L'avenir des finances suisses loin d'être au beau fixe
Bonne nouvelle pour les banquiers internationaux
Le Département fédéral des finances est formel : sans l'euthanasie massive des boomers et une élévation drastique de l'âge de la retraite pour amortir l'installation de milliers d'éoliennes dans les Alpes, la Suisse sombrera dans les chiffres cramoisis.
Le Département fédéral des finances (DFF) de Karin Keller-Sutter a peur pour ses poches. La conseillère fédérale annonce des mesures depuis plusieurs mois pour freiner les dépenses. Pourtant, l'hémorragie n'est pas près de s'arrêter, selon un rapport publié par le DFF ce mardi. Le document, qui se projette sur le long terme, estime en particulier ce que le vieillissement de la population et les objectifs climatiques pourraient coûter à l'avenir à la Confédération, aux cantons et aux communes.
Si l’économie et la démographie évoluent conformément aux prévisions, note le DFF, les projections montrent que les dépenses sensibles à l’évolution démographique passeront de 17,2% à 19,8% du produit intérieur brut (PIB) en 2060. Sans réforme, les dettes des administrations publiques s’élèveraient ainsi à 48% du PIB en 2060, contre 27% du PIB à l’heure actuelle, prévient le Gouvernement. Les dépenses pour l’AVS constitueront alors un défi pour la Confédération tandis que les dépenses de santé augmenteront la pression sur les cantons.
Il ne faut pas être un avocat spécialisé en droit international fraîchement débarqué sur les côtes de Lampedusa pour avoir une vague idée des « réformes » dont il sera question.
Toutefois, la bourgeoisie tient à éclaircir la situation.
Pour atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050, les mesures requises «grèveront avant tout les finances de la Confédération et des assurances sociales». D'après les autorités, les mesures de protection du climat freineront la croissance économique et, par conséquent, celle des recettes publiques.
«L’électrification du secteur des transports conduira en outre à une perte de recettes de l’impôt sur les huiles minérales et de la redevance sur le trafic des poids lourds», souligne le DFF. Ce dernier ajoute qu'un recours accru aux subventions dans la politique climatique augmentera encore la pression sur les finances publiques, à tel point que le taux d’endettement des administrations pourrait être supérieur de 8 à 11 points de pourcentage à ce qu’il serait sans mesures de protection du climat.
Le pays va donc devoir s'endetter méchamment tout en augmentant l'âge de la retraite « par étape » pour que les vieilles qui ont fait condamner la Suisse à la CEDH pour inaction climatique jouissent de leur droit à la vie.
Bien que ces dettes pèseront sur les jeunes générations, ces dernières seront pourtant les premières à se scandaliser de l'obligation de bosser jusqu'à 107 ans afin de financer ce pour quoi elles se seront massivement mobilisées lors des votations du 9 juin 2024.
Ainsi fonctionne la démocratie schizophrénique.