Que s'est-il passé le 9 novembre 1932?

Pour rétablir la vérité

Que s'est-il passé le 9 novembre 1932?

Visuel de Kalvingrad Patriote dénonçant la tentative de récupération de l'extrême gauche et la gauche

9 novembre 1932 - Analyse de la manipulation de l'extrême gauche

Pour rétablir la vérité sur la fusillade du 9 novembre 1932 à Genève, loin des narrations mensongères des antifascistes et des gauchistes, voici quelques rectifications.

Depuis plusieurs années, antifascistes et autres gauchistes se rassemblent autour d'une pierre commémorative située devant Uni-Mail pour évoquer la fusillade du 9 novembre 1932. Leur révision de l’histoire reste marginale, peinant à convaincre au-delà de leurs propres rangs, mais elle mérite d’être déconstruite en explorant les archives et les travaux d’historiens.

Ceux qui dénoncent aujourd'hui un « massacre » sont les mêmes qui, à l’époque, ont contribué à déclencher les hostilités ayant abouti à cette tragédie. Parmi les victimes, seuls trois étaient affiliés à des mouvements d'extrême gauche, tandis que les dix autres étaient des civils sans engagement politique, simples curieux ou passants pris dans le chaos déclenché par les antifascistes.

L'extrême gauche genevoise a du sang sur les mains et tente de passer du statut d’agresseur à celui de victime. C’est une tactique de manipulation classique chez les bolchéviques : se présenter comme des victimes après avoir initié la violence. Cependant, le peuple genevois n'est pas dupe.

Une image que les gauchistes préfèrent dissimuler : un soldat exhibant son casque endommagé sous l'impact de la violence communiste. (Max Kettel, Centre d'iconographie genevoise)

Contexte

En 1932, Genève est plongée dans des tensions politiques, marquées par des affrontements fréquents entre socialistes, dirigés par Léon Nicole, et nationalistes, représentés par Georges « Géo » Oltramare et l'Union Nationale. La situation s'intensifie après un collage d'affiches par l'Union Nationale accusant publiquement Léon Nicole, pro-URSS, et Jacques Dicker, juif de Kiev naturalisé en 1915, de trahir la Suisse. Jacques Dicker était avocat, il défendait fréquemment les extrémistes de gauche au tribunal, notamment l'anarchiste Lucien Tronchet. Tronchet déclare à propos de Léon Nicole : « Il avait un orgueil maladif, tout ce qui l'attaquait touchait à son orgueil. Mais ce n'était qu'un bagarreur verbal, parce que sa santé n'était pas particulièrement brillante. ». Le physique de ses idées.

Léon Nicole et Jacques Dicker représentaient l'aile extrémiste du Parti Socialiste.

Le 6 novembre, dans un grand élan de démocratie et de liberté d'expression, le Parti Socialiste demande l’interdiction du meeting de l’Union Nationale. Cette requête sera rejetée par le conseiller d’État en charge du département de justice et police, qui déclare : « Le droit de réunion est une chose sacrée et nous ne nous permettons pas d’y toucher. » La presse de l’époque ironisera en reprochant à Nicole et Dicker de réclamer la liberté d'expression lorsqu’elle leur est favorable, mais de la refuser aux autres mouvements. La Tribune de Genève titrera même « Majestés Chatouilleuses ».

Le 7 novembre, le journal socialiste « Le Travail » appelle à la violence et au meurtre en déclarant : « La canaille fasciste essaie de sévir à Genève […] Ces messieurs vont trouver à qui parler ; c’est sans aucun ménagement que nous invitons la classe travailleuse genevoise à les combattre. Nous les combattrons avec les armes qu’ils ont eux-mêmes choisies. »

Le 8 novembre, le pouvoir exécutif de la ville de Genève maintient l’accord de prêt de la salle communale de Plainpalais à l’Union nationale. C’est à ce moment que le Parti socialiste décide d’organiser une contre-manifestation, tout en imaginant diverses options de sabotage (sifflets pour rendre inaudibles les discours, poivre à jeter sur les gendarmes, etc.).

Léon Nicole gonflera les rangs en faisant appel à plusieurs groupuscules d'extrême gauche. Il fera appel aux anarchistes par Luigi Bertoni et son journal « Le réveil anarchiste. ». Peu nombreux, les anarchistes sont seulement 18 à être domiciliés à Genève.

