L’Allemagne râle car la Suisse lui refourgue des migrants sous le manteau
Das ist nicht sehr demokratisch
L’ingratitude de nos voisins germains me laisse sans voix.
Chaque semaine, près de 700 migrants débarquent à Buchs, dans le canton de Saint-Gall. La plupart sont originaires du Maghreb, d’Afghanistan ou d’Inde. Mais la Suisse ne les intéresse pas: ils veulent simplement la traverser pour aller plus loin. Une situation qui fâche l’Allemagne, car la Suisse les laisse poursuivre tout simplement leur route.
Chaque semaine, des centaines de neurochirurgiens, d’astrophysiciens et docteurs en mathématiques venus des quatre coins du monde tous plus exotiques les uns que les autres débarquent à Saint-Gall. Plutôt que de rester pour dynamiser notre économie tout en devenant incollables sur la légende de Guillaume Tell, ces érudits nous snobent pour préférer le pays de Goethe. Sans doute préfèrent-ils la poésie allemande.
Ce week-end, la NZZ am Sonntag titrait « L’Allemagne critique vivement la Suisse », en citant un porte-parole de l’Office fédéral allemand des migrations, qui accusait Berne de ne pas appliquer les accords de Dublin en matière de procédure d’asile.
Pourquoi les Allemands se plaignent-ils de ce don exceptionnel que nous leur faisons? L’invocation des accords de Dublin est en soi un aveu d’exaspération injustifié compte tenu du caractère semi-divin des individus qui souhaitent venir magnifier l’Europe.
Selon la conseillère fédérale Karin Keller Sutter, le titre du journal alémanique aurait même étonné Nancy Faeser, la ministre fédérale de l’Intérieur de l’Allemagne, explique-t-elle mardi dans le 12h45. Avant de se justifier: « Parfois, les personnes qui viennent en Suisse ne déposent pas de demande d’asile. (…) Et on ne peut pas les empêcher de poursuivre leur voyage, parce qu’on ne peut pas les retenir ou les enfermer. »
Bien sûr que si, nous pouvons les forcer à déposer une demande d’asile dans notre pays. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi les autorités suisses laissent filer de pareilles opportunités pour la pérennité de notre pays. C’est une chance inespérée pour payer les retraites des boomers dont nous, les jeunes suisses, ne bénéficierons jamais.
Par ailleurs, actuellement, les procédures d’asile ont tendance à être accélérées et Berne cherche à transférer les demandeurs d’asile plus rapidement vers les cantons.
Dans les centres fédéraux d’asile, qui sont surchargés, la situation est préoccupante. L’Organisation d’aide aux réfugiés se réjouit donc de l’actuelle activation du régime d’urgence, tout en appelant à la vigilance. « Nous nous inquiétons qu’avec les étapes d’accélération supplémentaires, la procédure d’asile et les décisions d’asile en pâtissent et que de mauvaises décisions soient prises », explique la directrice de l’organisation Miriam Behrens.
Sachons nous réjouir avec l’organisation d’aide aux réfugiés de la ventilation de tous ces futurs ingénieurs en cybersécurité qui pourront télétravailler depuis leur appartement de campagne.
« La protection prévue par le droit d’asile reste bien entendu valable. Une procédure accélérée ne signifie pas une mauvaise procédure », rassure Karin Keller-Sutter.
Reste une autre problématique, celle du statut S accordé aux réfugiés ukrainiens. Une sous-commission du Parlement s’en préoccupe ces jours-ci.
Le gros problème dans cette histoire, ce sont les gopnitsa ukrainiennes bourrées à moitié illettrées qui squattent les rues des villes romandes pour vendre de la coke et qui harcèlent sexuellement les hommes lorsque la nuit tombe.
L’Allemagne devrait s’estimer heureuse de bénéficier d’Afghans et de Maghrébins, elle y gagne clairement au change.