Un éditorialiste divague et rappelle son allégeance à Israël
C'est le cas de tous les journalistes en fait
Vous tous savez ici que nous ne sommes pas spécialement pro-palestiniens. Notre article sur le conflit Shlomo-Momo en est la preuve numérique. Mais nous sommes malgré nous forcés de réagir lorsqu'un rédacteur en chef d'un journal d'homosexuels fait mauvais usage de son encre menteuse pour se conformer au narratif du lobby juif aux pieds duquel il se prosterne allègrement.
Sur les campus, tout est-il justifiable pour dénoncer l’agression israélienne à Gaza? Dans cette guerre qui est aussi celle des mots, il faut comparer ce qui est comparable. Le Hamas n’est ni ce qu’était la résistance française ni ne représente l’entier du peuple palestinien; mais celui qui, le 7 octobre dernier, a lancé une attaque sanglante contre des civils israéliens.
Bien que formé d'excités à bas QI, le Hamas est un mouvement politique nationaliste de résistance créé en réaction au colonialisme ultra agressif des extrémistes juifs, alors que la résistance française était principalement composée de communistes qui usaient, eux aussi, de méthodes terroristes. En celà, elle est absolument comparable au Hamas.
De toute manière, la frontière entre terroriste et résistant dépend essentiellement de l'histoire écrite par les vainqueurs.
Le conflit à Gaza n’est pas non plus un second Vietnam où le grand méchant capital anticommuniste et ses alliés balancent des bombes et du gaz orange. On peut haïr le populisme meurtrier d’un Benyamin Netanyahou – comme on détestait le populisme complotiste d’un Trump ou d’un Bolsonaro – en constatant qu’il a gagné démocratiquement dans les urnes, sans confondre à dessein le dirigeant israélien avec l’ensemble du peuple juif.
Les bombardements israéliens sur les hôpitaux, camps de réfugiés, écoles ou encore sur les sites religieux ont fait plus de 32'000 victimes et 75'000 blessés, dont majoritairement des femmes et enfants, et ce en l'espace de 6 mois.
Certes, on ne bombarde plus au nom de l'anticommunisme, mais au nom de la lutte contre le terrorisme. Ce type cherche purement et simplement à relativiser la responsabilité de Tsahal dans ce qui est objectivement un génocide.
À ce titre, le niveau d'indécence de cet homme chauve né avant la honte atteint des sommets lorsqu'il ose comparer des populistes comme Trump et Bolsonaro au criminel Netanyahou qui, lui, balance des milliers de tonnes de bombes sur une zone largement plus restreinte que le Vietnam.
Cette dérive dogmatique a aussi ses lobbies. En la matière, l’«islamo-gauchisme» pro-Hamas ne vaut pas mieux que l’ultranationalisme israélien. Le droit international n’a jusqu’à aujourd’hui pas condamné Israël à des sanctions, au contraire de la Russie de Poutine. Il n’y a donc, pour l’instant, aucune raison que l’Université de Lausanne et l’EPFL rompent leurs liens avec des chercheurs de Jérusalem ou de Tel-Aviv sur des sujets qui n’ont rien à voir avec la guerre.
J'ai toujours été fasciné par cette espèce d'homme incapable de faire preuve d'esprit critique sans l'aval d'une condamnation sous l'égide du droit international.
À aucun moment, ce crâne luisant ne questionne les raisons de l'impunité aveuglante de ces Hébreux. D'aucuns diraient qu'il entrerait sur un terrain pour le moins glissant.
Je l'entends déjà hurler au complotisme depuis son bureau de la capitale romande du sida. C'est tellement pathétique...
Oui, les étudiants ont le droit de manifester. Ils en ont peut-être même le devoir. Mais ils doivent se méfier des ambiguïtés de ceux qui les infiltrent. Dont celles des professeurs politisés qui sortent de leur rôle et de leur domaine de compétence. Et puis, comment peut-on laisser passer des slogans tels que «De la rivière à la mer, la Palestine sera libre» – inventé dès 1964 par un mouvement prônant à l’époque la destruction d’Israël (OLP) –, désormais interdit ou condamné par l’Autriche, l’Allemagne ou le Royaume-Uni, parce que considéré comme antisémite.
Tout ce qui est considéré comme antisémite (par le lobby juif, cela va de soi) doit être interdit, c'est exactement le fonctionnement de la démocratie dont nous rappelle très justement ce journaliste à la petite semaine.
De plus, ce qu'il écrit est factuellement faux. Le slogan « from the river to the sea » tirerait son origine des sionistes avant même la création d'Israël. Même si - n'en doutons pas un instant - une part des Palestiniens sont pour le moins hostiles aux Juifs, prétendre que les premiers l'emploient pour appeler à la destruction des seconds n'est qu'un élément de langage des organisations juives pour se victimiser et ainsi justifier leur entreprise de nettoyage ethnique à Gaza.
La France vient de dresser un constat alarmant. On y note une hausse de 300% des actes antisémites au 1ᵉʳ trimestre 2024 versus l’année précédente. Ici aussi, ils sont en forte augmentation. Oui, on peut être écœuré, scandalisé, ulcéré par les atrocités commises à Gaza sans tomber dans une démagogie révisionniste dangereuse pour une démocratie qui doit aussi se nourrir de sa propre histoire.
Ansermoz n'est pas très clair dans ses propos. J'imagine que par révisionnisme, il fait référence à la rhétorique pro-palestinienne. En même temps c'est compliqué, puisqu'à chaque fois les chambres à gaz hitlériennes sont amalgamées au terme « révisionnisme », qui lui est autrement plus dangereux pour la démocratie puisque cette dernière est strictement basée sur le récit shoahtique.
Ce mec dégarni se prétend neutre tout en prenant systématiquement position à gauche et devient le plus fanatique des droitardés lorsqu'il s'agit du droit inaliénable d'Israël à exterminer un peuple.
Bref, ce guignol est le golem ultime de Romandie.