Thaïlande: les Boomers en larmes après l'annonce d'un impôt sur leurs retraites
Mes prochaines vacances, c'est en Thaïlande
Les Thaïs savent embellir des journées moroses, non seulement grâce à leurs massages traditionnels mais par leur entrain à taxer les vieux.
Avec le niveau des prix et des rentes AVS, la retraite est parfois difficile en Suisse. Certains décident donc de la passer à l'étranger, au soleil et dans des pays plus avantageux en termes de pouvoir d'achat, comme la Thaïlande.
"On a un niveau de vie qui est facilement deux à trois fois supérieur à celui de la Suisse avec les mêmes moyens", témoigne Robert vendredi dans le 19h30. Comme près de 6000 compatriotes, ce retraité suisse a bénéficié d'un visa spécial. Pour cela, il a simplement dû justifier un revenu mensuel de 1600 francs et souscrire une assurance maladie privée.
Il est vrai que pour une partie des retraités, la vie en Suisse est difficile. Il n'en demeure pas moins que cette catégorie s'en sort bien mieux que les actifs, ce qui est en soit un crime contre la nature d'un peuple.
Pour des raisons économiques, la Thaïlande a longtemps cherché à attirer ces retraités occidentaux, notamment grâce à ce visa spécial, mais aussi des conditions fiscales avantageuses. "Le fait qu'il n'y ait pas de fiscalité sur les pensions que je touche de Suisse, c'était la cerise sur le gâteau", confirme Robert.
Mais l'annonce de ce nouvel impôt inquiète ces Suisses émigrés. "La Thaïlande, c'était un peu comme un paradis fiscal", lance Josef Schnyder, délégué en Thaïlande de l'Organisation des Suisses de l'étranger (OSE). "Donc je pense que ça aura un impact. Qui aime payer des impôts?"
Mais oui, qui aime payer des impôts ?
Le pays devrait toutefois rester ce paradis fiscal pour les retraités et retraitées les plus riches. Car malgré la nouvelle réglementation, il suffit d'investir 220'000 francs dans le pays pour ne pas payer d'impôts.
"Je crois que le gouvernement thaïlandais veut des retraités riches. Le système actuel est désavantageux pour les retraités pauvres", qui n'ont plus les moyens d'échapper à l'impôt, observe Josef Schnyder.
De son côté, Robert pourrait être soumis à un taux d'imposition de 25%, ce qui le pousserait à quitter la Thaïlande plus de six mois par an, afin d'éviter la taxation. Mais les taux exacts qui s'appliqueront à ces expatriés suisses ne sont pas encore connus.
Robert pourra toujours aller dorer son cul flasque dans un autre paradis fiscal les 6 autres mois de l'année.
En attendant, toi le jeune Blanc, retourne bosser. Il faut bien financer ce système auquel tu n'auras jamais droit.