Les médias romands les plus gauchisants dans la fiente financière
C’est Noël avant l’heure
Nous approchons des fêtes de fin d’année et le Seigneur a jugé bon de nous envoyer un signe d’espoir régénératif.
Les temps sont durs pour les médias romands. La RTS a pris connaissance de la suppression de plusieurs postes au sein de Tamedia, de réductions de taux de travail à Heidi.news et de baisses de salaire au journal Le Courrier.
Comment expliquer cette morosité? D’abord par l’érosion des abonnements et des recettes publicitaires. S’y ajoutent les conséquences économiques de la pandémie et une vague de désabonnements du lectorat covido-sceptique. On constate aussi un délaissement des médias depuis le début de la guerre en Ukraine. L’inflation joue également un rôle, avec l’augmentation du prix du papier et de l’électricité.
Lorsque la dissonance cognitive devient trop importante entre la vision du monde proposée par des bobos pédants à col roulé et la réalité observable, les gens se détournent de ceux qu’ils considèrent dorénavant et à juste raison comme des menteurs pathologiques.
Pathologiques, car ces derniers croient sincèrement à leur modèle de société utopique en train de se casser la gueule sous les yeux médusés de tous ceux qui se sont laissé convaincre par un projet aussi contraire aux lois naturelles que ne l’est cette démocratie égalitaire héritée de 1945.
L’audience numérique semble, elle, se maintenir, mais sans grandes retombées économiques. Les médias peinent à augmenter le nombre de leurs abonnements web.
Le Courrier vient ainsi de lancer une grande campagne d’abonnement pour y remédier, sans obtenir le succès espéré. Les 35 employés du journal renonceront à la moitié de leur 13e salaire cette année.
Je bois du petit-lait. Ces chiens de Pavlov nous avaient traités de néo-fascistes, prêtant du crédit aux élucubrations de sent-la-pisse en crise de paranoïa aiguë.
Le rachat d’Heidi.news par Le Temps, financé par la Fondation Aventinus (elle-même propriétaire du Temps), avait suscité beaucoup d’espoirs. Mais la désillusion est grande au sein du média spécialisé dans les questions scientifiques. Il doit aujourd’hui économiser près de 500’000 francs. Plusieurs employés ont été contraints de baisser leur taux de travail et la direction rabote son salaire. Plusieurs journalistes seront également transférés vers Le Temps en 2023.
Au sein de la rédaction, on parle d’une véritable hécatombe pour un média encore en phase de lancement et d’une décision abrupte. Le Temps, en revanche, n’est pas concerné par ces coupes budgétaires.
Les zététiciens militants prétendument journalistes de la cellule de fact-checking Heidi.news retirent leurs pompes et retroussent les ourlets de leur falzar en velours, tant les trombes de leurs larmes amères inondent leurs mollets rachitiques. Un pur régal.
La Fondation Aventinus a refusé de répondre sur l’origine de cette restructuration. Elle renvoie aux deux titres, assurant qu’ils agissent en toute indépendance. Or, selon les informations de la RTS, il s’agit toutefois bien de la décision d’Aventinus.
Et ce ne serait pas par manque de moyens. En effet, la RTS a également été informée que le donateur majoritaire d’Aventinus n’a pas baissé sa contribution, bien au contraire.
Lorsque l’on vend son âme à la finance, il ne faut pas s’étonner que cette dernière vous remercie chaleureusement en vous traitant comme le dernier des tampons usagés abandonnés au pied d’un arbre mal entretenu aux abords d’une route qui dégage une vieille odeur d’urine, non loin d’une prostituée slave harcelée par un client maghrébin.
Du côté de Tamedia, le plan d’économies annoncé en 2020 ne porte pas bien ses fruits. L’entreprise confirme à la RTS que 3,9 équivalents plein temps (EPT) seront supprimés au niveau romand. Le magazine économique Bilan serait le plus affecté.
Et ce n’est que la pointe de l’iceberg, selon les partenaires sociaux, car c’est sans compter les stages et contrats non renouvelés, ainsi que les départs à la retraite non remplacés.
Moins de fines fleurs du journalisme issues de la bobocratie urbaine et moins de boomers antifa perpétuellement hantés par le spectre d’Adolf Hitler dans les rédactions, voilà une perspective qui me ravit et que je valide à 100%.
Au-delà de la conjoncture difficile, certains employés dénoncent la contribution imposée aux frais généraux de Tamedia, qu’ils jugent trop élevée, et de ne pas être associés aux grandes réflexions structurelles du groupe.
Une réflexion qu’entreprendra de son côté Le Courrier l’année prochaine pour tenter d’assurer sa propre préservation.
Tamedia, ennemi juré de l’esprit critique de la jeunesse suisse, poursuit sa dégringolade vers l’Hadès, là où est sa place, aux côtés de la Pravda.
Toute la rédaction de La Hallebarde a hâte d’aller valser sur la fosse commune de tous ces organes de propagandistes sidérés par l’incrédulité de leurs lecteurs.