L’Union soviétique abusivement décrite comme européenne accentue la censure
Le bolchevisme drapé des oripeaux de la morale
L’URSS n’aura finalement pas été ressuscitée par Poutine, le nostalgique turco-mongole des steppes, mais par des apparatchiks de l’UE.
TikTok, Twitter, Facebook ou encore Amazon sont parmi les plateformes en ligne à avoir indiqué compter plus de 45 millions d’utilisateurs dans l’Union européenne, un seuil qui les soumettra à des règles européennes plus strictes. L’UE avait donné aux acteurs du net jusqu’à vendredi pour transmettre leur nombre d’utilisateurs actifs par mois, dans le cadre du règlement sur les services numériques.
Cette nouvelle législation est destinée à mieux lutter contre la désinformation et les discours haineux, et oblige les grandes plateformes à rendre des comptes sur leurs algorithmes, qui déterminent ce que voient les utilisateurs. Dès l’été prochain, elle contraindra notamment les plus grands acteurs à se faire auditer à leurs frais par des organismes indépendants.
Nous aimerions bien voir la gueule de ces «organismes indépendants». Et dire que nombreux étaient les droitards à se réjouir du rachat de Twitter par Elon Musk… Enfin bon, cela aura permis à pas mal de monde de prendre conscience que ce n’est pas parce que vous êtes plus puissant financièrement que des George Soros ou des Bill Gates que vous pouvez vous permettre d’outrepasser les limites fixées par les globalistes.
Desserrer un peu l’étreinte, certes, c’est de bonne guerre, même si cela fait grincer des dents jusqu’à encourager nos services publics à développer, avec les revenus de la redevance, des safe-space en ligne pour gauchistes en crise de mal-être.
Mais permettre que la sainte démocratie et l’ensemble du système soient remis en question sous prétexte de libertarianisme, c’est totalement hors de propos.
Les «très grandes» plateformes en ligne, auxquelles s’appliquent les obligations plus contraignantes, sont celles qui comptent plus de 45 millions d’utilisateurs actifs dans l’UE. La Commission européenne pourra leur infliger des amendes allant jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires mondial, voire une interdiction d’opérer dans l’UE, en cas d’infractions graves répétées.
Celui qui osera braver ces lois et défier la toute-puissance de l’ordre établi par la finance internationale verra son porte-monnaie se faire plus que sévèrement maraver. Si cela ne suffit pas il sera carrément cancel, lui et son réseau de fascistes haineux, qu’importe si ce dernier compte des centaines de millions d’abonnés.
La plupart sont des géants américains: Google Search (332 millions d’utilisateurs), YouTube (401,7 millions), Facebook (255 millions), Instagram (250 millions), Twitter (100,9 millions), Bing (107 millions). Et le géant chinois TikTok a révélé, vendredi, avoir 125 millions d’utilisateurs dans l’UE.
Certaines plateformes, comme Amazon, Pinterest ou Apple Store, se sont contentées d’indiquer qu’elles étaient au-dessus du seuil les qualifiant de «très grandes plateformes», sans préciser leur nombre exact d’utilisateurs. À l’inverse, Spotify, OnlyFans et Tinder ont assuré être en dessous.
«Certaines plateformes se contentent de dire qu’elles sont en dessous du seuil. Ce n’est pas suffisant. Un chiffre est un chiffre», a réagi un porte-parole de la Commission européenne, Johannes Bahrke. «Nous appelons les plateformes qui ne l’ont pas encore fait à publier leurs chiffres rapidement.»
Le gros problème, c’est qu’aucune plateforme n’est européenne.
À titre personnel, j’embrasse le progrès technologique et rejette la tendance passéiste dont certains droitards n’arrivent pas à se départir. Ceci traduit une peur de l’inconnu ou une intuition totalement fondée sur l’utilisation détournée de ces produits de la modernité.
Cependant, lorsque nous aurons pris le pouvoir et assaini la société jusqu’à ses profondeurs, je suis convaincu que chacun profitera d’un réseau social européen au code source totalement transparent fait pour faciliter la vie de tous sans maintenir quiconque prisonnier d’une geôle virtuelle.
En résumé: pour une civilisation élitiste à la pointe du progrès technique dépourvue des tares issues du gauchisme.