La Suisse orientale en passe d'être conquise par l'EI
C'est légèrement exagéré comme diversité
Je croyais que le plus grand danger pour le vivre ensemble, c'était l'extrême droite.
La propagande du groupe État islamique (EI) fait de plus en plus souvent mouche auprès des jeunes germanophones. Rien que la semaine passée, trois adolescents de 15, 16 et 18 ans qui planifiaient des attentats ont été arrêtés dans les cantons de Thurgovie et de Schaffhouse. Le même jour, trois autres jeunes radicalisés ont été interpellés par la police allemande, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Eux aussi fomentaient une attaque terroriste.
Nous étions déjà au fait de l'islamisation avancée de Schaffhouse depuis l'affaire de l'Irakien handicapé impossible à renvoyer à cause de son appartenance à l'EI. Encore cette histoire de droit des criminels étrangers...
Cependant, Thurgovie crée la suprise et obtient donc le titre d'étoile montante des cantons radicalisés. Par ailleurs, en février dernier, il a décidé de passer la vitesse supérieure, bien déterminé à détrôner son concurrent schaffhousois.
Une récente recrudescence des radicalisations inquiétante, mais pas surprenante, pour Nicolas Stockhammer, politologue spécialisé dans la recherche sur le terrorisme. Et pour cause, l'ISPK, une branche de l'EI, dispose depuis quelques années d'un important réseau de propagande dans toute l'Europe occidentale. «L’EI touche désormais beaucoup plus de jeunes, notamment dans la région DACH, c’est-à-dire en Allemagne, en Autriche et en Suisse.» Et cela, principalement avec du contenu excitant proposé en allemand sur les réseaux sociaux. Tout d'abord captivés sur TikTok, Instagram, Facebook ou X, les cibles sont attirées dans des groupes Telegram, «où la propagande prend des tournures encore plus extrémistes», explique le spécialiste.
L'EI ne dispose pas que d'un réseau de propagande, mais d'hommes toujours plus jeunes prêts à frapper dans toute l'Europe occidentale. Et ce contingent ne cesse de croître grâce à la complaisance de nos autorités.
Des méthodes qui ont fonctionné auprès des trois ados arrêtés en Suisse orientale, mais aussi du jeune homme qui avait poignardé un juif à Zurich, début mars. Ce dernier était en effet affilié à l'EI. Autant d'éléments qui font dire à Peter Neumann, également politologue spécialisé dans les questions liées à l'extrémisme, que la Suisse est «presque un peu une pionnière» parmi les trois pays du DACH. Et d'expliquer: «Nous voyons désormais plus clairement les tendances à l'extrémisme en Suisse qu’en Allemagne et en Autriche, où il n'y a pas encore eu de telles attaques.» L'homme appelle donc les autorités à redoubler de prudence: «Elles doivent comprendre que quelque chose est en train de se tramer.»
Qui aurait pu croire qu'en 2024, la Suisse serait devenue un terreau plus favorable au terrorisme que ne le sont ses voisins germanophones ? Je précise, car nous n'en sommes heureusement pas encore au stade de la France, mais je vous garantis que nous y parviendrons, pour peu que l'on s'en donne les moyens. Il faut y croire !
Trois mineurs suspectés «d’être liés à des milieux extrémistes ou radicalisés» ont été interpellés, mi-mars, dans les cantons de Vaud et de Genève. Aucun lien n'a été établi entre ces derniers et les ados arrêtés la semaine dernière en Suisse orientale. Selon Géraldine Casutt, sociologue des religions et chercheuse au Centre Islam et Société à l'Université de Fribourg, il n'existe pas de cellule de l'EI active à l'échelle nationale. Les radicalisés alémaniques ont tendance à établir des liens en Allemagne et en Autriche, alors que les Romands s'orientent plutôt vers la Belgique et la France.
La barrière de la langue est malheureusement aussi limitante pour les Suisses qu'elle ne l'est pour les islamistes. Les Romands ont davantages de liens avec la France et les Alémaniques avec l'Allemagne et l'Autriche que nous n'en avons entre nous à l'heure actuelle.
Nous aurions quand même l'air bien con si l'État islamique parvenait à s'unifier au niveau Suisse alors que nous autres nationalistes en sommes toujours à militer chacun de notre côté.
Nationalistes de Suisses, unissez-vous !