Le journaliste Christophe Passer l'affirme: il faut des millions de migrants

Les journalistes de Tamedia sont à jeter à la benne

Le journaliste Christophe Passer l'affirme: il faut des millions de migrants

Mêlant l'insulte aux injonctions, l'article de ce « grand reporter » paru dans le papier-chiottes « 24heures » pique les yeux tant il est mal écrit. Parcourons-le tout de même ensemble et découvrons la prose de ce gros boomer à l'âme profondément universaliste.

24heures.ch

Les Suisses ne les suivent que d’un œil réputé mauvais: les tensions, partout sur le continent, émergeant des campagnes concernant les élections européennes, qui auront lieu le 9 juin prochain, ne font en général que les conforter dans leur si confortable europhobie: montées des extrêmes, difficultés économiques, courses aux armes, débat permanent sur les «vagues d’immigration» que les nationalistes de toutes farines supposent coupables de tout. Comme si chez nous, en dehors de tout cela, même en étant politiquement depuis des mois exactement sur les mêmes thèmes, nous étions tellement mieux et plus malins que l’Union européenne, n’est-ce pas?

Être europhobe, c'est se faire cracher dessus de ses plus verts glaviots par l'ensemble des rédactions romandes. Pour les normies de Suisse, ce n'est pas une situation confortable.

Cette europhobie ne puise pas sa source dans la xénophobie suggérée par ce pigiste de pacotille, elle est directement liée aux résultats produits par l'Union Européenne et sa ligne idéologique basée sur l'anal continental et le sans-frontiérisme tiers-mondiste.

Le parlement européen des fiertés

L'immigration massive est effectivement responsable d'énormément de problématiques, la principale étant la dilution culturelle par métissage dont la finalité mène à la perte de notre identité. C'est précisément contre cette catastrophe aux conséquences irréversibles que se battent les nationalistes.

Quelque chose de fondamental va cependant se retourner, en Suisse, en Europe, en Asie, dans le monde entier. Vous verrez qu’il va suffire d’une poignée d’années pour que les immigrés, aujourd'hui désignés comme le problème principal, redeviennent l'indispensable solution. Je dis «redeviennent», parce qu’il suffit d'observer l’histoire économique pour remarquer que la réussite, aussi bien aux Amériques qu’en Suisse ou ailleurs, a souvent été accompagnée de fortes immigrations, forcées ou volontaires, dans ces pays qui prospéraient. On voudrait nous faire avaler que c’est cette prospérité qui était et demeure l’aimant attirant les «populations étrangères». Parce qu’on ne veut guère admettre que le contraire est tout aussi vrai: sans ces immigrations, le succès économique n’eut pas été au rendez-vous.

Chri-chri la praline veut observer l'histoire économique, soit. Commençons par celle des États-Unis d'Amérique :

Les États-Unis ont cela d'original qu'ils ont été fondés par des immigrants. Les premiers colons furent anglais, espagnols, français et néerlandais.
[...]
Ces colons furent vite rejoints, à partir des années 1680, par des millions d'Écossais, Irlandais, Allemands, Français, Hollandais, Italiens, Russes, Polonais, Scandinaves, Grecs, Chinois, Japonais, Africains, et Sud-Américains ; si bien que les États-Unis forment une véritable mosaïque multiculturelle

Il y avait effectivement des Africains dans le lot, reconnus notamment pour leur expertise en récolte de coton. De tout grands spécialistes.

Le secret d'une économie florissante

Observons maintenant celle de la Suisse :

Dès les années 1950, une importante immigration est rendue nécessaire de par la pénurie de main d'œuvre suisse et pour la réalisation des grands chantiers (tunnels, barrages et autoroutes, ainsi que construction en général). Pour leur part, les migrants quittent majoritairement leurs pays d'origine pour subvenir à leurs besoins. Cette immigration sera tout d'abord italienne, puis plus tard espagnole et finalement portugaise.

Comme tous les pays cités souffrent d'une démographie en berne, j'imagine que notre brillantissime journaliste pense aux Afghans et aux Érythréens lorsqu'il parle de « l'indispensable solution » au succès économique de demain...

Reprenons l'article.

Or qu’observe-t-on? Une incroyable accélération du vieillissement mondial, particulièrement violent et soudain en Asie, où 8% de la population était âgée de plus de 60 ans en 2000: ils seront 25% en 2050. Baisse de la natalité (au point que même la Chine voit sa population chuter) dans nombre de pays, Thaïlande ou Vietnam au hasard, qui n’ont même pas eu «le temps de devenir riches» écrivait «Le Monde», au contraire du Japon, englué déjà et où la protection sociale et le système de santé ont bien du mal à suivre.

C'est bien le seul passage où l'auteur fait preuve de lucidité.

Pour tenir, dans toutes ces régions, les solutions rejoindront vite les nôtres, c’est déjà commencé. Augmentation de l’âge de la retraite, et des budgets sociaux et de la santé qui vont là-bas aussi exploser et tout dévorer si l’on ne trouve pas vite des millions de jeunes bras pour travailler et payer des cotisations. La bataille engagée pour faire venir les «bons immigrés» – tout un programme – partout dans le monde, en Europe, en Chine, en Inde, aux États-Unis, au Moyen-Orient, en Amérique du Sud, dans certaines parties de l’Afrique et en Suisse aussi, va devenir totale et urgentissime. Il va falloir en Europe cesser de pérorer sur ce que l’immigration peut nous prendre pour réfléchir et inventer un retournement complet du paradigme, et pas seulement auprès de la droite nationaliste. Séduire, diront-ils tous, sinon nous serons tous de plus en plus vieux, et de plus en plus pauvres.

Lui qui a tant bossé, Christophe mérite de partir en Thaïlande profiter de sa retraite dont le financement doit être assuré par des millions de travailleurs marrons efficaces et productifs. Et qu'importe s'il arrive parfois, souvent même, qu'ils prennent des vies européennes, tant que la croissance économique est au rendez-vous.

Nous autres nationalistes plaçons les intérêts de la communauté avant ceux des individus. La protection de notre identité et de notre intégrité passeront toujours avant les performances d'un indicateur tel que le PIB, n'en déplaise aux libéraux dégénérés.

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