Suisses des villes et Suisses des champs

La terre fait le caractère

Suisses des villes et Suisses des champs

Je vous vois venir, on commence à se connaître. Vous pensez que je vais agonir les citadins et glorifier les campagnards, mais rien n'est plus faux. Tout esclave que je suis de mon déterminisme, j'ai du bien à dire des deux.

Et comme j'aime bien et l'un et l'autre, il se trouve que je châtie bien.

Petit rappel des familles. À la base, la Confédération, c'est une idée d'hommes libres, mais surtout d'hommes libres des champs. Ce sont les hommes libres des montagnes d'Uri, Schwitz et Unterwald qui nous montrèrent le chemin.

Après les victoires premières (Morgarten, Sempach, Näffels, etc.) s'en viennent les boursouflures bourgeoises que sont les villes. Il faut bien faire un pays. Mais au début, littéralement, ce sont des petits paysans qui se mettent ensemble pour rosser un pouvoir qu'ils estiment illégitime, et des citadins (encore habitants de villages, mais à beaucoup), qui s'allient.

Depuis lors, main dans la main, les cantons-villes et les cantons campagnards se défendirent mutuellement. L'un comme l'autre de ces deux pôles y trouvèrent leur bonheur, du moment qu'on les laissa libres.

Néanmoins, depuis la chute du dernier rempart réel contre le bolchévisme, à savoir l'Axe en 44-45, force est de constater qu'on vit de plus en plus dans un monde inversé. Et que ce n'est nulle part plus visible que dans les villes.

Ont-elles toujours été un temple du cosmopolitisme, je ne sais pas, mais je sais ce qu'en disait Aristote, non pas sur les villes, mais sur le cosmopolitisme, qui n'est que la gangrène des peuples :

Vous me direz que ce n'est pas une voie, même millénaire et cardinale comme celle d'Aristote qui définit une nation, et vous auriez tort, tant le monde d'avant (entendre pré-68) était construit sur ces idées.

Mais qu'est-ce que je reproche à ces damnés citadins ?

Et bien, bêtement, ceci :

"La terre fait le caractère."

Mon grand-père maternel :

Je ne m'étonnes guère que dans notre pays, si traditionnellement protecteur de ses multiples identités, on entende plus que les voix des cosmopolites. Mais il en est ainsi de tous les pays d'Europe de l'Est, en plus des "Marches"(US et terres australes).

Le Blanc n'a plus de rapport avec sa terre, plus de difficultés liées à celle-ci. Alors il s'abandonne au conscensus "Hollywoodien" que c'est normal de vivre dans des zones aussi remplacées que New-York et Los Angeles, et ce même dans le dernier village de l'Oberland bernois.

Notre vision de la vie est morte. Il ne s'agit plus d'accepter la différence, mais que vous le vouliez ou non, de s'en protéger.

Tout ça pour ça...

D'avoir dernièrement traversé la Suisse romande à pied m'a donné un assez bon aperçu de l'état de notre pays, et de l'avancée catastrophique du remplacement de nos villes.

Parti d'un petit village à la frontière entre le Jura et le Jura bernois, le périple s'est assez vite transformé en safari exotique, tant reconnaître la Suisse dans les villes traversées s'est avéré difficile.

Petit florilège:

Biel/Bienne : ancien temple du gauchisme ouvrier, cette ville qui était déjà très "multiculti" est maintenant une nouvelle tour de Babel. Hormis la vieille ville et ses inénarrables bobos et boomers, je doute qu'il reste un seul quartier épargné dans toute la ville. Le summum étant atteint à la gare, cour des miracles géante.

Murten/Morat : superbe ville, transpirant l'histoire suisse, mais là aussi, de vieilles enseignes, de vieilles auberges sont maintenant tenues par des Turcs. On y trouve même quelques kebabs et un restaurant tunisien.

Aigle : ancienne demeure des comtes de Savoie. Étonnamment, ici, c'est plus l'Asie et ses périls jaunes qui nous remplacent. Comme toujours avec les "faces-de-citrons", ça se passe dans le feutré. Ils vous feront des révérences en riant sous cape de notre remplacement ethnique. Quand on connaît la propension chinoise à exporter des triades, qui visiblement sont fort aises de travailler avec les mafias africaines et albanaises, on n'y voit plus les gentils jaunes, polis et travailleurs.

On s'arrêtera là tellement c'est déprimant, mais à mes Suisses des villes et Suisses des champs, je dirais ceci : le plus possible, retournez à la terre, retrouvez vos racines, ne serait-ce que le temps d'un week-end, d'une fête de village, d'une excursion historique.

Pour nos anciens, il n'existait pas ou peu de mots pire que Heimatlos, "apatride".

Alors, qu'en conclure ? Qu'on devrait tous vivre à la campagne comme des Heidi/Heido 2.0 ? Non. Tout le monde n'est pas fait pour la campagne.

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Il n'était pas fait pour la campagne...

L'Heimat restait, jusqu'il y a peu, une jauge tout à fait opérante de l'attachement à sa terre, et cela, même en ville. Regardez seulement des images des villes suisses durant les années cinquante pour vous en convaincre.

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RETVRN

Il est indéniable que le combat national a tout à fait sa place en ville, nos villes... Les citadins sont souvent les plus confrontés au remplacement, souvent au sein de ces néo-faubourgs, banlieues libéralo-soviétiques, et soit ils s'y conforment, soit ils y deviennent les nationalistes les plus acharnés.

Malheureusement, les villes sont devenues les temples du cosmopolitisme (comprendre pour un état bolchévico-libéral, open border de droite comme de gauche), comme les votations d'hier sur l'identité électronique nous l'ont encore prouvé.

Malgré le modernisme délétère qui a gagné la dernière guerre, il semblerait que le bon sens paysan ne soit pas tout à fait mort.

La gueule du Oui...

On en parlera dans un prochain article mais ça, c'est une autre histoire.

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