La criminalité étrangère, un mythe d’extrême droite?

S’agissant de l’augmentation de la criminalité, si vous commencez par émettre ne serait-ce qu’un début d’explication qui mentionnerait une éventuelle part de responsabilité qui incomberait aux étrangers, vous serez identifié comme Nazi. Personnellement, je ne crains pas les mots. C’est donc tout naturellement que je me suis emparé de ce dossier pour mettre un peu de lumière dans les ténèbres du vivre-ensemble.

Fin 2020, les étrangers résidant en Suisse représentent 25.5% de la population. Au niveau des statistiques, la Suisse n’est pas en reste. Voici ce que nous dit le rapport annuel 2021 des infractions enregistrées par la police:

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Considérant toutes les personnes résidant en Suisse, de façon permanente (67’286 prévenus), la répartition n’a pas évolué par rapport aux dernières années, soit 60,7% de Suisses et de 39,3% d’étrangers titulaires d’un permis d’établissement ou d’un permis de résidence à l’année.

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Alors qu’ils représentent 25.5% de la population résidante permanente en Suisse, les étrangers sont prévenus à hauteur de 39.3% de dénonciations au Code pénal. La différence est considérable. Fidèle à sa tradition matérialiste, la gauche explique cet écart par la pauvreté des individus. Inutile de relever le niveau de mépris et le degré d’insulte à l’encontre des Suisses de condition modeste qui ne commettent aucune infraction. Une belle preuve supplémentaire de l’abandon des classes populaires autochtones pour la défense des étrangers.

Cette différence est encore plus significative lorsqu’on se penche sur les violences domestiques. Les fins de mois étant souvent difficiles, la représentation des hommes prévenus étrangers explose:

Ce fait est corrélé par la représentation des femmes lésées dans le couple:

À la différence ici que les malheureuses Suissesses, suffisamment naïves pour s’encanailler avec des hommes au sang bouillonnant, se font enrichir culturellement bien plus souvent que dans le sens inverse. Il serait tentant pour les hommes d’y voir l’influence délétère de la propagande Netflix, mais il faut tout de même souligner un fait avéré et analysé par l’immense sociologue Robin DiAngelo et son concept de «fragilité blanche» repris ici à notre sauce: les hommes blancs féminisés dégoûtent profondément les femmes blanches au point de les pousser dans les bras d’hommes qui, inconsciemment (la propagande jouant sans doute un rôle canalisant), sont associés à la virilité.

Je vois déjà d’ici des hommes légèrement droitardés pousser des cris d’orfraie, mais il n’y a bien souvent que la vérité qui blesse. La guérison commence par l’acceptation de la maladie. Les hommes blancs sont les premiers responsables de la baisse d’estime que les femmes leur témoignent.

Certains sont même devenus des lavettes au point tel qu’ils se font maraver sévère par leur rombière forte et indépendante:

Là encore, les étrangères qui tabassent leur mâle bêta à coups de casserole sont presque trois fois plus nombreuses que les Suissesses.

Au vu de ces données, parler de racisme consiste à faire preuve de mauvaise foi absolue. Les étrangers n’apportent pas que de l’exotisme et du soleil dans nos cœurs, mais aussi leurs mœurs qui diffèrent radicalement de celles des Suisses. Dépendamment de leur provenance, leur rapport à la violence est à des années-lumière de nos standards. Les gens qui grandissent dans des endroits où il est tout à fait normal de couper les mains des voleurs, caillasser des femmes adultères ou égorger des animaux, les laissant se vider de leur sang dans d’atroces douleurs, ne peuvent pas avoir le même équilibre mental que le nôtre.

Pour appuyer mes propos, passons de la violence domestique au harcèlement sexuel. L’étude réalisée par le bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes est tout à fait parlante:

En 2020, 51,8 % des personnes prévenues avaient la nationalité suisse. 30 % des personnes prévenues faisaient partie de la population étrangère résidente permanente. 8,6 % étaient des personnes requérantes d’asile et 9,5 % d’autres personnes étrangères. Les parts varient plus ou moins distinctement d’une année à l’autre, comme le montre le Tableau 1. Aucune tendance uniforme ne peut être constatée, bien que la part des personnes prévenues de nationalité suisse semble diminuer légèrement avec les années. […] Pour toutes les années, le taux de prévenues et prévenus est plus bas pour les personnes suisses que pour les personnes étrangères. Cela signifie que les personnes suisses sont moins souvent enregistrées en tant que personnes prévenues concernant le harcèlement sexuel […] En observant l’évolution des taux de prévenues et prévenus, l’on constate une augmentation au sein des deux groupes ; le taux de prévenues et prévenus pour les personnes suisses passe de plus d’un tiers de 5,6 (2012) à 7,7 (2020) alors que le taux de prévenues et prévenus pour la population résidente permanente étrangère augmente dans la même mesure que pour les personnes suisses de 9,5 (2015) à 13,3 (2020), le taux le plus élevé (15,4) étant enregistré en 2018.

Sur le total des prévenus, à peine plus de la moitié étaient des Suisses. Dans ce domaine, les étrangers sont surreprésentés de manière absolument flagrante (pour rappel, ils ne représentent que 25.5% de la population). Ramené au taux de prévenus, c’est accablant. Pour 100’000 étrangers résidant en Suisse, 13 sont prévenus de harcèlement sexuel, presque le double comparé aux Suisses! Voilà ce qui arrive lorsqu’on est fauché: on harcèle sexuellement des femmes.

Analysons maintenant la population carcérale. Voici le top 20 des nationalités incarcérées en 2020 qui comprend 80% du total des incarcérations. Alors qu’ils représentent 74.5% de la population, 34% des incarcérés étaient des Suisses:

Bien que ce chiffre en dit suffisamment long, rapportons ces données au taux d’incarcération par 1’000 habitants de la Suisse. Le résultat en vaut le détour:

Premier constat, les Maghrébins tiennent le haut du panier. À eux seuls, ils représentent plus de 10% de la population carcérale. Les Algériens sont le peuple le plus problématique: pour 1’000 ressortissants vivant en Suisse, près de 4 sont incarcérés! Si l’on prend de la hauteur, 20% des prisons sont occupées par des Africains. Les mauvais élèves européens du classement sont les Albanais avec un taux d’incarcération de 2.44 pour 1’000 habitants. Bien que le pays ne soit pas très pratiquant, l’islam reste la religion majoritaire. Serait-ce là un début d’explication à ce résultat décevant?

En conclusion, nous pouvons également constater que ce second tableau dessine une ligne entre deux sphères civilisationnelles. En Suisse, les Européens sont les moins emprisonnés avec des taux d’incarcération très faibles. Au terme de cette brève étude, sachez dorénavant que si l’on vous traite de nazi lorsque vous accuserez les étrangers d’être le fait principal de l’augmentation de la criminalité, vous pourrez répondre que l’étude des statistiques fournies par l’OFS rend libre. Oui chers amis, les stats rendent libre!