Pologne: un soldat meurt planté par un migrant à la frontière biélorusse

C'est la faute au dictateur Lukachenko

Pologne: un soldat meurt planté par un migrant à la frontière biélorusse

Le 28 mai dernier, un soldat polonais s'est fait assassiner par un migrant à la frontière biélorusse.

Traduction

Le soldat polonais de 21 ans, Mateusz Sitek, est décédé hier après avoir été poignardé à la poitrine en arrêtant un groupe de migrants illégaux tentant de franchir le mur frontalier avec la Biélorussie.

Repose en paix, héros de la Pologne.

Je suis bien évidemment scandalisé que des ennemis de notre race tout droit sortis des tréfonds de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan soient en mesure de transiter librement par la Biélorussie pour ensuite pénétrer dans l'espace Schengen. Ce laisser-faire du gouvernement biélorusse pourrait être assimilié peu ou prou à l'emploi, par la République française, de troupes coloniales contre l'Allemagne lors des deux guerres mondiales.

D'après le Premier ministre polonais de l'époque Mateusz Morawiecki, le président de la Biélorussie, Alexandre Lukachenko, soutenu par Poutine, mènerait une guerre hybride à l'Union européenne en utilisant les migrants comme une arme. Lorsqu'on prend du recul sur les événements ayant mené à cette situation, on se rend compte que la réalité est légèrement plus complexe.

Des ingérences occidentales de longue date

Depuis 2001, la Biélorussie fait l'objet de plusieurs tentatives de coûts d'État complètement assumées par les États-Unis. Le scénario est toujours le même :

  1. Qualifier le président de dictateur tyrannique
  2. Organiser une campagne de diabolisation
  3. Soutenir la révolution démocratique

La National Endowment for Democracy (NED) est une fondation américaine privée créée par le Juif Allen Wettstein dont le but est de réaliser des coups d'État grâce à des révolutions colorées. D'après ses propres mots :

Une grande partie de ce que nous faisons aujourd’hui, la CIA le faisait clandestinement il y a vingt-cinq ans.

Sans succès, la NED a financé à coup de millions de dollars le Zubr, l'organisation chargée de renverser le gouvernement biélorusse. Cette dernière a mis fin à ses actions suite à la victoire de Loukachenko aux élections de 2010.

À ce sujet, des documents déclassifiés des services secrets biélorusses ont permis de constater que les Polonais et les Allemands, soit deux des pays les plus soumis aux intérêts américains, étaient derrières les manifestations de masse du 19 décembre 2010 à Minsk.

Les élections de 2020 et le jeu trouble des Polonais

On peut tenir cette dernière information pour de la propagande mensongère anti-occidentale. Cependant, en 2020, suite à la dernière élection présidentielle en Biélorussie, l'opposante pro-européenne Sviatlana Tsikhanouskaya avait été accueillie par Mateusz Morawiecki, le fameux adepte de la théorie de la guerre hybride.

Traduction

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki rencontrera la leader de l'opposition biélorusse Sviatlana Tsikhanouskaya mercredi à Varsovie. Ils discuteront de mesures d'aide supplémentaires pour la Biélorussie.

L'aide polonaise à la déstabilisation du régime de Loukachenko pour le compte de l'empire US ne s'arrête pas là. Varsovie est aussi le refuge du média biélorusse en exil NEXTA qui a coordonné les militants lors des manifestations anti-gouvernementales.

Traduction

La Biélorussie demande à la Pologne d'extrader les fondateurs, basés à Varsovie, de la chaîne Telegram populaire anti-gouvernementale NEXTA, alors que les manifestations se poursuivent.

S'ajoutent à ces actes d'hostilité des sanctions européennes grevant son développement économique face auxquelles la Biélorussie est incapable de riposter, puisque lorsqu'elle menace d'utiliser son unique moyen de pression, soit de fermer les gazoducs passant sur son sol, elle se fait rabrouer par la Russie.

L'hypocrisie de l'Occident

Alors qu'elle est toujours prompte à louer les ONG qui se ruent en Méditerrannée pour secourir les embarcations de fortune bourrées d'envahisseurs en provenance des côtes nord-africaines, l'UE hurle à l'invasion dès l'instant qu'un migrant passe par la frontière biélorusse et utilise cette excuse pour sanctionner encore plus durement ce pays.

Dès lors, pourquoi la Biélorussie prendrait-elle à sa charge le rapatriement des migrants qui souhaitent rejoindre l'Europe de l'Ouest dont le patronat et les élites politiques ne font aucun secret de leur immigrationnisme, au point tel que des amendes exorbitantes sont prévues pour chaque envahisseur refusé sur son territoire ?

Les droitards qui dénoncent un complot slave ourdi par des dictatures post-soviétiques pour attaquer l'Europe blanche devraient commencer par reconnaître les ingérences de l'Occident dans un pays qui n'a pour défaut que d'être le voisin de la Russie de Poutler et de vouloir conserver de bonnes relations avec ce dernier.

Ensuite, désigner le véritable ennemi des Blancs européens : nos propres gouvernements à la botte de la finance internationale. Ni la Biélorussie, ni aucun autre pays n'aurait les moyens de déstabiliser l'Europe en instrumentalisant les flux migratoires si nos élites n'étaient pas pétries d'idéologie universaliste antiraciste, et donc fondamentalement antiblanche.

L’épiscopat polonais, la CEDH, l’ONU et la Grève des femmes volent au secours des migrants | Visegrád Post
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