La femme proche du peuple allogène Ada Marra se tire enfin du Conseil national
C’est un gros ouf de soulagement
Malgré le froid qui picote légèrement, la semaine commence à merveille avec une annonce des plus réjouissantes.
La conseillère nationale socialiste vaudoise Ada Marra va quitter la politique fédérale en 2023. Cette année sera « la fin de ma carrière à Berne », a-t-elle annoncé lundi dans les titres romands du groupe Tamedia.
« J’aurais fait seize ans, c’est suffisant », poursuit la Vaudoise, qui promet que son engagement militant demeurera en dehors de Berne.
Arrivée au Conseil national en 2007 à 34 ans, Ada Marra assure avoir « essayé de faire émerger ‘les angles morts’ de la politique et de la société ».
Parmi ses victoires au Parlement, la socialiste mentionne l’aboutissement de la naturalisation facilitée pour la 3e génération validée par la population. Elle dit aussi avoir « adoré » accompagner la fin du secret bancaire.
16 ans de travail acharné à convaincre le bétail démocratique que voter des mesures favorisant la dissolution de son identité pourrait le délester de son racisme intrinsèque. C’est une page qui se noircit dans le Guinness des politiciens les plus prolifiques de l’histoire de la Romandie.
Elle regrette toutefois une surmédiatisation sur la question de l’asile contre Oskar Freysinger. « J’ai mis trop longtemps à comprendre que ces débats servaient les médias et le type de communication de l’époque mais qu’ils ne faisaient pas avancer les choses », commente la Vaudoise.
Nous ne sommes pas loin du slogan des plus honnêtes et réalistes «les médias sont d’extrême droite».
Dans notre démocratie égalitaire, le débat public est le pendant de l’octogone sur le terrain des idées. Son but premier n’est pas de convaincre son adversaire mais de donner des pistes de réflexion aux potentiels électeurs. Je regrette d’ailleurs qu’il n’y en ait pas plus, j’étais particulièrement friand des interventions d’Oskar Freysinger.
Je profite de la rage qui habite Ada Marra à l’encontre d’Oskar pour saluer ce héros de la cause architecturale européenne. C’est grâce à cet homme qu’aucun monument de la honte originaire des déserts d’Arabie n’a été planté dans le dernier des bleds de la Broye.
Elle mentionne également le mouvement #MeToo et la libération de la parole. « Je fais partie des femmes arrivées à Berne alors que le Parlement était encore un monde d’hommes et de mains baladeuses », souligne-t-elle.
Sur ses projets après la politique, la future ex-parlementaire affirme avoir « une ou deux idées » dont elle ne parlera pas.
Jadis, le parlement était un nid de vipères libidineuses palpant les miches de socialistes aussi désirables que compétentes. Heureusement, une femme forte et indépendante est arrivée pour remettre la mosquée au milieu du village en assénant, dans un geste de bravoure que l’Histoire retiendra pour l’éternité, «plus jamais ça».
Merci Ada Marra, et surtout, ne reviens pas!