Un requérant se frotte la bite devant une ado à Boudry

L'expérience d'accueil de migrants se poursuit dans le centre fédéral d'asile à Boudry. Après les multiples cambriolages et le harcèlement, il était évident que l'on en vienne à une agression.

20min.ch

Les tensions ne sont pas nouvelles à Boudry où des riverains du Centre fédéral d’asile (CFA) n’en peuvent plus des agissements inconvenants perpétrés par une minorité de gens hébergés sur le site de Perreux. Face à l’insécurité ressentie par les habitants, la sécurité a été renforcée dans les trams depuis le début du mois de novembre. Or, c’est dans un car postal, à la tombée de la nuit que Julie*, une lycéenne de 15 ans, a été la proie d’un homme, samedi dernier, alors qu’elle rentrait de Neuchâtel.

«Ma fille était montée dans le bus au terminus du Littorail (ndlr: la ligne de tram qui relie Neuchâtel à Boudry). Comme le véhicule était bondé, elle est restée debout au milieu», raconte la maman de Julie. «Beaucoup de gens sont descendus à un arrêt. Quand le bus est reparti, l’agresseur est passé derrière elle et lui a touché la cuisse. Il est ensuite resté debout derrière elle, appuyé contre la vitre et s’est caressé ses parties intimes. Ma fille est descendue à l’arrêt suivant. Elle est rentrée à la maison choquée, en pleurs et très en colère, après cette agression.»

Les plus à blâmer ici sont évidemment les responsables du maintien de ces sous-hommes dans ce centre à violeurs. Ces animaux ne font que répondre à leurs besoins primaires.

Si j'étais le père de cette gamine, j'irais en premier lieu trouver l'homme en charge de cet apport de misère. Il faut traiter le problème à la racine.

Accompagnée de sa maman, Julie a déposé une plainte mardi, après ses cours, à Boudry. «On voulait y aller lundi, mais ma fille a terminé le lycée trop tard et le poste de police était déjà fermé. C’est dommage, parce que les enregistrements des caméras de surveillance des cars postaux ne sont malheureusement conservés que pendant 72 heures», regrette la maman de l’ado. Selon nos informations, l’agresseur serait en lien avec le CFA. Voisine du Centre de Perreux et très précautionneuse, la famille de Julie n’avait, jusqu’ici, jamais rencontré de problème avec les personnes qui y sont hébergées.

Le mois dernier, c’est une étudiante qui avait été harcelée par deux hommes dans le tram. L’un d’eux l’avait suivie dans la rue. Ce dernier avait essayé de lui arracher son téléphone portable alors qu’elle tentait d’appeler la police. Les cris de la jeune femme avaient alerté un riverain qui était sorti de chez lui, provoquant la fuite de l’agresseur.

Les Neuchâtelois sont sympathiques, mais il ne faut pas pousser leurs nerfs trop loin.

Que justice soit rendue!