La Chine s'étonne d'être boudée par la Suisse

Encore de la pleurniche démocratique

La Chine s'étonne d'être boudée par la Suisse

Le sujet des bulldozers bulldozer chinois envoyés contre les Yoghourts dans le Xinjiang attriste beaucoup nos diplomates suisses. Tellement que la presse a décidé de s’en mêler.

La NZZ am Sonntag et le SonntagsBlick ont révélé dimanche dans leurs colonnes que les discussions avec la Chine sur cet accord (ndlr: de libre-échange) étaient gelées depuis 2018. Le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) a confirmé ces informations, précisant que seuls des contacts informels avaient eu lieu.

Dans une déclaration publiée mardi sur le site web du ministère chinois du commerce, un porte-parole refuse toutefois de parler de gel des négociations. « Une telle situation n’existe pas. Les deux parties maintiennent une communication étroite à ce sujet », indique-t-il.

Le Chinois jovial n’est pas du même avis que le Suisse tout rabougri tirant la gueule dans son coin, tant ses Yoghourts lui font mal au cœur. Tchang veut faire du business, mais Ueli veut de la démocratie.

Le porte-parole décrit l’accord de libre-échange avec Berne comme étant « de haut niveau, riche en contenu et mutuellement bénéfique ». Il rappelle que la Chine est le troisième plus grand partenaire commercial de la Suisse. Selon lui, le commerce bilatéral a augmenté de 97% l’année dernière par rapport à l’année précédente, s’élevant à 44 milliards de dollars.

En plus d’être le troisième partenaire commercial de la Suisse, le solde de la balance commerciale (différence entre les exportations et les importations) avec la Chine est positif et se monte à plus de 12 milliards de CHF à fin 2021.

Dans le cas de l’Allemagne, notre plus grand partenaire commercial avec un commerce bilatéral de près de 108 milliards de CHF, le solde de la balance commerciale est négatif à hauteur de -6,5 milliards de CHF.

Simplement pour démontrer que l’on ne peut pas se brouiller avec la Chine pour des histoires se déroulant dans des provinces ultra paumées qui ne nous concernent absolument pas, au risque de perdre un marché grâce auquel nous générons de la richesse.

D’après la presse alémanique, le blocage du dialogue par Pékin serait une réponse au fait que la Suisse dénonce ces derniers temps de manière plus offensive les violations des droits humains en Chine.

L’accord bilatéral de libre-échange a été signé à Pékin en 2013 et est entré en vigueur le 1er juillet 2014. La Confédération serait intéressée à élargir cet accord, notamment dans le domaine des produits industriels.

Que ce soit avec la Russie ou la Chine, nos valeurs démocratiques finiront par avoir raison de nos relations économiques et, par la suite, de notre pouvoir d’achat. Nous pourrons en être fiers entre deux repas de patates aux choux-pommes.

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