Lucien Tronchet et ses sbires de l'Union des Syndicats genevois seront également sollicités par Léon Nicole. Ces derniers sont connus pour leur violence lors des grèves et manifestations, ainsi que pour l'agression de militants nationalistes. Lucien Tronchet déclare : « J'étais syndicaliste d'abord, avec des convictions anarchistes ; c'est à titre d'appoint que Léon Nicole a fait directement appel à moi, avec un mot, pour que je participe activement avec les gars du bâtiment à cette manifestation, puisqu'on prévoyait un certain grabuge. »

La salle communale de Plainpalais où se déroule le meeting de l'Union Nationale, à l’angle de la rue de Carouge et de la rue Pictet-de-Bock. (Bibliothèque de Genève)

Le 9 novembre, l'armée est mobilisée sur demande du chef de police en raison du manque d'effectifs policiers. L'ER III/1, composée de jeunes recrues sans expérience, est désignée pour cette mission depuis Lausanne.

Soldats en faction sur le Boulevard Carl-Vogt le lendemain de la fusillade. (notrehistoire.ch)

En fin d'après-midi, la tension monte lorsque les premiers manifestants d'extrême gauche attaquent les gendarmes qui restreignent l'accès à la salle du meeting aux seules personnes invitées. Léon Nicole, communiste pro-soviétique, perché sur les épaules d’un militant, excite la foule avec des discours appelant à l'émeute et à la révolution. Ce ne sont pas moins de 7 pages de ses invectives qui seront rapportées à la police par les témoins. Un extrait du discours de Nicole : « On nous accuse de faire la révolution, et bien oui ! Nous la voulons la révolution... Gouvernement pourri, gouvernement corrompu qui soutient des voleurs et des bandits... Vous tiendrez la rue jusqu'au bout... La révolution est une nécessité, à bas le Conseil d'État... Oui, la révolution est internationale et mondiale... Salauds... Vendus... Fumiers, etc. »

Le Journal de Genève y assiste aussi : « Ce qu'il faut maintenant pour répondre aux provocations du gouvernement qui a mobilisé la gendarmerie, la police et l'armée, c'est la révolution. Que cela ne soit pas seulement une révolution genevoise ou une révolution suisse, mais une révolution mondiale. Camarades, à bas le gouvernement aux ordres des Mamelouks, tous debout pour la révolution. » Entre les discours, les émeutiers chantaient l'Internationale.

Le communiste Francis Lebet s'exprime lui aussi et déclare : « Aujourd'hui, il n'y a plus de séparation entre socialistes et communistes, comme l'a dit Nicole, et nous devons tous nous unir pour faire la révolution et cette révolution nous la ferons les armes à la main si c'est nécessaire. Les soviets fêtent leur quinzième anniversaire, nous sommes tous avec eux, vivent les Soviets ! »  Aujourd'hui encore, les gauchistes n'assument pas cette tentative ratée de Putsch et tentent de le réhabiliter en « manifestation pacifique ».

Fusil d'un soldat cassé par les rouges. (Max Kettel, Centre d'iconographie genevoise)

Le meeting de l’UN commence à 20h30, mais l'atmosphère est déjà tendue en dehors de la salle. Les antifascistes attaquent violemment les barrages de police qui sécurisent les accès à la salle. Face à la violence croissante des gauchistes, la gendarmerie appelle en renfort la première compagnie de l'armée suisse sous les ordres du major Perret et du Premier-Lieutenant Burnat, composée de 108 hommes, pour contenir les manifestants et empêcher la situation de dégénérer.

Georges Oltramare au Victoria Hall avec Charles Maurras et Louis Darquier de Pellepoix le 24 septembre 1937. (Wikipedia)

Les militaires sont obligés de traverser la contre-manifestation. Dix-huit soldats sont désarmés par la foule et subissent des dégradations de leur matériel. En grandes difficultés, ils sont confrontés à la violence des militants antifas les plus radicaux, qui attaquent de manière de plus en plus agressive. Les manifestants lancent des pierres et des projectiles, tandis que d’autres se battent au corps à corps avec les soldats.

Les militaires, pris au piège, sont contraints de reculer, se retrouvant acculés contre la façade du Palais des Expositions (actuellement Uni-mail). Leur position est de plus en plus précaire, encerclés et incapables de manœuvrer ou de se dégager. Dans cette impasse, la situation atteint un point de non-retour. Le commandant Burnat témoigne : « Alors nous avons été attaqués. Je suis certain qu'il y avait des groupes de choc organisés, groupes forts de 3 à 5 hommes et agissant tous exactement de la même manière. La foule était autrement très bruyante, mais ne semblait pas réellement hostile. J'ai été frappé d'un coup de matraque sur la nuque et d'un coup de poing américain en plein visage. Mon casque est rabattu sur les yeux puis arraché, j'ai été serré dans les courroies de charge de mon pistolet et de ma sabretache...qui ont fini par lâcher. J'ai été dégagé par un caporal et deux hommes dont l'un m'a passé son Fusil. J'étais étourdi et ensanglanté. ».

