SWISS, temple du globalisme le plus minable
Cette société mérite un nouveau grounding
S’il y a bien un secteur pour lequel les Suisses peuvent éprouver de la haine, c’est bien celui de l’aviation.
Swiss l’a annoncé la semaine dernière: elle va annuler une centaine de vols et supprimer entièrement des destinations en raison d’une pénurie de personnel. Une pénurie dont elle est responsable elle-même. En effet, deux mois après la fin de toutes les mesures de protection contre le Covid-19, et malgré le manque de personnel, la compagnie aérienne laisse encore au sol son personnel naviguant non vacciné, rapporte la SonntagsZeitung.
Plutôt que de chercher à maximiser ses profits, cette société préfère se passer de son personnel et réduire ses activités pour des raisons idéologiques. Le président du Conseil d’administration est un boomer cosmopolite de la finance internationale qui suit scrupuleusement les directives du «Stakeholder capitalism» édictées au WEF. Nous reviendrons sur ce concept horrible dans un article dédié.
Pour rappel, Swiss avait décidé l’automne dernier la mise à pied de 150 assistants de vols et de pilotes parce qu’ils ne s’étaient pas fait vacciner contre le coronavirus. Certains d’entre eux ont déjà été licenciés – mais la compagnie ne veut en révéler le nombre. D’autres, qui témoignent de leur désarroi dans le journal zurichois, sont en congé et aussi menacés de licenciement. Au lieu de réembaucher les employés non vaccinés, Swiss prévoit l’engagement temporaire d’assistants de vol de la Lufthansa sur son réseau.
SWISS lance un signal clair: toute résistance à la folie covidiste sera suivie d’un licenciement. Elle participe donc à l’augmentation du chômage sur le territoire helvétique tout en se fournissant en main d’œuvre plus docile au sein du groupe Lufthansa.
Un porte-parole de la compagnie justifie la situation par le fait que le vaccin offre la meilleure protection contre les évolutions graves de la maladie, qu’il est recommandé par les autorités spécialisées concernées, et que l’évolution de la pandémie en automne prochain est incertaine. De plus, «un traitement différent des membres d’équipage entraînerait une grande complexité dans la planification des interventions et constituerait une inégalité de traitement», ajoute-t-il.
Ce porte-parole nous explique que le vaccin est notre salut car la Task Force le dit. De plus, la vague automnale de Covid arrive et il est, technocratiquement parlant, plus facile de gérer un personnel standardisé.
Notons tout de même l’originalité de la défense argumentative en invoquant l’inégalité de traitement pour justifier des licenciements. C’est un niveau de chutzpah que même certains rabbins n’oseraient pas employer.
Selon ses propres indications, Swiss ne manque pas de pilotes pour l’heure. Mais les recherches du journal zurichois ont montré que les équipages des cockpits fonctionnent, eux aussi, à la limite, car le nombre de pilotes est limité. Or, comme l’explique un collaborateur de longue date de la compagnie: « Swiss sait par expérience que les arrêts maladie se multiplient lorsque les pilotes ont trop de missions». De son avis, une nouvelle pénurie de pilotes est donc prévisible.
Des Suisses qui ont planifié des vacances en volant sur la compagnie nationale sont déjà impactés par la situation. Quelque 10’000 passagers sont ainsi concernés par la suppression d’une centaine de vols en juillet et août prochains, annoncée par Swiss la semaine dernière.
Nous ne pouvons qu’espérer que cette société perde tous ses procès et soit condamnée à de lourdes compensations. La Hallebarde témoigne toute sa solidarité envers les membres du personnel victimes du zèle idéologique de sa direction acquise au globalisme.