La Jeunesse SS veut ouvrir des goulags pour y interner l’extrême-droite
Les heures les plus claires de l’histoire
Nos confrères du Blick se libèrent du validisme oppressif en donnant enfin la parole aux personnes victimes de handicap. En l’occurrence ici Thomas Bruchez, le vice-président de la Jeunesse socialiste suisse, à l’intelligence tellement supérieure qu’elle en est incapacitante.
Deux de ses grandes revendications durant la période Covid étaient le semi-confinement et l’endettement massif pour cribler la jeunesse de dettes. Un visionnaire brillant que vous devez absolument connaître.
Il y a exactement 90 ans, à Genève, l’Armée suisse ouvrait le feu sur une manifestation ouvrière contre le fascisme initiée par le Parti socialiste. Ce 9 novembre 1932, 13 personnes meurent, 65 sont blessées.
Montée du fascisme et du nazisme en Europe, crise économique, grandes tensions entre la gauche et la droite, … Pour la Jeunesse socialiste suisse (JSS), le contexte de 1932 ressemble à celui de 2022.
Conséquence: le 19 novembre, les déléguées et délégués de la JSS devraient adopter une résolution «antifasciste et antimilitariste», annonce en primeur à Blick leur vice-président, le Genevois Thomas Bruchez. «Tant le militarisme que le fascisme permettent de maintenir le capitalisme en place et de préserver l’État bourgeois par la force répressive et la violence haineuse», assène le document.
Au bas de ce texte, plusieurs revendications. Parmi lesquelles, la création d’un service étatique chargé d’observer les agissements de l’extrême-droite et la mise en place de programmes de resocialisation pour les délinquants néonazis, comme il en existe déjà en Allemagne, précise Thomas Bruchez. Rien à voir avec les camps de rééducation du communiste Mao Zedong en Chine à la fin des années 1960, coupe-t-il. Interview.
Cette première phrase citée par le journaliste annonce la couleur. Nous sommes en présence d’un Mozart de la politique dont la finesse d’analyse redéfinit le concept même de perspicacité.
Seuls les marxistes aliénés s’imaginent que le capitalisme est l’apanage du fascisme. Le capitalisme produit des effets dévastateurs lorsqu’il suit une logique libérale et sans barrière. C’est sous ce prétexte que les globalistes de Davos entendent le transformer en Stakeholder Capitalism, un genre de crédit social pour les entreprises géré par la finance internationale.
Seul un régime démocratique permet à un tel système contraire au bien commun de se maintenir. Du moins, c’est ce que nous croyions avant que cette sommité en politologie nous explique que nous sommes en fait dans un État militariste qui cherche à conserver le pouvoir aux mains de la bourgeoisie.
Face à l’inflation, la crise énergétique, l’augmentation des primes d’assurance maladie, combattre l’extrême-droite, c’est vraiment la priorité?
Il ne faut pas hiérarchiser les thématiques. C’est précisément dans le contexte actuel que la lutte contre l’extrême-droite doit aussi devenir une priorité. Les fascistes sont capables de se nourrir des situations de crise économique parce qu’ils peuvent nommer des boucs-émissaires, comme les étrangers, les féministes et les personnes homosexuelles ou trans.
Évidemment qu’il ne faut pas hiérarchiser. La verticalité est un concept nazi à la base. Par contre, ce docteur en politique quantique n’hésite pas à établir des hiérarchies d’oppressions dans la société pour désigner une catégorie sociale bien définie comme étant le plus grand danger pour les minorités. Remplacez «fascistes» par «hommes blancs» et vous saisirez tout du sens de cette phrase.
Il faut que ce Che Guevara des Alpes redescende un peu sur terre: ni les féministes, ni les homo et les trans n’ont la capacité de générer des crises économiques. Même l’étranger en soi ne peut pas être considéré comme le bouc-émissaire, puisqu’il agit pour ses intérêts économiques propres.
Non, les «fascistes» pointent du doigt les principaux responsables qui sont d’ailleurs tous des bourgeois démocrates. De plus, ils préviennent depuis des décennies que l’immigration massive constitue une menace à terme pour l’économie européenne. Même la divinité à laquelle ce jeune sacrifie un poulet chaque semaine, Karl Marx, avertissait de cette évidence.
Le militantisme d’extrême-droite pose-t-il véritablement un problème en Suisse?
On parle toujours de ce qui se passe chez nos voisins, en France, en Italie ou Allemagne, mais on oublie que chez nous, un parti d’extrême-droite, anti-féministe, islamophobe, homophobe, transphobe et climatosceptique gagne les élections depuis 2003.
Plutôt que de poser une question fermée qui semble avoir troublé ce cadre de la Jeunesse SS, le journaliste devrait plutôt demander comment expliquer la montée du militantisme d’extrême-droite qui ne pose pas de problème en Suisse. Thomas botte tellement en touche qu’on pourrait l’accuser de faire de l’antijeu.
Heureusement, La Hallebarde est là pour lui sauver la mise, démontrant que nous savons faire preuve de fair-play, et lui offrons donc généreusement un indice sur cette question: peut-être est-ce le constat limpide des résultats désastreux provoqués par les politiques immigrationnistes des pays voisins qui provoquent chez nous une réaction de défense face à la menace existentielle du remplacement de population en Europe? C’est peut-être le seul fait positif de la transformation de la France en l’Afrance: la prise de conscience des Européens de la possibilité de disparaître s’ils ne font rien.