Dans les explications officielles présentées par le conseiller d’État F. Martin devant le Grand Conseil après les événements, il est mentionné un coup de feu tiré depuis la foule, qui cependant ne blessera personne. La compagnie, qui se préparait à venir en aide aux hommes du Premier-Lieutenant Burnat, a également essuyé des coups de feu dans le préau de l’école du quai Charles-Page. Le Lieutenant Lier déclare : « On a tiré sur la troupe dans la partie nord de l’école. Un soldat porte une trace de balle sur son casque. On a tiré environ 6 coups de feu. ». D’autres militaires et témoins ont rapporté avoir entendu des coups de feu, ce qui confirme l’hypothèse que les manifestants ont tiré à l’arme à feu.

Plan récapitulant le parcours (fil rouge) des hommes du Premier-Lieutenant Burnat.

Après deux sommations données à l’aide de trompettes, les gauchistes ignorent ou ne prennent pas en compte les sommations. Face à l'inaction de la foule, le Major Perret donne l'ordre d'ouvrir le feu. Les militaires tirent en direction du sol, ce qui provoque des ricochets et intensifie la confusion. Douze secondes plus tard, la panique se propage rapidement dans la foule, qui commence à se disperser dans un chaos total. Le bilan de cette tragédie est lourd : 13 personnes tuées et 65 blessées.

Parmi les victimes, seuls 3 militants gauchistes, contrairement à ce que veulent nous faire croire les antifascistes. Les autres victimes sont des civils, sans lien avec la manifestation.

Du côté des militaires, sur la centaine d’hommes présents, 23 d’entre eux se retrouvent à l’infirmerie de la caserne pour des contusions, hématomes, ecchymoses, os cassés et poivre dans les yeux. Le Lieutenant Renaud signale que des soldats avaient la peau déchirée comme s’ils avaient été blessés par un coup de poing américain.

La vitrine d'une boulangerie qui a subi l'impact de deux balles. (Max Kettel, Centre d'iconographie genevoise.)

Dans la salle communale de Plainpalais, bondée, le service d'ordre de l'Union Nationale distribue des rubans jaunes pour identifier les amis en cas de bagarres. Les discours s'enchaînent devant plus de 2'500 personnes. Les quelques militants gauchistes ayant réussi à s'infiltrer dans la salle seront expulsés manu militari par le SO de l'UN.

Après la fusillade

Après la fusillade, le conseil d'État interdit les rassemblements publics et renforce la sécurité des bâtiments. Léon Nicole et 39 autres militants gauchistes sont emprisonnés à la prison de Saint-Antoine, le président de la confédération évoque la légitime défense de l'armée. Dénoncé, Francis Baeriswyl, membre du Parti Socialiste et ami de Léon Nicole, a reconnu avoir préparé des matraques en caoutchouc et les avoir apportées à la rédaction du journal « Le Travail ». Des armes retrouvées par la police sur place, devant le Palais des Expositions (actuellement Uni-Mail), figureront parmi les pièces à conviction lors du procès. Il s'agit de matraques, de coups de poing américains et de nerfs de bœuf.

Le Conseil fédéral prend la décision d’exclure les communistes de l’administration fédérale : « Quiconque adhère au Parti communiste ou collabore à quelque autre organisation communiste ne peut ni être admis dans les services fédéraux, ni y rester. »

Des blessés de la fusillade du 9 novembre hospitalisés. Le manifestant au premier plan a reçu quatorze balles dans les jambes. Il s'agit de Jules Daviet, militant communiste. Inculpé, il sera condamné à quatre mois de prison en juin 1933 à l'issue des Assises fédérale. (Bibliothèque de Genève)

La purge a également lieu au sein des militants gauchistes. La section genevoise du Parti communiste suisse interdit le drapeau rouge, et le Parti socialiste condamne l'action des communistes, notamment à travers des déclarations de membres tels que Paul Graber, l’un des responsables du Parti socialiste suisse, qui déclare le 22 novembre : « Le pire danger que présentent les communistes, c’est leur appel à la violence, à la manière forte […] Nous venons de traverser des journées qui nous montrent où mène cette tactique. Ça commence par des incitations verbales, ça finit par des fusillades […] L’appel à la violence, à la descente dans la rue […] est la négation de notre programme. »

Le témoin M. Marc Bonnet témoignera : « J’ai suivi la troupe du moment où elle est sortie de la caserne jusqu’au moment où elle a tiré… Tous ces voyous étaient organisés en groupes, 4 ou 5 types parfaitement organisés. J’ai moi-même constaté qu’il se servaient de signes de ralliement. C’étaient des figures inconnues à Genève. ». Ce témoignage est intéressant car il nous permet de confirmer que des éléments perturbateurs étrangers sont venus soutenir l’extrême gauche genevoise.

