L'arnaque à la compensation carbone dévoilée
La science encore violée par l'argent
L’apocalypse climatique apparaît pour ce qu’elle est, une vaste escroquerie.
Neuf crédits carbone sur dix délivrés par le principal organisme de certification au monde, Verra, n’auraient pas d’effets bénéfiques pour le climat, selon une enquête menée par The Guardian, Die Zeit et l’organisation de journalisme à but non lucratif Source Material, citée dans Le Matin Dimanche.
L’attribution des bons points en fonction de vos efforts pour réduire votre empreinte carbone est un marché dont le monopole est détenu par Verra, une organisation à but non lucratif liée à une panoplie de multinationales.
Des milliards de dollars ont été récoltés grâce à ces crédits carbone, dans l’espoir que l’argent rendrait le climat plus clément.
Verra certifie les trois quarts des crédits carbone dans le monde. De nombreuses entreprises, comme Shell, Gucci ou Disney s’y réfèrent pour atteindre le zéro net carbone dans leurs activités. Mais 90% de ces compensations carbone de la forêt tropicale seraient « sans valeur », affirme Le Matin Dimache.
L’hebdomadaire dominical cite une enquête menée par « The Guardian », « Die Zeit » et l’organisation de journalisme à but non lucratif « Source Material ».
Atteindre le zéro net carbone est un objectif édicté par Davos et deviendra une obligation pour obtenir des crédits de la finance internationale. Une entreprise qui ne s’y pliera pas n’obtiendra tout simplement aucun financement pour réaliser ses investissements.
Ces 90% de compensations carbone de la forêt tropicale représentent 40% du total des crédits délivrés. Évidemment, les multinationales soucieuses de leur image n’ont pas hésité à lâcher du pognon après que les menaces de la déforestation aient été surestimées à plus de 400% par les escrocs de Verra.
Pour réduire leurs empreintes carbones, plusieurs consommateurs seraient prêts à payer davantage pour leurs produits. Mais cet investissement ne se traduirait donc pas par une diminution de la pollution, explique dans Le Matin Dimanche, Laurianne Altwegg, responsable énergie, environnement & agriculture à la Fédération romande des consommateurs (FRC).
« Cette enquête jette un doute dans l’opinion publique », affirme dans les colonnes de l’hebdomadaire dominical Augustin Fragnière, du centre de compétences en durabilité. Mais elle a le mérite de mettre en lumière une guerre de méthodologie: « Tout le système des crédits carbone, notamment ceux liés à la déforestation, dysfonctionne. (…) La compensation volontaire n’est pas régulée ».
Les braves gens qui acceptent de payer plus cher un produit certifié neutre en CO2 se font doublement couillonner. Les zététiciens vont suer des litres pour ramener le bétail égaré par ces duperies révélées.
Cela n’empêchera pas pour autant les adorateurs de cramias de jouer aux anticapitalistes révolutionnaires.