Journaliste au Blick, l'Hürliberlu se fait le relais des antifas
Arrêtez de lire ces gauchistes
Après la publication d'un premier article reprenant les photos et vidéo prises par les antifas pour porter une accusation sans preuve, l'Hürliberlu s'est fendu d'un second article d'une qualité tout aussi navrante.
Les échauffourées qui ont émaillé l’after de la grève féministe à Lausanne, ce 14 juin, causent visiblement des remous jusque dans les rangs de l’Union démocratique du centre (UDC). À la suite d’un article de Blick qui montre que des figures de la section cantonale du parti conservateur remettent en question les témoignages accusant «des néonazis» de violence, la secrétaire générale Floriane Gonet prend ses distances.
D'après l'Hürliberlu, un procès de Nüremberg doit être intenté contre les conservateurs de l'UDC pour leur propos négationnistes. La vérité rapportée par des militans antifascistes sur les violences néonazies ne saurait être remise en doute.
Rappelons les faits. Vendredi soir, peu avant minuit, des skinheads auraient agressé «gratuitement» des militantes et militants présents sur l’esplanade de Montbenon, devant le Palais de justice. Plusieurs sources en attestent. Parmi elles, le comédien, humoriste et animateur radio Yacine Nemra. La police annonçait le lendemain avoir entendu deux potentielles victimes. Une enquête est en cours.
Déjà, parler de « faits » tout en mentionnant un événement qui se serait peut-être produit est un abus de langage.
Mais heureusement pour l'Hürliberlu, le militant d'extrême gauche Yanice Nemra atteste les accusations portées par d'autres militants d'extrême gauche. Cela donne indubitablement du crédit à son article.
En ligne, bon nombre d’internautes — souvent anonymes — ont fait savoir qu’ils ne croyaient pas à la version notamment portée par la grève féministe. Dans le lot des sceptiques à chaud, Ruben Ramchurn, ancien président de l’UDC d’Yverdon-les-Bains, et Clémentine Merminod, secrétaire des femmes romandes de l’UDC ainsi que de la section du parti conservateur de la cité thermale.
Quand il souligne l'anonymat des internautes sceptiques, l'Hürliberlu insinue qu'ils n'ont pas le courage d'assumer leurs opinions et l'ostracisation qui en découle, ostracisation qu'il contribue à renfocer par ses articles d'une neutralité tout à fait subjective.
Ce n'est rien d'autre qu'une attitude de commissaire politique.
Floriane Gonet ne semble pas partager les doutes de ses camarades. «Après beaucoup de messages reçus, je tiens à souligner que l’UDC vaudoise n’est pas responsable des propos des personnes citées dans cet article, écrit-elle en commentaire de l'article de Blick sur Facebook. Elles parlent en leur nom propre.»
En quoi l'avis de la secrétaire de l'UDC vaudoise est-il pertinent, si ce n'est pour tenter malhabilement de décrédibiliser le parti que l'Hürliberlu se plaît tant à haïr, comme tous les membres de sa rédaction ?
Celle qui est également membre du comité de l’UDC du Gros-de-Vaud enchaîne: «À titre personnel, je regrette et condamne ces violences, peu importe qui les occasionnent, et apporte mes pensées et mon soutien aux femmes blessées lors de cette journée.» Voilà qui a le mérite d'être clair.
L'Hürliberlu est fier de lui. Il a obtenu la condamnation des néonazis par un membre de l'UDC.
En vérité je vous le dis, ces journalistes sont les premiers ennemis du peuple.