L'enquête militaire, axée exclusivement sur la troupe, conclut qu'aucune enquête pénale militaire n'est justifiée. La troupe a utilisé ses armes dans l'accomplissement de sa mission, uniquement sous contrainte. Dans le rapport officiel du Département militaire fédéral, le Major Kraft confirme « Il résulte nettement des témoignages que j’ai recueillis que la compagnie Burnat, chargée de déblayer le boulevard du Pont d’Arve a été violemment et grossièrement provoquée : injures, coups de sifflets, tentatives de détourner les soldats de leur devoir et de leur faire abandonner les officiers, officiers et soldats frappés à coup de poing et de pied, avec des instruments de toutes sortes, puis désarmés, poivre jeté dans les yeux de la troupe… Tout a été mis en œuvre pour empêcher la troupe d’avancer et accomplir sa mission. L’impression générale est que cette attaque était concertée et dirigée. Outre le fait que les assaillants étaient munis de poivre et d’instruments contondants, les soldats et les civils déclarent catégoriquement : 1) qu’il y avait dans la rue des civils postés à certains endroits qui donnaient des ordres. 2) que chaque soldat a été entourée brusquement et attaqué par plusieurs manifestants. 3) que la méthode employée pour les soldats a été presque partout la même 4) qu’il a été fait usage de signes de ralliement. La compagnie Burnat a été admirable de discipline, malgré les violences dont elle était l’objet. Complètement submergés, 60 hommes environ se sont retirés par ordre de leur chef sur la place du Palais des Expositions (actuellement Uni-mail), où ils pouvaient encore se défendre sans être entourés de tous les côtés. La foule a continué de serrer ces hommes de près, leur lançant des cailloux et des pavés, les injuriant et les huant. ».

Le Premier-Lieutenant Burnat considère « On ne peut pas reprocher à l’UN d’avoir organisé une manifestation dans un local fermé, pour mettre en accusation Nicole et Dicker, étant donné que ces gens avaient créé depuis des années de violentes bagarres à Genève, traitant les gendarmes d’assassins. Nicole était un tribun qui enflammait les foules avec un verbe extrêmement lent, mais qu’une violence inouïe. Nicole avait créé des bagarres, il devait penser qu’on les lui reprocherait. C’est lui et les anarchistes qui sont responsables.

Les Assises fédérales s'ouvrent le 15 mai 1933 à la Salle centrale de Genève. Après trois semaines d'audiences et le témoignage de plus de 300 personnes, sept accusés, parmi lesquels Léon Nicole, sont condamnés à des peines de prison de 2 à 6 mois de prison.

Le lendemain de l'émeute, une personne retrouve sur place un fragment de boîte crânienne ayant appartenu au communiste Fürst, dont la tête vola en éclat sous les balles de mitrailleuse. (Max Kettel, Centre d'iconographie genevoise)

De nos jours

9 novembre 2015, le syndicat d'extrême gauche UNIA milite pour l’ouverture des frontières et un monde sans identité, tout comme les mondialistes.

De nos jours, et depuis quelques années, les diverses organisations de gauche et d'extrême gauche organisent une commémoration annuelle de la fusillade du 9 novembre 1932, avec une ampleur variable selon les années. Ce rassemblement est devenu un rendez-vous majeur pour l’ensemble de la gauche militante, où elle n’hésite pas à réécrie l’histoire à sa manière pour en faire un outil de récupération politique. Les antifas y voient une occasion de se mettre en avant, en invitant leurs camarades d'autres villes suisses, voire de l'étranger, et de renforcer leurs liens avec des partis du système comme Les Verts et le Parti Socialiste.

