Guerre intergénérationnelle: les vieux veulent nous ruiner
Avec un certain succès, il faut l'admettre
Comme vous le savez sans doute, la pyramide des âges ne va pas très bien en Suisse.
Les vieux sont en surnombre. En conséquence, leur poids électoral leur permet de s'octroyer des privilèges à leur bon vouloir, comme le 3 mars dernier avec l'acceptation de la 13e rente AVS.
Ce résultat est d'autant plus scandaleux que les banquiers propriétaires du Temps rappelaient, un mois avant les votations, l'écart de richesse indécent entre les actifs et les retraités, en faveur de ces derniers.
En Suisse, nous avons poussé le privilège ridé au point d'opérer des transferts d'argent contre-natures, flux de liquidités sortant des poches des deux parents obligés de travailler pour remplir celles des boomers propriétaires d'empires immobiliers.
Cependant, pas d'alarmisme. D'après un conseiller financier interrogé par la RTS, il reste encore des possibilités d'acquérir un bien immobilier.
(...) acheter aujourd'hui est certes difficile, mais pas impossible, surtout en se dirigeant vers les zones plus rurales.
"Il n'y a pas de solution miracle. Mais avec un plan d'épargne initié suffisamment tôt et peut-être un peu d'aide extérieure, il reste toujours des possibilités d'acquérir un bien", estime le directeur de la société fribourgeoise Wecco.
Autre solution pour accéder à la propriété: hériter de ses parents. C'est peut-être cela qui fera de Stéphanie, un jour, une propriétaire.
Suite à cette digression, le Conseil fédéral a donc confirmé l'évidence, à savoir que le financement de ce racket exigé par la mafia rentière, la Vioque Connection, se fera par les dindons de la classe moyenne active. Et éventuellement, en partie, par l'ensemble des consommateurs, les retraités en situation précaire compris.
D'après les mathématiciens du Blick, il va falloir trouver entre 4 et 5 milliards de francs pour financer cette promotion vieillesse.
Il existait pourtant la solution de couper dans les dépenses superflues de la Confédération, au hasard celles concernant la coopération internationale.
Mais nous n'avons pas le choix d'après Ignazio Cassis, les Suisses ont l'obligation de financer les institutions étatiques du Tchad, des barrages au Laos et autres safe-spaces dans la poudrière moyen-orientale.
Les actifs devront donc aller se stresser au boulot pour financer tout ce beau monde.
Il y a bel et bien une guerre des générations. Mais c'est la génération des vieux qui mène cette guerre. Et elle est en train de la gagner.