Que fait un parlementaire suisse dans une manifestation antifa?

Monsieur le député Molina,

Je vois bien que vous êtes désemparé qu’un groupe de jeunes identitaires (Junge Tat), puisse affirmer des idées qui ne sont pas forcément les vôtres. Vous luttez pour une socialisation de la société par la démocratie.

En légitimant les black blocks et les mouvements antifascistes, qui sont autant antidémocratiques que n’importe quelles autres organisations extrémistes de gauche ou de droite, ne devenez-vous pas le représentant officiel de celles-ci ? N’avez-vous pas autre chose à faire à Berne ?

Pensez-vous réellement que leur idéologie staliniste ne soit pas un danger pour notre société ? Si non, donc vous légitimez tous les meurtres et les massacres commis par l’URSS. 

Ne soyez pas notre Mélenchon national, vous êtes jeune et intelligent. Ne vous perdez pas dans des mouvements où, je pense, vous n’avez pas les codes. Imprégnez-vous du réel si vous souhaitez avoir une expérience positive pour votre politique. Pour l’instant vous me faites penser à une phrase de Jean-Raspail dans le camp des Saints :

«Un morceau de choix de bons sentiments. Une pièce montée d’altruisme. Un chef d’œuvre de pâtisserie humanitaire, fourré d’antiracisme à la crème, nappé d’égalitarisme sucré, lardé de remords à la vanille, avec cette inscription gracieuse festonnée en guirlandes de caramel : mea culpa ! »

Vous avez sûrement un bon fond, Monsieur Molina. Revenez-sur terre ! Le fascisme est fini depuis que Mussolini a été fusillé par les partigiani. Par contre la déconstruction morale et sociétale que vous essayez d’imposer par la pensée unique de la Sainte Religion du parti socialiste arrive à échéance.

Vous voyez autour de vous une certaine rancœur envers votre parti. Le peuple en a marre que vous les traitez d’incultes. Ils en ont marre qu’on falsifie son passé, que l’on essaie de réécrire l’histoire de la Suisse. Les Suisses sont fièrs de leurs racines et n’ont pas votre désobligeance de l’occulté. La Suisse n’est pas raciste comme vous le dites, mais s’occupe d’elle-même avant d’avoir la charité d’aller aider les autres. Le sentiment d’être Suisse ce n’est pas votre individualisme bobo gauchiste zurichois qui se permet de juger mais est incapable de faire ce que vous prétendez être.

Je vous implore de venir voir ce que c’est la réalité, arrêtez-de promettre un monde meilleur car ils ne vous croient plus. Ouvrez les yeux ! Et je finirai par une phrase de Georges Guiscard qui vous définit bien, vous et votre clique : « Les progressistes blancs battent leur coulpe pour faire leur autocritique et rester du côté des gentils, des « alliés » aux minorités, plutôt que de sembler être dans le camp des racistes. Cette servilité ne leur sera d’aucune aide ; la soumission ne paie jamais et il leur sera demandé toujours plus de contrition. »