Une socialiste frustrée veut faire la guerre aux hommes blancs
Tamara la castagne
Le 25 septembre dernier, le peuple acceptait de justesse l’initiative pour l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes à 65 ans. Prises d’une crise d’hystérie soudaine à la vue des résultats de cette votation, des femmes du Parti socialiste ont appelé à une action le lundi suivant à la Gare de Berne, en signe de protestation. Selon la presse, plusieurs centaines de femmes avaient répondu à l’appel.
Il est toujours très drôle de voir la manière avec laquelle les gauchistes digèrent une défaite, tout particulièrement lorsqu’ils viennent à remettre en cause notre système démocratique lorsque celui-ci ne penche pas en leur faveur. Même si je n’étais pas un fervent défenseur de cette initiative, je dois bien admettre que ce genre de spectacles est plutôt jouissif.
Revenons-en maintenant à ladite manifestation et au discours de la co-présidente du PS bernois, Tamara Funiciello, dit le bonhomme Michelin. «Ce qui a été décidé hier est une honte», beugle cette dernière dans un micro qu’elle tient d’une main ferme, prête à en découdre avec tout homme qui aurait le malheur de se dresser en travers de son chemin.
«Il n’est pas anti-démocratique de manifester contre un résultat de votation, ce qui est anti-démocratique, c’est plutôt que l’égalité inscrite depuis 40 ans dans la Constitution ne soit toujours pas appliquée», dit-elle.
Je dois avouer ne pas cerner la pertinence de cette phrase. L’égalité étant à double-sens, il est tout à fait normal, si l’on suit sa logique, que l’âge de la retraite des femmes soit égal à celui des hommes.
Cette action est «la première déclaration de guerre à l’intention des hommes blancs, riches et âgés», scande Tamara. Bien que cette phrase ridicule suinte le racisme anti-blanc décomplexé, nous ne rentrerons pas dans le petit jeu des gauchistes bien-pensants qui consiste à s’offusquer de la moindre déclaration douteuse. En revanche, il est toujours très amusant de constater la facilité avec laquelle ces frénétiques dénoncent l’oppression des mâles blancs, mais dès lors qu’il s’agit d’agresseurs au teint bronzé, ces derniers se transforment subitement en Gilbert Montagné.
Cette socialiste est une caricature du féminisme moderne. Leurs revendications légitimes pour l’égalité des femmes se transforment quasi systématiquement en complexes d’infériorité et en crises de fureur, qui n’ont pour effet que d’alimenter les tensions entre les deux sexes.
Que les hommes et les femmes soient alliés, non ennemis!