Un joueur orthodoxe de la NHL témoigne de sa haine LGBT
L'homophobie chrétienne sur patin à glace
Moment de panique au sein de la NHL. Un joueur a refusé de porter le maillot de la honte. En plus, ce Monsieur est un russkov. À ce stade, c’est un péché mortel.
Défenseur des Philadelphia Flyers dans le championnat de NHL, le Russe Ivan Provorov (26 ans) a créé une polémique dans la nuit de mardi à mercredi après avoir séché la période d’échauffement. La raison de cet acte: à l’occasion du match contre Anaheim (5-2), qui s’est tenu au Wells Fargo Center, le club de Pennsylvanie a tenu à apporter son soutien à la communauté LGBTQ+. Pour cela, les joueurs portaient un maillot aux couleurs arc-en-ciel lors de la phase d’échauffement, un chandail que Provorov a refusé d’endosser.
Le blasphème dans toute sa splendeur crasse. Hérétique!
«Je respecte tout le monde et le choix de chacun, a déclaré le joueur de confession orthodoxe après la rencontre au cours de laquelle il a patiné pendant 22’45’’. Mon choix a été de rester fidèle à ma personne et à ma religion.»
Une attitude qui a plongé son employeur dans l’embarras. Les Flyers ont tenté d’éteindre l’incendie par voie de communiqué: «L’organisation des Philadelphia Flyers s’engage pour l’inclusivité et est fière de soutenir la communauté LGBTQ+. Plusieurs de nos joueurs sont actifs localement pour soutenir la communauté LGBTQ+.»
Le hockey tombe au même niveau que les lopettes du football, ce qui me navre profondément. Heureusement qu’il reste encore quelques sportifs fidèles à leurs valeurs en refusant de servir de marchepied à la puissance du lobby qui n’existe pas.
L’acte de Provorov est cependant vertement critiqué par les suiveurs les plus influents de la NHL. Ainsi Pierre LeBrun, de TSN, estime que «Provorov ne respecte pas tout le monde.»
À la vitesse où nous allons, nous ne sommes plus très loin du jour où décider de ne pas vénérer le chibre d’un travelo en place publique fera de vous l’ennemi à abattre.
Quant à l’insider Elliott Friedman, il se demande comment se sentent les coéquipiers de Provorov.
Ils doivent être effondrés, c’est certain.