Wil: deux écoles primaires, deux modèles éducatifs contraires
L'un gentil, l'autre nazi
Deux salles, deux ambiances dans cette commune saint-galloise.
A l'école Lindenhof à Wil, dans le canton de Saint-Gall, les enfants issus de l'immigration ne sont presque qu'entre eux. Quatre enfants sur cinq ont une langue étrangère comme langue maternelle et seuls 20% parlent allemand.
Cette école s'est faite grand-remplacée.
En 2002, la population étrangère de Wil se montait à 5'101 individus, soit 24% de 21'080 habitants. En 2022, elle est passée à 7'524 individus, soit 31% de 24'541 habitants, ce qui représente une augmentation de +48% en 20 ans, contre seulement +6% pour les autochtones.
Mais lors de la réunion du forum des parents d'élèves, les langues se délient: "J'aimerais que tous les bâtiments scolaires soient plus ou moins mixtes", déclare la présidente Gabriela Benz. "La mixité sociale est plus importante que la proximité de l'école". "Le niveau d'apprentissage est plus faible que dans d'autres écoles", ajoute Gabriela Benz. "Il est donc plus difficile de changer d'école".
La présidente du forum des parents d'élèves est une probable lesbienne à cheveux courts. Elle veut du marron absolument partout dans l'école car le côtoiement des bouègres est en effet d'une importance capitale dans le développement cognitif d'un enfant.
Le souci, avec « l'agitation », c'est l'abaissement du niveau scolaire.
Et cette agitation a des répercussions bien plus systémiques, notamment sur l'école secondaire du Lindenhof.
Traduction
Des rapports faisant état d'une ambiance agressive, d'un climat de peur et d'indices de trafic de drogue : l'école secondaire du Lindenhof sous la loupe.
Il faudrait vraiment être un électeur de l'UDC pour accuser le déterminisme racial – qui, comme tout le monde sait, n'existe pas – plutôt que le facteur social d'être la cause de toute cette agitation.
Katharina Stoll est directrice de l'école Lindenhof. Elle aimerait également voir une plus grande mixité dans son école: "Notre société est diverse et mixte. On pourrait refléter cela, même dans une école." Une meilleure mixité des classes se traduit par une plus grande égalité des chances. Mais selon des études, une proportion de plus de 30% d'enfants de langue étrangère entraîne une baisse des performances en classe.
Ces femmes d'ultra gauche sont extrêmement fières de sacrifier l'éducation d'un enfant suisse sur l'autel de la mixité raciale. Vivre ensemble avec un niveau scolaire moyen, si ce n'est médiocre, vaut mieux que la sélection discriminante basée sur les performances propres de chaque individu.
Ce sabotage est leur mission.
L'égalité des chances dans cette école produit des résultats stupéfiants.
Traduction
"Symptômes d'une intégration ratée" : l'école du Lindenhof à Wil fait parler d'elle
Le chapô de cet article en allemand a été rédigé par Blocher lui-même :
Vandalisme, littering, violence : pas moins de deux interventions politiques ont porté sur l'école de Wil et sa forte proportion de migrants. Et ce qui a encore fait débat jeudi soir au parlement de la ville de Wil.
Le « littering » est l'action de saloper un lieu en y balançant ses détritus. De là à dire que c'est typique du Tiers-monde, il n'y a qu'un pas que je franchirai allégrement.
Poursuivons l'article sur un modèle éducatif quelque peu différent.
L'école Kirchplatz de Wil se trouve à un kilomètre de Lindenhof. Ici, quatre enfants sur cinq sont de langue maternelle allemande; les enfants issus de l'immigration sont minoritaires.
Ca sent le nazisme. Joseph Goebbels lui-même aurait pu fréquenter cette école. Il faudrait renommer cet établissement « École du Reich ».
Comme par hasard, la Conseillère fédérale préfère se rendre dans cette école. Encore une preuve du racisme d'État.
Le conseiller municipal et directeur des écoles Jigme Shitsetsang (PLR) ne voit cependant pas la nécessité de mélanger davantage les bâtiments scolaires de sa municipalité: "Les enfants doivent aller à l'école là où se trouve leur environnement social, en particulier à l'école primaire". Selon lui, ni les hommes politiques ni les parents ne souhaitent une mixité artificielle.
[...]
Je ne souhaite pas poursuivre cet article. Premièrement, parce que la suite n'est pas intéressante. Et deuxièmement car c'est déjà beaucoup trop radical pour moi.
Comment peut-on lire une telle déclaration haineuse en 2024 ? Mais où sont les antifascistes ?