Ignazio Cassis confirme aux Suisses l’entrée dans le Nouvel Ordre Mondial
Ces propos ne sont pas tombés dans les oreilles de sourds
Les mots employés par notre leader suprême sont sans équivoque.
« Depuis quelque temps, on sentait qu’une époque de prétendue stabilité touchait à sa fin », a déclaré Ignazio Cassis selon la version écrite de son discours devant les Suisses de l’étranger réunis en congrès à Lugano.
« La guerre d’agression brutale menée par une puissance disposant du droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU contre un pays souverain en Europe a accéléré ce changement d’époque », a estimé chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) en faisant allusion à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « Nous vivons aujourd’hui dans un monde nouveau ».
La guerre rendue inévitable en Ukraine est le prétexte des globalistes pour accélérer la mise en place du Nouvel Ordre Mondial, ce «monde nouveau» décrit par le PLR Ignazio Cassis.
Non seulement le droit international n’est pas respecté, mais il est parfois bafoué, a relevé le président de la Confédération. Les puissances émergentes se détournent de l’Occident et propagent des modèles alternatifs de société et de développement. « Je pense bien sûr avant tout à la Chine », a précisé le Tessinois. Le pays connaît un développement économique sans précédent, mais qui ne repose ni sur la démocratie ni sur une économie de marché libérale.
Les économies des «puissances émergentes» comme la Chine ou l’Inde seront supérieures à celle des États-Unis au milieu de ce siècle. Les dernières projections indiquent même que la très islamique Indonésie et la Turquie seront devant le Japon et l’Allemagne à l’horizon 2060. Inutile de dire que les sentiments de ces États sont assez mitigés concernant les idées libérales dont l’Occident est le phare.
La mondialisation est actuellement globalement en recul et l’économie mondiale souffre, a encore déploré Ignazio Cassis. La montagne de dettes a atteint des « hauteurs vertigineuses », l’inflation réduit à néant les progrès du développement et l’explosion des prix des denrées alimentaires et de l’énergie renforce les difficultés de nombreuses personnes.
Cette année, Ignazio inaugurait le Forum Économique de Davos avec Klaus Schwab. Ce dernier est l’instigateur du «Great Reset», un concept de réinitialisation de l’économie occidentale, ou plus exactement sa reconfiguration, justement dans le but de maîtriser la chute drastique du niveau de vie induite par l’implosion des dettes souveraines.
Le Great Reset de Davos et ses objectifs climatiques sous-tendent la décroissance et, de ce fait, un recul de la mondialisation. C’est notamment dans cette perspective que le capitalisme actionnarial doit opérer sa mutation en «Stakeholder capitalism», autre concept de ce fou dangereux de Schwab.
Le conseiller fédéral a également souligné que « des solutions multilatérales aux grands défis mondiaux sont aujourd’hui plus importantes que jamais ». De nombreuses organisations internationales ont cependant des difficultés, car elles ont été créées à une autre époque.
En Europe également les démocraties libérales sont confrontées à une crise de confiance. Depuis la crise financière de 2008, les courants populistes se sont renforcés et ont bouleversé le paysage des partis nationaux. La démocratie et le progrès libéral sont donc loin d’être garantis, a rappelé le libéral-radical.
Il y a déjà trop de progrès dans nos démocraties dégénérées. Les seuls potentiels d’amélioration résident dans le «Ped» de l’appellation LGBTQPed et la réussite de faire accepter cette maladie mentale bientôt présentée comme une simple «différence» auprès des masses.
Et aujourd’hui, a-t-il ajouté, les démocraties ne sont pas seulement menacées de l’extérieur mais aussi de l’intérieur. « Des forces ‘illibérales’ se montrent parfois prêtes à saper les institutions démocratiques auxquelles elles doivent leur mandat et, si nécessaire, à les faire tomber ».
Ignazio Cassis reste tout de même confiant et se dit convaincu que les démocraties libérales ont encore quelques atouts dans leur manche dans la concurrence entre les systèmes. Certes, elles produisent régulièrement des erreurs, concède-t-il, mais elles peuvent aussi être très performantes, comme elles l’ont montré à maintes reprises.
Pour lui, le système libéral « dispose de mécanismes de correction qui permettent de corriger les développements erronés ». Et d’ajouter que l’une des plus grandes forces des démocraties libérales est le dialogue critique avec les citoyens.
L’un des «atouts» dans la manche des démocraties libérales est la suppression de l’argent liquide. Cette mesure, si elle parvient à être mise en place, n’aura plus grand-chose à envier au crédit social chinois.
«Mécanismes de correction», c’est le terme employé par les élites pour justifier des politiques interventionnistes dans un système décrit comme libéral. Mais le comble de l’hypocrisie se situe dans la divagation sur un soi-disant dialogue critique avec les citoyens. Aux dernières nouvelles, personne n’a demandé aux Européens s’ils étaient prêts à se passer d’électricité cet hiver, décision pourtant fondamentale dans une soi-disant démocratie.
Les prochaines années seront marquées par la lutte entre les démocraties et les autocraties, a encore analysé le chef du DFAE. Et le Conseil fédéral devra en tenir compte dans sa prochaine stratégie de politique extérieure pour les années 2024 à 2027, qui sera adoptée l’année prochaine.
« Pour pouvoir maîtriser nos grands problèmes mondiaux, tous les Etats doivent travailler ensemble. Pour cela, il faut un minimum de confiance et des bâtisseurs de ponts comme la Suisse », a-t-il lancé.
Nous en sommes informés sans ambage. Les démocraties LGBTQPed seront engagées dans un conflit perpétuel avec les puissances hostiles au monde unipolaire contrôlé par les États-Unis. L’avenir s’annonce radieux.
L’Europe et son sol inépuisable en ressources naturelles sera d’abord en lutte pour sa survie. Préparez-vous.
