Infrarouge: la Suisse peut-elle faire sans Frontex?

Octogone sur le plateau

Infrarouge: la Suisse peut-elle faire sans Frontex?

Après être passé par-dessus le débat sur la Lex Netflix, voici un compte-rendu de celui sur Frontex, plus important à mes yeux.

Le premier à ouvrir le bal est Charles Heller. Je tiens tout de suite à préciser ici que nous avons affaire à un partisan acharné de la «société ouverte» totale. Avertissement:

Charles Heller en deux mots

Outre sa promotion via les plateformes du très philanthrope Soros, Charles est coprésident de Migreurop, un réseau dont le but est d’importer un maximum d’Africains en Europe ainsi que codirecteur de Border Forensics, une agence qui persécute les garde-côtes en les espionnant grâce à des satellites et en recueillant auprès de migrants des témoignages à charge pour détruire leur carrière.

Pour cet immigrationniste fanatique, Frontex s’apparente à une unité de tortionnaires dont la mission principale consiste à violer systématiquement les droits humains. Responsable de la mort de milliers de migrants dans sa lutte contre l’invasion provenant du sud, cette agence devrait plutôt, selon lui, organiser la logistique permettant la ventilation de ces chercheurs de vie meilleure partout en Europe.

Il verse presque une larme sur le fait d’avoir une politique restrictive et que la migration provenant du sud soit limitée, ce qui, nous dit-il, ne peut mener qu’à des drames humanitaires. Au lieu de cela, lors du débrief, il propose que la Suisse utilise cet argent pour financer des navires de sauvetage sur la Méditerranée.

Bref, ce type est une caricature. Après cette logorrhée destructrice et haineuse du monde Blanc, place à la femme la plus transparente du débat.

Johanna Gaspany est vice-présidente du parti du mal incarné, le PLR. Son discours d’une radicalité extrêmement mollassonne peut se résumer en une seule phrase: «La Suisse, ne vivant pas isolée, a intérêt à participer à Frontex car cette dernière assure sa sécurité ainsi que notre inclusion dans l’espace Schengen.» Merci.

C’est maintenant le tour à Nicolas Walder, membre de la direction des Verts. Si vous ne le connaissez pas, Nico est un inverti qui adore faire part de son homosexualité à qui veut l’entendre. Et même si vous ne le souhaitez pas d’ailleurs. Bref, pour lui, tout est une affaire de droit et de légalité. Il semble avoir bien compris que faire entrer un maximum d’islamistes n’était peut-être pas l’idée la plus judicieuse compte tenu de ses goûts en matière de mœurs.

Étant de nature courageuse, ce brave Nico désire tout de même ouvrir des voies d’immigrations légales. Pourquoi vouloir à tout prix créer des pompes aspirantes de migrants? La loi m’interdit de creuser cette question. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne veut pas se contenter d’Ukrainiennes. Ses préférences se portent, entre autres, sur des Syriens, des Yéménites et des Erythréens…

Un regard lubrique comme on l’aime

Puis vient le tour de Charles Juillard de l’extrême Centre, assimilé à la droite Pro-Frontex sur cette question. Il souligne que Frontex ne concerne pas uniquement la migration mais la criminalité dans son ensemble. Autre point qu’il était bon de rappeler: les hauts fonctionnaires de l’UE ont les yeux rivés sur la Suisse et sont aux aguets afin de saisir la moindre occasion pour nous sauter à la gorge. Le reste est à l’image de son parti, peu intéressant.

Avant-dernière intervenante, l’une des nombreuses cinglées du PS vaudois, Ada Marra. Les yeux injectés de sang et désorbités, on aurait dit Cruella d’Enfer. Favre, le teufeur invétéré, a eu la mauvaise idée de l’interrompre et elle n’a pas manqué de s’en victimiser. Elle se scandalise que la Suisse ait accueilli en 9 ans seulement 7’780 réfugiés des programmes de réinstallation. Selon elle, l’accueil des Ukrainiens n’est pas comparable pour des questions administratives, ces derniers bénéficiant de permis S. C’est un véritable numéro d’équilibriste que de râler sur l’accueil de réfugiés sans exprimer clairement la préférence de faire venir essentiellement des hommes marrons d’une autre aire civilisationnelle.

J’ai cru tomber de ma chaise lorsqu’elle nous a noyés sous son pathos M-Budget: «La Suisse n’aime pas les pauvres. On accepte les étrangers riches, mais on considère les étrangers pauvres comme des criminels.» Quelle femme horrible. Au moins, elle a l’honnêteté de nous prévenir qu’en cas de non, un projet serait proposé prévoyant des compensations allant jusqu’à l’importation de 2’000 envahisseurs supplémentaires par année, rien que ça.

Elle ose en plus faire des métaphores confuses sur le financement de Frontex qui lui vaudra un foutage de gueule en règle de tout le plateau, y compris Favre. Heureusement que la femme forte et indépendante qui suit va la gifler rhétoriquement à plusieurs reprises pour la renvoyer à sa véritable place: la cuisine.

Cristina Gaggini est une puissante femme carriériste et sans enfant qui représente le patronat sur le plateau. Elle commence d’entrée de jeu en interpellant les gauchistes en demandant s’ils sont les représentants d’ONG immigrationnistes. Elle ajoute un peu de sel sur Marra en lui disant qu’elle n’est de toute façon jamais contente, faisant référence au contingent des personnes chargées du respect des droits de l’homme qui va être augmenté.

Elle amène un chiffre intéressant. Depuis l’entrée de la Suisse dans l’espace Schengen fin 2008, la criminalité dans notre pays a baissé de 25%. Après les divagations de Marra, elle lui inflige un terrible high kick en rappelant les graves dysfonctionnements de l’école dans le canton de Vaud dont la responsabilité incombe à sa collègue de parti, la très catastrophique Cesla Amarelle.

Fatality en direct

Il fallait bien finir par effrayer la population au cas où le non l’emporterait, avec la réintroduction des contrôles aux frontières, et donc la fin des voyages facilités, argument ultime qui pétrifie les masses consuméristes. Le plus grave serait évidemment la fin de l’accès aux bases de données policières et les pertes économiques qui se chiffreraient en milliards de CHF.

Voici donc notre traditionnel classement des intervenants:

Sans conteste, la palme revient à Cristina Gaggini. Blindée au niveau argumentatif, elle a pulvérisé cette sotte d’Ada Marra par quelques punchlines cinglantes. C’était tout bonnement jouissif de voir cette sorcière se tortiller de rage sur sa chaise, clashée comme elle le mérite.

Deuxièmes égalités, Charles Juillard car sur l’ensemble il a su rappeler deux ou trois éléments intéressants ainsi que Johanna Gaspany qui joue parfaitement le rôle de potiche.

Troisièmes égalités Ada Marra et Nicolas Walder. Leur logiciel obsolète et truffé de bugs nécessite un patch de sécurité en urgence s’ils ne veulent pas être victimes de virus mortels.

Et bon dernier, hors du podium et enfermé à la cave, le traître intégral américano-suisse Charles Heller. Cet agent double au service du globalisme fait carrière sur l’invasion de l’Europe par le tiers-monde, que ce soit par le développement de filières d’immigration ou par l’acharnement juridique sur Frontex. En plus, son sourire d’ahuri tout au long de l’émission était absolument insupportable. Qu’il aille élire domicile dans une hutte en bouse de vache au Botswana et qu’il arrête de nous pourrir l’existence en Occident.

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