Les Polaks prêts à recevoir des armes nucléaires sur leur sol
Ils feraient mieux de s'occuper de leurs champs de patate
Lorsqu'il est question de semer les graines de la catastrophe en Europe, les Polonais ne déçoivent jamais.
La Pologne est prête à accueillir des armes nucléaires si l'OTAN décide de déployer ces armes face au renforcement des armements de la Russie en Biélorussie et à Kaliningrad, a déclaré le président Andrzej Duda dans une interview publiée lundi.
"Si nos alliés décident de déployer des armes nucléaires sur notre territoire dans le cadre du partage nucléaire, pour renforcer le flanc est de l'OTAN, nous sommes prêts à le faire," a déclaré Duda.
On pouvait s'y attendre, les Russes ne sont pas très emballés par cette initiative.
La Pologne, membre de l'OTAN et fervent partisan de l'Ukraine, partage une frontière à la fois avec l'enclave de Kaliningrad en Russie et avec la Biélorussie, alliée de Moscou.
Ce président s'engage corps et âme pour faire de son pays le futur cœur d'un champ de bataille nucléaire. Cette logique m'échappe.
À sa place, j'aurais plutôt tendance à rechercher une solution de paix avec la Russie afin d'éviter la destruction de mon pays. Enfin bon, peut-être suis-je trop pleutre en plaçant les intérêts de mon peuple avant ceux de Washington.
Duda a fait ces commentaires dans une interview avec le journal polonais Fakt, à la suite de sa visite à New York, où il a discuté de la situation en Ukraine avec l'ancien président américain Donald Trump.
Il a également mentionné que les discussions sur la coopération nucléaire entre la Pologne et les États-Unis se poursuivaient depuis un certain temps.
En effet, le vieillard conservateur à moumoute semble être sur la même longueur d'onde que l'enragé de Varsovie.
"La Russie militarise de plus en plus Kaliningrad. Récemment, elle a déplacé ses armes nucléaires en Biélorussie," a ajouté Duda.
En juin 2023, le président russe Vladimir Poutine a confirmé que la Russie avait envoyé des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, qui partage des frontières avec l'Ukraine et la Pologne.
Lors du dernier sommet de l'OTAN à Vilnius, les alliés se sont engagés à "prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la crédibilité, l'efficacité, la sûreté et la sécurité de la mission de dissuasion nucléaire."
La situation devient de plus en plus dangereuse. Heureusement que la Suisse neutre et impartiale organise des conférences pour la paix.
Ce n'est pas parce qu'elle a omis d'y inviter les Russes que leur ministre des Affaires étrangères ne doit pas la considérer à sa juste valeur.
Salaud de Sergeï !