Pour corriger une erreur biologique, la gauche va chercher à légiférer à tour de bras pour faire coller la SSIENSSE à la réalité parallèle qu’elle s’est construite de manière autistique.
Reste que le projet verra bientôt le jour, d’après le chef des Finances Daniel Leupi (Verts). À travers un sondage, les jeunes femmes se seraient plutôt prononcées en faveur du congé menstruel, en contraste aux femmes d’âges plus mûrs.
Effectivement, une femme n’a pas vraiment envie d’être taxée sous prétexte qu’elle est ménopausée. Ni les hommes à pénis d’ailleurs. Enfin bon, nous n’en sommes plus à une absurdité près pour une ville dominée par la gauche gogole.
Hâte de voir les résultats de cette «expérience scientifique».