Comme prévu, la conférence du Bürgenstock fut un fiasco

C'est un Bürgenflop

Comme prévu, la conférence du Bürgenstock fut un fiasco

Actualité oblige, nous étions forcés de revenir sur la réunion de soutien à l'Ukraine organisée par la Suisse, fallacieusement nommée « Conférence pour la paix ».

Critique de Zelensky

En préambule, je tiens à dire qu'il n'y a personne sur Terre que je hais plus que Volodymyr Zelensky. Personne ne sait comment épeler son blase sans systématiquement avoir recours à un moteur de recherche.

Sans même parler de sa gueule de gratteur compulsif toujours prêt à verser une larme pour réclamer des milliards aux contribuables européens.

Pour rappel, nos dirigeants prétendaient organiser une conférence sur la paix sans y inviter la Russie. Poutine avait d'ailleurs relevé le non-sens d'une telle démarche.

Le DFAE, «cabinet des curiosités» selon Vladimolf Poutler
Pour le coup, il n’a pas tord

La Chine étant la plus proche alliée de la Russie, elle a décliné l'invitation. Blessé dans son égo, ce demeuré de Zelensky s'est donc empressé d'insulter les Chinois, les traitant de sales jaunes bouffeurs de clébards.

Dans sa grande sagesse, Xi Jimping a répondu pacifiquement que la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe, tout en laissant entendre qu'il souhaitait organiser un anti-Bürgenstock en y invitant la Russie.

Heureusement, quelques rares personnes voient clair dans cette mascarade.

Pour cet ambassadeur, «la Suisse a accepté d’être manœuvrée par l’Ukraine»
Georges Martin fut Secrétaire d’État adjoint au département fédéral des Affaires étrangères. Il est l’auteur de «Une vie au service de mon pays». Mais sur la guerre en Ukraine et la conférence du Bürgenstock, son analyse fait mal. Interview.

Ce chantage a d'ailleurs totalement été admis par Cassis.

L'inutilité au cœur de cette démarche

« Inutile » est le terme qui qualifie le mieux cette petite sauterie pour laquelle vos impôts auront été mis à contribution à hauteur de 20 millions de francs.

Marine, police aérienne, on n'a pas lésiné sur les moyens pour protéger « les grands de ce monde ».

Tout ce cinéma pour n'aboutir à rien. Les pays du Sud qui comptent vraiment étaient absents.

Ceux qui étaient présents ont refusé de signer la déclaration finale.

Rien que le constat des entités signataires de cette déclaration est une preuve de l'échec cuisant de cette réunion. Les organisateurs ont vraiment fait les fonds de tiroir.

Les instutitions

Conseil de l'Europe, Commission européenne, Parlement européen, Patriarcat œcuménique de Constantinople.

Les principautés

Andorre, Liechtenstein, Luxembourg, Monaco, Saint-Marin.

Le quart-monde

Bénin, Comores, Gambie, Liberia, Sao Tomé-et-Principe, Somalie.

Après le retranchemenet de cette quinzaine d'entités, les Occidentaux peuvent encore se targuer d'avoir à leurs côtés des puissances africaines (!), des îles inhabitées ainsi que des territoires paumés, tellement paumés que j'ai découvert l'existence du Timor-Leste, un pays d'Asie du Sud-Est.

La situation sur le terrain

Poutler, de son côté, a proposé un cessez-le-feu en tenant compte des réalités sur le terrain et l'ouverture de négociations sous deux conditions.

  1. Retrait des troupes ukrainiennes des régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia
  2. Abandon par l'Ukraine de l'adhésion à l'OTAN

L'armée russe ne contrôle pas totalement ces régions. Voici la ligne de front au 16 juin 2024 :

Bien évidemment, le but étant de faire tuer un maximum de vies blanches, Zelensky a comparé cette proposition à un ultimatum nazi.

