Le gros Berset a été élu au Conseil de l'Europe

Premièrement, il est bon que nos lecteurs soient informés que le Conseil de l'Europe est une institution chargée de répandre le virus du sida démocratique à travers l'Europe.

Pour situer le niveau de gauchisme dont elle est parée, parcourons ensemble la première moitié d'un article de la RTS concernant l'un des organes du Conseil de l'Europe, la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance. Rien que le nom provoque un début de crise hémorroïdaire.

Rts.ch

"Nous avons constaté de nombreux cas de discours public utilisant la menace d'une soi-disant islamisation des sociétés européennes à des fins purement électorales", a déclaré le président de la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (Ecri), le Suisse Bertil Cottier, professeur émérite de droit à l'Université de Lausanne.

Sans surprise, ce boomer prof à l'Université de Lausanne pense que le Grand remplacement est une théorie d'extrême droite.

Les projections européenne à horizon 2050 accusent pourtant d'une augmentation de plus de 27 millions de musulmans (+63%), contre une baisse nette de près de 77 millions de chrétiens et athées (-11%), ce qui ferait passer la population musulmane en Europe à 10.2%, alors qu'elle ne se montait qu'à 5.9% en 2010.

À ce jour, les musulmans ont beau être moins nombreux, il n'en demeure pas moins que leur population est bien plus dynamique, au niveau natalité, que celle des Européens.

Descendons au niveau de la Suisse. En 2022, les deux tiers des musulmans avaient moins de 45 ans, alors que le contraire prévalait pour les chrétiens, et cette part dépassait de plus de 10 point celle des athées.

Si l'on se base sur les scénarios élevés – ce qui n'a rien de délirant compte tenu des tendances migratoires actuelles et attendues – la Suisse pourrait compter jusqu'à 1'520'000 musulmans en 2050, soit 12.9% de la population.

"Le risque est particulièrement élevé en période de campagne électorale. L'autorégulation des responsables politiques et des médias est essentielle, et ils doivent rendre des comptes quand les lignes rouges sont franchies", a-t-il insisté.

Pour ceux qui ne parleraient pas la novlangue, « autorégulation » est la traduction du mot « censure ». D'où la nécessité pour nous d'en parler sans filtre.

Dans son rapport annuel publié jeudi, cet organe du Conseil de l'Europe s'inquiète d'abord des discours "hostiles" de responsables politiques envers les réfugiés. Les auteurs regrettent notamment les "différences significatives observées" dans la qualité de l'accueil, soulignant par exemple les "efforts remarquables déployés" pour accueillir les personnes déplacées d'Ukraine.

"Certains Etats ont continué de restreindre l'accès à l'asile des personnes non européennes", souligne l'institution, rappelant que "toutes les personnes déplacées par la guerre et d'autres situations d'urgence devraient se voir proposer rapidement une protection".

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Blick, un média de candaule qui pratique allégrement l'autorégulation, a relayé le rapport de l'Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers (ODAE), une officine immigrationniste dont le comité est aux antipodes de l'égalité homme-femme.

Comme ces femmes blanches, cette institution considère qu'un Afghan de 25 ans arrivant de son pays qui, nous le rappelons, n'est plus en guerre, doit jouir des mêmes droits qu'une réfugiée Ukrainienne avec enfants.

Je ne sais pas pour vous, mais j'ai le sentiment qu'avec un socialiste comme Alain Berset à la tête du Conseil de l'Europe, les choses risquent de ne pas évoluer dans le bon sens, le sens fasciste quoi.

Le gros Berset n'a pas fini de nous harceler de sa présence.