La Suisse solidaire de la stupidité des dirigeants occidentaux
L’indépendance est un concept qui s’érode avec le temps
Les effets de la guerre contre la Russie continuent de se déployer pleinement. Tout le monde doit participer à l’effort de guerre qui consiste à «mettre l’économie russe à genoux», dixit le Ministre français de l’économie Bruno Le Maire, un autre Mozart du gouvernement Macron.
Les Etats de l’UE se sont accordés mardi pour réduire leur consommation de gaz d’au moins 15%. Si la décision européenne n’engage pas directement la Suisse, elle risque bien de la toucher quand même.
Que nous le voulions ou non, nous sommes tirés par la tignasse dans cette guerre fomentée par les globalistes. Il faut l’admettre, notre situation géographique ne joue pas en faveur de notre neutralité.
Le Suisse ne produit pas de gaz naturel, et toutes ses importations passent par l’Union européenne (UE). « Si l’Allemagne commence à couper une partie de sa propre consommation, il est impossible d’imaginer que la Suisse continue à consommer à plein gaz », estime le conseiller national Eric Nussbaumer (PS/BL) et président du Mouvement européen Suisse, jeudi dans La Matinale de la RTS. « L’Union européenne, et surtout l’Allemagne, ne l’autoriseront pas. Si on doit vraiment rationner le gaz, nous devrons aussi rationner en Suisse. »
L’Allemagne névrosée pleine de remords et croulant sous le poids de son histoire a décidé de se suicider et veut nous obliger à la suivre dans sa descente aux enfers. Ce peuple germain doit absolument retrouver sa volonté de puissance. Malheureusement, je crains que cela ne soit possible qu’avec le retour à une période d’existence particulièrement difficile.
Avant d’arriver au rationnement, Eric Nussbaumer note que la Suisse devrait s’engager à économiser autant que ses partenaires dans les accords de solidarité négociés en ce moment avec plusieurs pays voisins. Mais faut-il vraiment reprendre tels quels les mêmes objectifs que l’UE?
La solidarité fait partie des valeurs démocratiques. Un État qui refuse de subir le froid démocrate en préférant le chauffage nazi sera considéré comme allié objectif de l’axe du mal.
Le conseiller national Jacques Bourgeois (PLR/FR) n’est pas convaincu: « La Suisse peut s’appuyer sur un mix de productions électriques: hydraulique et nucléaire. Je ne vois pas la nécessité de réduire. C’est clair qu’il faut axer sur l’efficacité énergétique, donc la réduction de notre consommation d’énergie dans sa globalité. »
PLR comme PS sont d’accord sur une chose: baisser le chauffage. L’un propose la carotte et le bâton via un mécanisme bonus-taxe, l’autre de puiser dans nos poches pour installer des panneaux solaires partout. Comme nous l’avions déjà démontré dans cet article, ces deux partis sont toujours à l’avant-garde lorsqu’il s’agit de gruger le peuple.
Depuis l’annonce européenne, la Confédération examine de nouvelles mesures qui correspondent aux décisions de l’UE. Mais tant que les tuyaux sont pleins, le Conseil fédéral ne veut que des baisses volontaires. Même s’il aurait le droit de décréter des mesures d’économies.
En tout cas, le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication reconnaît l’importance de montrer aux voisins ce que fait la Suisse. Il précise notamment qu’une grande campagne d’économie d’énergie sera lancée en août.
Il est important de rappeler à nos voisins que nous les suivrons dans la recherche de fraîcheur. En tout cas, j’ai hâte de voir cette campagne.