Traduction

Zelensky affirme que l'ultimatum de Poutine sur les pourparlers de paix est une « renaissance du nazisme ».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté le 14 juin les conditions des pourparlers de paix du dictateur russe Vladimir Poutine, les comparant à l'invasion de la Tchécoslovaquie par Adolf Hitler en 1938-1939. Poutine avait déclaré plus tôt le 14 juin que, comme condition aux négociations de paix, les troupes ukrainiennes devaient quitter les oblasts de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporizhzhia. "Ce qu'il fait, c'est une renaissance du nazisme", a déclaré Zelensky. "...Il veut que nous renoncions à nos territoires occupés mais il veut aussi nos territoires inoccupés."

Pour empêcher toute négociation, il s'est débrouillé pour que le communiqué final de sa fête au Bürgenstock mentionne les questions de la souveraineté et de l'intégrité territoriale.

La Charte des Nations Unies, y compris les principes de respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de tous les États, peut et va servir de base pour atteindre une paix globale, juste et durable en Ukraine.

En gros, tant que la Russie n'aura pas quitté le territoire, Crimée comprise, aucune négociation n'aura lieu.

L'Institut international de sociologie de Kiev a récemment sorti un sondage selon lequel 60% des Ukrainiens pensent vraiment que les Russes n'ont pour objectif que le génocide et la destruction de l'Ukraine.

Traduction

L’Institut international de sociologie de Kiev a publié un sondage montrant que 60% des Ukrainiens estiment que l’objectif de la Russie dans la guerre en Ukraine est le génocide et la destruction de la nation ukrainienne.

De plus, ce même institut affirme que 70% de la population ukrainienne souhaite que Zelensky reste au pouvoir jusqu'à l'abrogation de la loi martiale.

Traduction

70 % des Ukrainiens estiment que Zelensky doit rester président jusqu'à la fin de la loi martiale, selon un sondage.

De 65 % à 74 % des Ukrainiens, selon leur région de résidence, sont d'accord pour dire que Volodymyr Zelensky doit rester au pouvoir jusqu'à la fin de la loi martiale.

Avec de tels résultats, ce rat peut effectivement se permettre de poursuivre la guerre jusqu'au dernier Ukrainien, puisque le pays joue son existence.

La neutralité suisse est une plaisanterie

Terminons sur l'épineux sujet de la neutralité. Depuis 2022, cette notion ne veut plus rien dire lorsqu'elle précède le mot « suisse ».

Depuis la reprise des sanctions contre la Russie et les actions qui lui valent désormais le statut de « pays inamical », la Suisse s'est définitivement couchée devant ses maîtres de Bruxelles, eux-même couchés devant leurs maîtres de Washington.

En mars dernier, l'initiative de Pro Suisse et de l'UDC « Sauvegarder la neutralité suisse » a abouti avec plus de 130'000 signatures.

C'est dans ce contexte que l'association « La Suisse en Europe » a publié le manifeste Neutralité 21. Pour faire simple, il s'agit de redéfinir le concept même de neutralité pour n'être plus que soumission au rapport de force en vigueur.

En plus d'avoir complètement vidé de sa substance le terme « neutralité », cette nouvelle définition souffre d'une vision court-termiste de l'intérêt national. De plus, faire des simagrées sur notre crédibilité ou notre isolement en cas d'attaque relève de l'absurdité et du mensonge. Située au centre de l'Europe occidentale, qui pourrait attaquer la Suisse, si ce n'est l'OTAN ?

Le droit international n'est qu'une abstraction pour débiles mentaux se croyant au-dessus des autres intellectuellement. Aucun de nos partenaires occidentaux n'aurait accepté notre statut de neutralité au beau milieu d'une Europe unifiée idéologiquement derrière l'Amérique juive contre la Russie non-alignée sur l'hégémonie américaine.

La Suisse a donc choisi d'y aller à fond. L'armée vient de décider par elle-même d'interdire aux soldats russes de participer aux Jeux mondiaux militaires d'hiver 2025 qui se dérouleront chez nous.

L'excès de zèle auprès de nos maîtres se fait même au sein de l'École polytechnique fédérale de Zurich.

Quelle descente aux Enfers. À ce niveau, on est carrément tombé dans les latrines de Satan.

Mais le comble du scandale dans toute cette affaire de Bürgenchiotte, c'est l'indifférence de nos autorités pour les faons. Entre Zelensky et un faon, il n'y a pas d'hésitation.

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