La culpabilité blanche n'existe plus...

On ne va pas se mentir, mais c'est avec un plaisir innefable de ma part que la semaine passée a vu porter aux nues une mère blanche raciste, qui en a juste raz-les-paquerettes de subir partout la fatigue noire.

Oui, mais...

M'en fous qu'elle soit maman solo, qu'elle ait des tattoos, qu'elle vive dans une caravane en écoutant Freebird...

Ce qui visiblement n'est même pas le cas, elle serait mère au foyer de deux enfants et vit avec leur père qui travaille pour leur famille. (Encore que pour la caravane et Freebird, je n'ai pas de confirmations fiables.)

Elle est blanche. C'est une maman qui fait face, pour protéger son petit, à un de nos adversaires raciaux et idéologiques. C'est un symbole de tous les blancs qui en ont marre.

Grâces lui soit rendues, le temps de se laisser faire à bien l'air d'être mort.

Oui, mais, vous défendez une femme qui a dit un vilain mot, dira la Gôche et leur armée de réserve de racisé.e.s.

Ràf. Vous avez défendu et brûlé des pays, appelé à faire tomber des statues (même fondre des statues, putain de rouges) au nom d'un babouin sous fentanyl, mort d'overdose. Et vous pleurez sur un vilain mot.

Vous êtes des enfants qui tapenôtree crise quand le monde ne correspond pas à vos utopies, alors ignorons vous et discutons entre adultes.

Je dirai bien adultes de droite mais c'est inclus.

À la Droate, maintenant. Vous croyez qu'on l'a voulu, la jungle où on se trouve? Il paraît qu'on appelle à la guerre civile. On l'a juste pressenti. On vit dans une expérience sociale à ciel ouvert où tout le monde (sauf nous) se voit comme membre d'une tribu en concurrence avec la nôtre. Vous savez, les fameux racisés...

Donc, soit on gère entre adultes ce capharnaüm, soit on se dirige vers l'Afrique du Sud.

La question suivante se pose, à partir de combien de morts, de viols, de brimades aura-t'on une discussion sérieuse sur les races et sur le droit des peuples à se gouverner eux-même?