Le Parlement suisse, une véritable taverne d'ivrognes

Boire pour oublier sa traîtrise

Le Parlement suisse, une véritable taverne d'ivrognes

C'est exactement cela, la démocratie parlementaire : une immense beuverie permanente.

20min.ch

Plus de 250'000 personnes sont dépendantes de l'alcool en Suisse, selon l'OFSP. Mais souvent le sujet est tabou. Un tabou que veut briser le projet substanzielles.ch en donnant anonymement la parole aux personnes concernées. Parmi ces dernières, un conseiller national, qui témoigne sous le pseudo de Thomas, 49 ans. Et il évoque un alcoolisme généralisé au Parlement.

L'élu n'hésite pas à balancer: «Il y a de gros alcooliques. Tout le monde le sait. Et par ''tout le monde'', j’entends tous mes collègues du Conseil, du secrétariat, des services parlementaires, les employés du Palais fédéral, l’administration, les journalistes... Mais personne n'en parle.»

Ces souillasses élues sont censées voter des lois pour le bien du peuple. J'imagine qu'à force de se biturer, leur capacité de discernement n'est plus affectée.

Lui-même, qui estime ne pas faire partie des gros buveurs à Berne, reconnaît boire cinq à six fois par semaine, «en raison de nombreux rendez-vous en soirée». Ce qui situe sa consommation déjà dans une «fourchette problématique», selon les critères de l'OMS, souligne-t-il.

Ses dires sont-ils exagérés? Non, admet la conseillère nationale Andrea Zryd (PS/BE), qui, elle, n'aime pas l'alcool. «Je suis contente que quelqu'un en ait parlé. Le fait que cela ne soit possible que de manière anonyme en dit d'ailleurs long», estime-t-elle. «On consomme énormément d'alcool pendant les sessions», reconnaît-elle. Et la bière et le vin sont déjà de mise dès midi. «À la Galerie des Alpes (ndlr: le restaurant du Palais fédéral), on boit presque à toute heure de la journée. Ceux qui ne le font pas sont jugés exotiques», selon elle.

On peut spéculer sur les raisons de cet excès d'alcool entre joies et détresses. Cependant, ces catégories sont subjectives et pour éviter tout malentendu, classons-les d'après notre propre prisme politique.

Joies

Personne en Suisse ne veut du concours non-binaire, si ce ne sont les gauchistes et l'UDC genevoise. Une bonne raison de picoler.

Je ne sais plus au combientième verre j'en suis pour célébrer le verdict du procès des policiers lausannois ayant éteint Mike le camé, le George Floyd suisse d'après les bons mots du camarade Helvète Solide.

Détresses

Les finances publiques connaissent un passage sombre qui n'est malheureusement pas prêt de s'éclaircir. Buvons pour oublier cette gestion médiocre.

À peine livrés des États-Unis qu'il faut déjà payer la mise à jour des avions F-35. Noyons notre chagrin d'être ainsi couillonés par nos alliés occidentaux.

Des dires confirmés par son collègue Marc Jost (PEV/BE), membre de la Croix-Bleue. Ce qui le dérange surtout lui, c'est que lors des apéritifs et réceptions, on ne propose souvent que très peu de boissons sans alcool - ce qu'il attend pourtant des autorités, des associations et des lobbyistes, dit-il. Et d'avouer à son tour devoir veiller à ne pas consommer de manière excessive à Berne, puisqu'il aime bien une petite bière ou un verre de vin.

C'est bien normal. Imaginez un apéro avec des boissons sans alcool. Quel ennui, quelle tristesse...

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