Ce phénomène est directement lié à l’effondrement démographique de notre continent. Plutôt que de militer pour l’augmentation des salaires des travailleurs autochtones afin d’améliorer leur condition d’existence (ce qui favorise la natalité) et d’inverser le rapport de force avec le patronat, la Jeunesse SS préfère s’allier avec ce dernier pour paupériser les travailleurs dans l’égalité avec les immigrés. Les premiers gagnent des voix électorales, les seconds des bénéfices. À ce titre, nous vous recommandons la lecture de cet article:
L’alliance de la gauche et de la bourgeoisie contre le peuple suisse.
Vous voulez parler de l’Union démocratique du centre (UDC). Conservateur, très à droite, ce parti n’est pourtant pas fasciste ou néonazi.
Le discours de l’UDC donne des ailes à des groupuscules fascistes et néonazis de plus en plus décomplexés. Les groupes Junge Tat et Résistance helvétique ont pris la tête de manifs anti-mesures Covid à Genève et à Berne. Plus récemment, des membres de Junge Tat ont manifesté contre un événement où des drag-queens lisaient des histoires à des enfants à Zurich, avant de revendiquer l’action à visage découvert! C’est grave et il est urgent d’agir.
Ce complotiste imagine que c’est «le discours de l’UDC» et sa dialectique populiste qui manipule l’esprit des foules.
À aucun moment il ne se dit que ce sont les attaques toujours plus outrancières contre l’avenir du peuple représenté par les enfants qui seraient peut-être l’élément déclencheur de ce type de réaction parmi la population. Nul besoin de l’UDC pour avoir des montées d’adrénaline à la vue d’hommes déguisés en femmes en train de faire la lecture à des gamins.
Vous demandez la création d’un service étatique spécialisé pour surveiller l’extrême-droite. Pourtant, le Service de renseignement de la Confédération (SRC) considère l’extrême-gauche comme plus dangereuse que l’extrême-droite…
Ce n’est pas étonnant de la part du SRC, mais c’est inquiétant. L’extrême-droite réunit des groupes haineux qui sont une menace directe et physique pour les minorités et la démocratie. A l’inverse, la gauche porte des valeurs égalitaires et solidaires. Ce sont les fascistes qui sont dangereux, pas les antifascistes!
Il faudrait savoir. Jusqu’ici nous étions un État fasciste qui protège le capitalisme par un militarisme répressif. Tellement fasciste d’ailleurs que la Gestapo helvétique invente des mensonges sur la réalité des dangers que représentent les extrêmes en Suisse pour accabler les défenseurs de la société libre et égalitaire que sont les antifascistes.
Mais en fait non, nous sommes en démocratie et le fascisme haineux menace l’équilibre de ce système capitaliste qui protège les minorités. Comme tant de gens à gauche, ce monument de la politique avec un grand P semble être malheureusement victime de dissonance cognitive aiguë.
En clair, à quoi ressemblerait ce service étatique?
Ce serait un service de l’administration fédérale entièrement dédié à l’observation — dans les limites du cadre légal actuel — des milieux d’extrême-droite. On pourrait aussi imaginer qu’il serve à identifier des leaders et des membres de cette mouvance. En clair, nous demandons une prise au sérieux de cette menace.
N’est-ce pas déjà ce que fait le SRC?
Nous voulons un service dédié uniquement à l’extrême-droite, qui n’ait pas de rôle répressif. Nous demandons aussi de plus grands financements pour les travaux de recherche et les études sur le sujet.
Que ferait ce service, puisque en 2021, l’extrême-droite n’a commis que 3 actes violents contre 81 par l’extrême-gauche? Profitons de l’idée lancée par ce QI à 5 chiffres pour proposer ce qui tombe sous le sens au vu des statistiques du rapport trafiqué par le SRC fasciste: un service dédié uniquement à l’extrême-gauche, à la différence qu’il jouera surtout un rôle répressif, et pas des moindres. Nous le baptiserons «le service de l’occupation».
Vous proposez par ailleurs un programme de «resocialisation des délinquants d’extrême-droite». Ça ne vous fait pas un peu penser aux camps de rééducation du communiste Mao Zedong à la fin des années 1960 en Chine?
Non. L’idée n’est pas de rééduquer, mais de casser les spirales de la radicalisation et d’offrir une porte de sortie à celles et ceux qui se retrouvent dans les griffes de ces groupuscules fascistes à tendance sectaire.
Concrètement, comment faudrait-il s’y prendre?
C’est difficile à dire, à ce stade. Il faudrait mettre en place un programme assez complet qui permettrait à l’Etat de suivre les extrémistes de droite à leur sortie de prison, pour éviter qu’ils ne redeviennent actifs. Plus généralement, il s’agirait aussi d’accompagner les personnes qui souhaitent quitter ces groupuscules. De tels programmes existent déjà en Allemagne, par exemple. La Suisse pourrait s’en inspirer.
[…]
Nous vous épargnons la fin de l’article concernant la succession de Simonetta Sommaruga. En gros, Thomas s’émoustille à l’idée de voir une femme d’extrême-gauche, si possible aux cheveux bleus et en surpoids, poser son gros derrière flasque sur le coussin torturé d’une chaise du Palais fédéral pour que la démocratie suisse perdure encore 1’000 ans.
La radicalisation n’est qu’une conséquence de la politique globaliste exercée par les élites occidentales que ces antifas décérébrés (navrés du pléonasme) accompagnent par l’attaque systématique des opposants au projet totalitaire de la finance internationale.
À ce niveau de déliquescence, même la rééducation ne suffirait pas à remettre un «fasciste sectaire» sur le droit chemin de la rédemption démocratique. Quand vous sortez de la caverne de l’ignorance politique, après un bref aveuglement provoqué par l’éclatante lumière de la vérité, il est psychologiquement impossible de retourner dans les ténèbres du mensonge égalitariste.
Les gens quittent la gauche pour la droite. Jamais l’inverse.