La ville d'Yverdon protège ses dealers des milices violentes de l'UDC

L'UDC yverdonnoise a récemment fait parler d'elle pour avoir organisé un apéro sur la place de deal de la ville, le charmant Jardin nigérian. L'événement baptisé honteusement "du blanc plutôt que de le blanche" s'était attiré les foudres du camp des gentils. Ces fragiles iront même jusqu'à porter plainte.

Quelle ne fut pas leur indignation à la découverte de cet appel à la haine à l'encontre de ces braves travailleurs foncés qui ne cherchent qu'à améliorer le quotidien de nos jeunes en soulageant leurs problèmes grâce à la vente de substances injectables à l'aide d'une aiguille contaminée par le VIH.

À l'aube de la troisième édition de ces apéro prévue le 17 novembre dernier, la municipalité rouge-verdâtre, prise d'un pic soudain de virilité, est passée à l'étape supérieure dans son plan de lutte contre le deal de rue en annonçant interdire... toute manifestation dans la zone du Jardin nigérian par "soucis de prévenir les troubles à l'ordre public".

Dans quelle époque vit-on? Qu'une municipalité prenne la décision d'interdire à ses habitants de se réunir pour l'apéro plutôt que de botter le cul à une bande de dealers de rue nous montre bien la faiblesse intrinsèque de nos institutions. J'imagine que l'argumentaire du syndicat des commerçants de rue fût décisif?

Soutient à l'UDC yverdonnoise qui tente tant bien que mal de pointer du doigt l'indifférence dont font preuve les mollusques qui nous servent d'élus face à l'explosion du commerce de rue subsaharien.