Tamedia alerte sur une possible attaque russe contre la Suisse
Bel exemple de terrorisme journalistique

Après plusieurs mois d'absence et une cure médiatique nécessaire, me voilà de retour afin de poursuivre cette œuvre salutaire de critique de la presse mainstream suisse.
C'est en parcourant la page hideuse du Matin que je tombai sur un article au contenu pour le moins douteux. Au passage, tous les titres appartenant au TX Group sont d'une laideur insupportable. Les lecteurs accrocs à ces atroces canards ne devraient accepter sous aucun prétexte, pas même celui de la gratuité, d'être pareillement pris pour des consommateurs d'actualité dépourvus du goût esthétique le plus élémentaire.

Des missiles russes pourraient-ils un jour frapper Zurich, Berne ou Genève? Selon Bernhard Müller, ancien chef des forces aériennes suisses, interrogé dans la «SonntagsZeitung», ce scénario n’est plus à exclure. «Il existe un risque que la Russie lance des missions de reconnaissance sur le territoire suisse», affirme-t-il.
On imagine tout à fait Vladimir, le cul vissé dans un confortable fauteuil du Kremlin, pilotant son petit drone depuis la Russie passant outre les radars de l'OTAN pour venir espionner la Suisse, à 2'000 kilomètres de chez lui.

Ce scénario présenté par les milliardaires de TX Group n'est même pas digne des pires nanars produits par les dégénérés de chez Disney. La propagande de guerre a connu des jours meilleurs.
Vladimir Poutine pourrait ainsi tester la réaction d'un pays neutre et de l'OTAN. «Nous constatons déjà que les Russes testent constamment les limites de la Pologne et des pays baltes», poursuit le militaire. Vendredi dernier, des avions de chasse russes ont de nouveau violé l'espace aérien estonien. La Suisse n'a pas encore été confrontée à ce type d'incidents.

Cela fait fort longtemps que l'assimilation des mots « Suisse » et « neutralité » ne fait plus bander que les boomers et les jeunes dépolitisés. Hélas, ces catégories représentent la grosse majorité de la population.
On se souvient de cet immense exercice de neutralité que fût le Bürgenflop.

Cependant, selon Paul Winiker, ancien conseiller d'État UDC lucernois et lieutenant-colonel, la première phase d’une guerre hybride a déjà commencé. «Des cyberattaques ont déjà eu lieu. La prochaine étape pourrait être des frappes aériennes», prévient-il.
Aujourd'hui, l'armée suisse ne peut protéger que 8% de son espace aérien, comme l'a récemment déclaré le directeur général de l'armement, Urs Loher, à la «NZZ». L'arsenal comprend 30 avions de chasse F/A-18 obsolètes, 14 F-5 Tiger encore plus anciens, 27 canons anti-aériens des années 60 et près de 100 lance-missiles Stinger.
Notre « arsenal » fait pitié.

Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) reconnaît que l'armée suisse serait actuellement incapable de se défendre efficacement. «Les systèmes existants, comme les F/A-18 ou les canons anti-aériens, ne peuvent ni intercepter les petits drones, ni les missiles de croisière, les armes balistiques guidées ou les armes hypersoniques», admet le DDPS.
L'armée suisse serait actuellement incapable de se défendre efficacement contre les Talibans. Heureusement que nos plus grands alliés, champions de l'Occident uni face au tiers-monde revanchard, nous livreront d'ici 2 ans des avions de qualité.
La majorité des F-35 seront livrés avec un moteur obsolète https://t.co/aqLPleSJqS pic.twitter.com/uY7LYVUnqT
— Actualités Suisse (@SuisseSUI) April 14, 2024
Et à des coûts défiants toute concurrence.
🇨🇭🇺🇸✈️ FLASH - Les États-Unis ont autorisé la Suisse à réduire sa commande de F-35. Les coûts des avions sont plus élevés que prévu, avec un risque de surcoût de 650 à 1,3 milliard de francs. La Confédération peut acheter moins de jets pour limiter les dépenses, mais cela pose… pic.twitter.com/tLBMVyvPuN
— SuisseAlert (@SuisseAlert) September 14, 2025
Avec des articles pareils, il était temps de revenir à la rédaction.