Un Afghan cracheur d'acide échappe au renvoi grâce à son permis F
Il serait dommage d'expulser une telle pépite
La quantité d’Afghans qui se retrouvent malgré eux dans la liste de faits divers délicatement relayés par notre média a tant crû ces derniers temps que les mauvaises langues pourraient dire que nous harcelons avec insistance ces rescapés du régime enturbanné. Croyez-nous, on s’en passerait bien.
Le jeune prodige qui a retenu notre attention aujourd’hui s’est démarqué en aspergeant d’acide le visage d’une jeune fille dans un parking souterrain neuchâtelois, alors qu’elle rentrait du travail. Ce taré avait justifié son geste coutumier des montagnes afghanes en affirmant que la jeune fille était enceinte de ce dernier et voulait avorter. En plus d’être un mauvais menteur, il s’avère que notre Afghan est également un piètre braqueur, impliqué dans un brigandage à la barre de fer commis à Bienne. Nulle doute que si notre justice ne lui avait pas mis des bâtons dans les roues, ce jeune espoir serait certainement devenu physicien nucléaire.
La procureure avait donc requis sept ans et quatre mois de prison, ainsi qu’une expulsion du territoire suisse pour une durée de dix ans. Verdict: notre ami ne seras pas expulsé. «Détenteur d’un permis F, l’agresseur n’est pas renvoyable, si bien qu’ordonner une expulsion inexécutable serait contraire à l’intérêt public et ne ferait qu’accentuer le risque d’un nouveau passage à l’acte», nous dit le président gauchiste de la Cour neuchâteloise.
Décidemment, toutes les excuses sont bonnes pour garder nos physiciens afghans sous les douces couettes payées par le contribuable. Il est clair que renvoyer ce détritus chez les talibans équivaudrait à lui donner un bidon d’acide qu’il s’empresserait de verser au visage de la première inconnue ayant le malheur de croiser son chemin. Nous ne pouvons qu’être admiratifs de l’effort et de l’imagination dont font preuve certains juges pour maintenir la présence d’hommes bronzés à haut potentiel dans notre pays.