Yverdon: des babouins tentent de braquer une épicerie
Le manque de banane se faisait ressentir

Les scientifiques sont sur le cul. Après être descendus d'un arbre du Jardin japonais, des primates sont parvenus à conduire un scooter et mettre la main sur une arme à feu.
L'épicerie yverdonnoise le Marché des Moulins a subi une tentative de braquage à main armée le dimanche 26 mai, peu avant 17h. François L, le propriétaire sexagénaire, est parvenu à faire fuir le malfrat qui lui pointait son pistolet au visage. Il rac... https://t.co/dgPIIPH9fz
— Blick | fr (@Blick_fr) May 28, 2024
Le tenancier du commerce visé a su faire preuve de sang-froid grâce à son expérience dans le domaine du cirque et ses compétences dans le domptage d'animaux sauvages.
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L'épicier déplore: «Je tiens boutique depuis environ 25 ans aux Moulins, et avec tous les braquages qu'on a eus, il était exclu que j'en laisse passer un de plus!» Il évoque «au moins» cinq braquages ou tentatives de baraquage armés, sur ces dernières années.
Malgré tout l'amour qu'il porte à ces créatures originaires de la savane subsaharienne, on sent une certaine lassitude chez ce sexagénaire.
Se sent-il lâché par les autorités? Un peu, quand même, d'après ses dires: «Franchement, j'ai des vitres blindées, une porte en acier, des caméras partout, toutes les précautions possibles et imaginables: je vois mal ce que je peux faire de plus pour me protéger.» Il soupire: «Et les autorités, elles me préconisent simplement de faire rentrer un client à la fois, étant donné mon passif avec les voleurs. Mais ce n'est juste pas réaliste. Et je n'ai pas les moyens de payer un vigile. Donc j'avoue que je ne me sens pas vraiment soutenu par ma ville...»
À vouloir suivre une politique de sauvegarde de la faune africaine sur sa commune, Yverdon s'est trou-à-merdisée à un point tel qu'une épicerie doit adopter les mesures de sécurité de Fort Knox pour fonctionner.
