Pologne: un soldat meurt planté par un migrant à la frontière biélorusse
C'est la faute au dictateur Lukachenko

Le 28 mai dernier, un soldat polonais s'est fait assassiner par un migrant à la frontière biélorusse.
Traduction
Le soldat polonais de 21 ans, Mateusz Sitek, est décédé hier après avoir été poignardé à la poitrine en arrêtant un groupe de migrants illégaux tentant de franchir le mur frontalier avec la Biélorussie.
Repose en paix, héros de la Pologne.
The 21-year-old Polish soldier Mateusz Sitek died yesterday after having been stabbed in the chest while stopping a group of illegal migrants trying to break through the border wall with Belarus.
— Visegrád 24 (@visegrad24) June 7, 2024
Rest in Peace Hero of Poland
🇵🇱 pic.twitter.com/lnQobr5HMF
Je suis bien évidemment scandalisé que des ennemis de notre race tout droit sortis des tréfonds de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan soient en mesure de transiter librement par la Biélorussie pour ensuite pénétrer dans l'espace Schengen. Ce laisser-faire du gouvernement biélorusse pourrait être assimilié peu ou prou à l'emploi, par la République française, de troupes coloniales contre l'Allemagne lors des deux guerres mondiales.
D'après le Premier ministre polonais de l'époque Mateusz Morawiecki, le président de la Biélorussie, Alexandre Lukachenko, soutenu par Poutine, mènerait une guerre hybride à l'Union européenne en utilisant les migrants comme une arme. Lorsqu'on prend du recul sur les événements ayant mené à cette situation, on se rend compte que la réalité est légèrement plus complexe.
Des ingérences occidentales de longue date
Depuis 2001, la Biélorussie fait l'objet de plusieurs tentatives de coûts d'État complètement assumées par les États-Unis. Le scénario est toujours le même :
- Qualifier le président de dictateur tyrannique
- Organiser une campagne de diabolisation
- Soutenir la révolution démocratique

La National Endowment for Democracy (NED) est une fondation américaine privée créée par le Juif Allen Wettstein dont le but est de réaliser des coups d'État grâce à des révolutions colorées. D'après ses propres mots :
Une grande partie de ce que nous faisons aujourd’hui, la CIA le faisait clandestinement il y a vingt-cinq ans.
Sans succès, la NED a financé à coup de millions de dollars le Zubr, l'organisation chargée de renverser le gouvernement biélorusse. Cette dernière a mis fin à ses actions suite à la victoire de Loukachenko aux élections de 2010.
À ce sujet, des documents déclassifiés des services secrets biélorusses ont permis de constater que les Polonais et les Allemands, soit deux des pays les plus soumis aux intérêts américains, étaient derrières les manifestations de masse du 19 décembre 2010 à Minsk.
Les élections de 2020 et le jeu trouble des Polonais
On peut tenir cette dernière information pour de la propagande mensongère anti-occidentale. Cependant, en 2020, suite à la dernière élection présidentielle en Biélorussie, l'opposante pro-européenne Sviatlana Tsikhanouskaya avait été accueillie par Mateusz Morawiecki, le fameux adepte de la théorie de la guerre hybride.
Traduction
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki rencontrera la leader de l'opposition biélorusse Sviatlana Tsikhanouskaya mercredi à Varsovie. Ils discuteront de mesures d'aide supplémentaires pour la Biélorussie.
Polish PM Mateusz Morawiecki will meet with the leader of Belarusian opposition Sviatlana Tsikhanouskaya on Wednesday in Warsaw. They will discuss additional aid measures for Belarus.
— Polish Press Agency (@PAP_eng) September 7, 2020
L'aide polonaise à la déstabilisation du régime de Loukachenko pour le compte de l'empire US ne s'arrête pas là. Varsovie est aussi le refuge du média biélorusse en exil NEXTA qui a coordonné les militants lors des manifestations anti-gouvernementales.
Traduction
La Biélorussie demande à la Pologne d'extrader les fondateurs, basés à Varsovie, de la chaîne Telegram populaire anti-gouvernementale NEXTA, alors que les manifestations se poursuivent.
#Belarus asks #Poland to extradite Warsaw-based founders of popular anti-government Telegram channel #NEXTA, as protests continuehttps://t.co/C1Pf5hSr6f pic.twitter.com/5z2rv1X1WN
— RT (@RT_com) November 17, 2020
S'ajoutent à ces actes d'hostilité des sanctions européennes grevant son développement économique face auxquelles la Biélorussie est incapable de riposter, puisque lorsqu'elle menace d'utiliser son unique moyen de pression, soit de fermer les gazoducs passant sur son sol, elle se fait rabrouer par la Russie.
Malgré les menaces de la Biélorussie, Moscou assure que l'Europe sera livrée en gaz https://t.co/P4FHfzixAQ
— La Tribune (@LaTribune) November 12, 2021
L'hypocrisie de l'Occident
Alors qu'elle est toujours prompte à louer les ONG qui se ruent en Méditerrannée pour secourir les embarcations de fortune bourrées d'envahisseurs en provenance des côtes nord-africaines, l'UE hurle à l'invasion dès l'instant qu'un migrant passe par la frontière biélorusse et utilise cette excuse pour sanctionner encore plus durement ce pays.
Dès lors, pourquoi la Biélorussie prendrait-elle à sa charge le rapatriement des migrants qui souhaitent rejoindre l'Europe de l'Ouest dont le patronat et les élites politiques ne font aucun secret de leur immigrationnisme, au point tel que des amendes exorbitantes sont prévues pour chaque envahisseur refusé sur son territoire ?
Avec le pacte sur la migration et l'asile, les États européens se verront imposés une amende de 20 000€ par migrant refusé.
— Groupe Identité et Démocratie - France (@GroupeID_FR) March 22, 2024
Mobilisez-vous à nos côtés contre ce pacte qui amplifiera la submersion migratoire de l'Europe !
👉🏻 https://t.co/kYI5DtJsBr pic.twitter.com/gMqBjTAfS2
Les droitards qui dénoncent un complot slave ourdi par des dictatures post-soviétiques pour attaquer l'Europe blanche devraient commencer par reconnaître les ingérences de l'Occident dans un pays qui n'a pour défaut que d'être le voisin de la Russie de Poutler et de vouloir conserver de bonnes relations avec ce dernier.
Ensuite, désigner le véritable ennemi des Blancs européens : nos propres gouvernements à la botte de la finance internationale. Ni la Biélorussie, ni aucun autre pays n'aurait les moyens de déstabiliser l'Europe en instrumentalisant les flux migratoires si nos élites n'étaient pas pétries d'idéologie universaliste antiraciste, et donc fondamentalement antiblanche.
