Les Suisses de l'étranger veulent faire payer un max de redevance au peuple
Pour qui se prennent-ils ?

Les gauchistes de l'étranger tiennent absolument à maintenir « l'offre journalistique » de la SSR.
La «Cinquième Suisse» s'oppose à l'initiative sur la réduction de la redevance radio-TV, qui réduirait la qualité de l'offre journalistique, essentielle pour l'exercice de leurs droits démocratiques. Leur rejet est compréhensible: ils sont exonérés de... https://t.co/q463xngy5h
— Blick | fr (@Blick_fr) July 13, 2024
Leur soutien aux médias est sans faille, et c'est bien normal puisque, contrairement à leurs concitoyens restés en terres helvétiques, ils sont exonérés de la redevance Serafe.
En 2015, leurs voix ont fait pencher la balance en faveur de la loi fédérale sur la radio et la télévision (RTVG). Alors que les Suisses la refusaient à 49.9%, les Suisses de l'étranger étaient 65.7% à se mobiliser pour imposer une taxe à tous les ménages, avec ou sans poste de télévision, afin que tous jouissent du bonheur de financer la propagande d'État.
Pareil en 2022 lors de la votation sur la loi fédérale sur un train de mesures en faveur des médias. Ils étaient 62.1% à vouloir les subventionner contre 45.2% pour le reste des Suisses. Heureusement, leur poids n'a pas permis de la faire passer.
L'initiative pour la réduction de la redevance inquiète les ennemis du peuple.

Pour la contenir, le Conseiller fédéral Albert Rösti a pris les devants en proposant une baisse de 10% à horizon 2029, soit passer de 335 à 300 francs, ce qui lui permettra ensuite de combattre les initiants en expliquant qu'une taxe inférieure détruirait le service public, argument qui fait mouche auprès de la masse énorme de boomers hypnotisés par le petit écran.
La facture Serafe baissera bel et bien à 300 fr. dès 2029 https://t.co/fIqN7AC79x
— 20 minutes (@20minutesOnline) June 19, 2024
Ces Suisses de l'étranger sont d'énormes bobos qui ne subissent pas les conséquences de leurs votations. Ils avaient par exemple refusé la loi sur l'immigration de 2014 à 68.3%, craignant les foudres de Bruxelles.
En quoi ces gens devraient-ils bénéficier des mêmes droits politiques alors qu'ils ne vivent même pas sur le territoire ?
De plus, ils acceptent systématiquement toutes les initiatives sur le climat qui n'ont d'autres cibles que le pouvoir d'achat de la classe moyenne. Entre autres, ils avaient accepté la loi sur le CO₂ à hauteur de 72.2%, ce qui représente une différence de plus de 24 points par rapport au reste des Suisses qui l'avaient refusée.
Ils sont en osmose parfaite avec les adorateurs de cramias.

Seule l'UDC est hostile aux médias. Elle a donc décidé de prendre des bonnes initiatives qui les font rager.
L'UDC en fait toujours plus: il veut désormais décerner chaque année le «Prix Résistance» aux citoyens récalcitrants. Pour cette première édition, le parti récompense une Lucernoise qui s'est opposée à la transformation d'une ancienne école en centre...https://t.co/SYeqIquspb
— Blick | fr (@Blick_fr) July 14, 2024
Qui sait, La Hallebarde pourrait un jour gagner le « Prix Résistance ».
Par contre, du côté de l'UDC romande, la déception est à nouveau au rendez-vous. La section genevoise désire ardemment que sa ville organise le concours du sida musical.
Eurosong en Suisse: Contrairement aux autres sections, l’UDC genevoise veut accueillir l’Eurovision https://t.co/iRcGhVaJmM
— 24 heures (@24heuresch) July 9, 2024
Qu'attendre de Genève quand même son parti, censément être « d'extrême droite », plébiscite les maladies vénériennes par le biais du concours le plus sidaïque d'Europe ?
On savait déjà que cette section était infestée des pires traîtres que compte l'UDC Suisse.

Il ne manquait plus que la cerise sur la gâteau. Ou la liqueur séminale dans le fondement.
