Le Parlement envoie bouler la CEDH et la condamnation de la Suisse pour inaction climatique

Les vieilles boomeuses en PLS

Le Parlement envoie bouler la CEDH et la condamnation de la Suisse pour inaction climatique

Quand le Parlement adopte de bonnes déclarations, l'honnêteté nous oblige à le dire.

20min.ch

Le jugement de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), condamnant la Suisse pour son inaction climatique ne passe pas au parlement. Après le Conseil des États la semaine dernière, le National a adopté à son tour, mercredi, par 111 à 72, une déclaration qui précise que la Suisse ne doit pas lui donner suite, «étant donné que ses efforts passés et actuels en matière de politique climatique remplissent les exigences en termes de droits humains qui sont formulées dans l'arrêt».

Rappelons que, le 9 avril dernier, les juges de Strasbourg avaient condamné pour la première fois un État, la Suisse, pour violation de la Convention des droits de l’homme en raison de son inaction climatique, cela à la suite d'une plainte de l'association des Aînées pour le climat.

Nous avions traité cette affaire dans un article dédié.

Des vieilles boomeuses font condamner la Suisse à la CEDH
Vite, EXIT

Nous rappelions les faits suivants :

À eux trois, la Chine (33%), les États-Unis (13%) et l'Inde (7%) sont responsables de plus de la moitié du total des émissions CO2.
Quant à la Suisse, elle émet 1.3% du total des émissions de l'Europe des 27 qui, elles, se montent à 7% du total des émissions mondiales de CO2. Par rapport à l'ensemble du globe, les émissions de la Suisse sont donc inférieures à 0.1%...
Au National, le débat a tourné à un duel gauche-droite. Avec d'un côté l'UDC et le PLR qui accusaient la CEDH de violer le principe de la séparation des pouvoirs. «Quand un pouvoir empiète ainsi sur la compétence d'un autre, ça porte un nom: on peut appeler ça un coup d'État» a lancé Jean-Luc Addor (UDC/VS). Qui a en passant a estimé que les Aînées du climat étaient «juste des boomeuses qui prétendent refuser à nos enfants les conditions de vie dont elles ont profité toute leur vie». Un avis partagé par Michael Graber (UDC/VS), qui a évoqué, lui, «des personnes qui ont un peu trop chaud en été»...

Le capitaine Addor a su trouver les bons mots. Ce sont effectivement de grosses boomeuses suffisamment aigries pour jouir du sabotage de la vie des générations suivantes et trop égoïstes pour n'avoir comme moteur d'action que leur bien-être personnel.

La situation s'est d'ailleurs tellement dégradée que même les jeunes se soucient davantage de leur pouvoir d'achat que du climat.

Il faut vraiment n'avoir rien d'autre à foutre et des sous de côté pour se préocupper d'un sujet aussi anecdotique dans le contexte suisse.

Pour le PLR, la Convention européenne des droits de l'homme ne contient aucun droit à un environnement sain. «L'article mis en œuvre, c'est l'article 8, qui prévoit le droit au respect de la vie privée et familiale. Tirer de ce droit-là une obligation pour les États d'adopter une politique climatique, c'est de la surinterprétation», a renchéri Philippe Nantermod (PLR/VS). «Ce que la CEDH fait dans ce jugement, c'est demander à un État membre de modifier sa politique. Ce n'est pas son rôle.»

Lorsque la justice se mêle de politique, l'État est finit. Tournicoton à raison.

Si vous ne savez pas d'où vient le surnom de Philippe Nantermod, nous vous invitons à relire cet article.

Christian Lüscher dans la sauce pour des propos sexistes et racistes
C’est très drôle

La gauche, fidèle à sa tradition antinationale, voulait à tout prix accepter la condamnation de la Suisse, glorifiant une institution supranationale tout en invoquant les sempiternels totems démocratiques.

Du côté du PS, des Verts et des Vert'libéraux, on était opposé à la Déclaration. «La Suisse aime jouer un rôle de pionnier dans le développement des droits de l'homme. Avec cette déclaration, nous faisons exactement le contraire», a relevé Li Martin Min (PS/ZH).

Pour cette élue socialiste à tendance d'extrême gauche, la Suisse devrait accepter d'être condamnée, non pas parce que nous serions un danger pour la planète, mais par amour de « jouer un rôle pionnier dans le développement des droits de l'homme ». Je serais d'avis d'envoyer Li Martin Min pour un petit stage de remise en forme idéologique en Chine, là où sont ses racines.

«Un rejet de l'arrêt pourrait avoir des conséquences négatives sur la crédibilité internationale de la Suisse, mais aussi de la CEDH. Cela pourrait encourager d'autres États à ignorer également ses arrêts, ce qui affaiblirait la protection des droits de l'homme dans son ensemble», a tenté en vain Beat Flach (Vert'lib/AG).

Rappelons que le Conseil fédéral a six mois pour se prononcer face à cet arrêt. Le ministre de la Justice Beat Jans a promis une réponse en août.

Ce ne serait pas la première fois qu'un État refuse une condamnation. La Hongrie ou la Pologne ont déjà été condamnées plusieurs fois sans que cela ne change quoi que ce soit, si ce n'est toucher moins de subventions européennes.

Dans ce cas précis, c'est plutôt la CEDH qui a perdu en crédibilité en outrepassant son rôle et plongeant tête la première dans la fosse à purin idéologique de la secte réchauffiste.

Tamedia a réalisé un sondage auprès de la population concernant cette affaire. Dans leur grande majorité, les Suisses estiment que les juges de la CEDH prennent beaucoup trop la confiance.

Le peuple pense aussi qu'il est temps d'envoyer les boomeuses à l'origine de cette condamnation en maison de retraite.

Maintenant, j'ai hâte de connaître le point de vue du Conseil fédéral.

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