Orban chie allégrement sur l’UE depuis Zürich
Du populisme bien compris
Au moins, avec Viktor, on rigole.
Le président hongrois Viktor Orban a tenu un discours à Zurich, mercredi, invité par le magazine Weltwoche, proche de l’UDC. Le chef d’Etat populiste a critiqué une nouvelle fois l’Union européenne (UE) et déconseillé la Suisse d’y adhérer.
Le lien négatif que le pigiste cherche à susciter entre Orban et UDC n’est pas très convaincant.
«Ce que nous voyons aujourd’hui dans l’Union européenne fait mal. Je le dis plein d’amertume», a déclaré le président hongrois. Et d’ajouter qu’il ne pouvait que déconseiller à la Suisse d’adhérer à une UE «pleine de bureaucrates au lieu de politiciens».
Plus exactement «une UE pleine de bureaucrates HOMOSEXUELS». En effet, l’intergroupe LGBT, le lobby chargé de propager la variole du singe dans tous les pays du continent, est le plus grand intergroupe au sein du parlement européen.
Des milliards de francs destinés par l’UE à Budapest, notamment dans le cadre du fonds de cohésion, sont bloqués par Bruxelles en raison du manque d’indépendance de la justice et des universités hongroises face au pouvoir et à cause d’une loi hongroise discriminatoire à l’égard des personnes LGBT +.
Le manque d’indépendance des universités concerne notamment les facultés d’art dramatique et cinématographique. En gros, des sales gauchiasses ont été privés d’abreuver la société hongroise de productions culturelles dégénérées.
Concernant la discrimination des personnes LGBT en Hongrie, elle est en effet totale. La propagande rectale à l’égard des mineurs a été interdite et l’amalgame scientifiquement démontré du lien entre homosexualité et pédophilie très justement rappelé. Pourquoi tant de haine?
Dans son discours tenu dans un hôtel de luxe en présence des anciens conseillers fédéraux de l’UDC Ueli Maurer et Christoph Blocher, Viktor Orban a assuré que la Suisse trouverait la Hongrie à ses côtés, si les négociations pour un accord-cadre avec l’UE devaient échouer. Le président a aussi loué la neutralité suisse et les «combattants de la liberté» comme Guillaume Tell.
La neutralité suisse? De quelle neutralité parle-t-il? Celle qui consiste à reprendre aveuglément les sanctions européennes à l’encontre de la Russie ou à qualifier le Hamas d’organisation terroriste? Viktor n'est visiblement pas à la page sur ce sujet.
Mardi, Viktor Orban avait été reçu à Berne par le président de la Confédération Alain Berset et le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis dans le cadre d’une «visite de courtoisie» occasionnée par son invitation par la Weltwoche. Le président hongrois est considéré comme un allié du président russe Vladimir Poutine.
Pour terminer cet article au ton neutre et impartial, une touche de diabolisation vous est offerte en amalgamant Orban et Poutine, grand pourfendeur des valeurs anales de l’UE.
Orban n’est pas parfait, mais c’est de loin le dirigeant européen le plus lucide et le plus à même de protéger son peuple face aux homosexuels de Bruxelles et aux envahisseurs du tiers-monde.