En 2021, Luca Califano, membre de SolidaritéS et militant antifa prononce un discours devant la pierre commémorative située devant l’Uni-mail où il évoque le blabla habituel de l’extrême gauche. Au bout de quelques secondes il déclare « Sans compter les groupuscules politiques qui vont aller racailler… euh… matraquer et défoncer les militants de la gauche, des homosexuels et des personnes racisées. Rien que dans notre jeunesse, la jeunesse Solidaires (Groupe jeunes de SolidaritéS), deux de nos militants ont été agressés il y a quelques temps à la sortie d’un bar par 7 militants fascistes. Les fachos sont dans nos rues et il en va donc de notre devoir de lutter dans nos quartiers pour que ces derniers dégagent. (..) Genève restera antifasciste, aujourd’hui on est là pour se rappeler l’énorme sacrifice qui a été fait par les camarades pour la défense de nos libertés. L’événement d’aujourd’hui, il permet de comprendre pourquoi on doit rester dans la rue, pourquoi on ne laissera pas nos quartiers aux fachos donc n’oubliez pas, vive la lutte antimilitariste, vive la lutte antifasciste et surtout No Pasaran ! »

Il faut savoir que quelques mois plus tôt, le petit Luca Califano a eu la bonne idée de se rendre dans un bar fréquenté par des nationalistes avec un pin’s anti-NS. Malgré la présence de ses copains, un nationaliste lui a gentiment enlevé son pin’s antifasciste, Luca dira dans son discours que deux militants de la Jeunesse de SolidaritéS (lui et son ami) ont été agressés par 7 (rien que ça !) militants nationalistes. Luca Califano parle de militants de gauches défoncés par les natios, peut-être par ses camarades femmes ayant un goût prononcé pour la chair de fafs ? Pasaran quand même, même avec vos gonzesses.

Poseur sur instagram, couille molle dans la rue. Luca Califano a bel et bien le physique et le comportement de ses idées.

En 2022, pour les 90 ans de la fusillade, environ 600 personnes ont participé à la manifestation dont de nombreux groupuscules antifas venant de différents cantons suisses et de l’étranger. Plusieurs actes de vandalisme ont été commis durant le cortège de la manifestation sur des commerces du centre-ville.

9 novembre 2022, l’antifa Emilien Clerc faisant joujou avec son tambour en tête du cortège. Leader de l’AFA Genève et secrétaire de BDS Genève, Emilien Clerc est responsable de plusieurs agressions sur des militants nationalistes.

La commémoration organisée par l'extrême gauche a eu lieu à 16h cette année, contrairement aux années précédentes où elle se tenait plus tard. Cet horaire a dû réjouir les militants antifas membres de la Section Grenat (ultras du Servette FC), leur permettant ainsi de se rendre au match de 20h30. Ces derniers jonglent entre leur engagement antifa et leur appartenance à la SG, tout en revendiquant l’apolitisme légendaire de ce groupe de supporters.

Nos guerriers antifascistes se rassemblent aux côtés de partis du système, comme Les Verts et le Parti Socialiste. Ce sont les mêmes partis qu'ils exècrent toute l'année, mais qui votent aussi en faveur de subventions pour des « associations culturelles » infiltrées par les antifas. Les révolutionnaires subventionnés par le système ne mordent pas la main qui les nourrit.

Le 9 novembre 2012, les antifas ont commémoré la fusillade en exprimant leur haine de la Suisse en brûlant le drapeau national avec l’inscription « Paix sociale ».

Conclusion

Pour conclure, la décision insensée du pouvoir politique d'assigner des jeunes recrues inexpérimentées au maintien de l'ordre, combinée à l'agressivité et aux provocations des rouges qui avaient prévu en amont leurs actions violentes, ont abouti à l'issue tragique de la fusillade du 9 novembre 1932.

Un bref détour dans les archives historiques ainsi que dans les travaux de recherche de certains historiens permet de démonter point par point le mythe d'une manifestation pacifique et non-violente de l'extrême gauche. Les gauchistes se sentant en confiance sont tombés de très haut et leur comportement durant cet événement a indigné tout le peuple suisse et divisé la sphère militante de gauche. Aujourd'hui comme hier, l'extrême gauche genevoise manipule, agresse et calomnie. Les antifas genevois ont du sang sur les mains et leur tentative de récupération politique annuelle ne fera pas oublier leur responsabilité dans la fusillade du 9 novembre 1932 qui tuera seulement 3 des leurs et 10 genevois.

Sources

JEANNERET, Pierre. Genève, 9 novembre 1932: la fusillade de Plainpalais. https://notrehistoire.ch/ [en ligne]. Disponible à l’adresse : https://notrehistoire.ch/entries/VOoBNp9kWPm

JOSEPH, Roger, 1975. L’Union nationale, 1932-1939 : un fascisme en Suisse romande. Neuchâtel : Editions de la Baconnière.

KLIEBÈS, Georges, 1992. Un coup... Tirez bas... Feu ! : Genève, 9 novembre 1932. Genève : Editions Slatkine. Genève - événements, 1.

THOMAS, Max-Marc, 1982. Le 9 novembre 1932 ou le « putsch » raté de Léon Nicole. Genève. Les cahiers de la république, 7.

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