Zuckerberg rage contre l’Europe
Dégueuler des milliards ne rend pas plus heureux
Beaucoup de gens se sont déjà posés la question tout à fait légitime de savoir si Mark Zuckerberg était davantage un lézard ou le Sans-visage dans Le Voyage de Chihiro.
Nous n’avons à ce stade pas d’information supplémentaire et il est vrai que le dilemme est difficile à trancher. Personnellement, mon instinct penche pour la première option. Quoi qu’il en soit, Zuckerberg est très énervé. Telle une rombière en crise ovarienne, il profère des menaces contre les Européens qui refusent de se plier à ses exigences d’oligarque milliardaire de la Silicon Valley.
Meta, maison mère de Facebook, évoque la possibilité de débrancher les réseaux sociaux Instagram et Facebook en Europe. En cause, le règlement européen de protection des données, plus restrictif que la législation aux Etats-Unis.
Des Européens bientôt privés de Facebook et d’Instagram? C’est probable, menace à nouveau Mark Zuckerberg. Meta, maison-mère de Facebook, souhaite en effet traiter les données personnelles des utilisateurs et utilisatrices européens sur des serveurs américains. Cette pratique n’est pas conforme à la réglementation européenne de la protection des données (RGPD), beaucoup plus stricte que sa version américaine.
Derrière cette nouvelle menace brandie par Mark Zuckerberg, il y a une vieille affaire juridique qui oppose le géant américain à Bruxelles: en 2020, la Cour de justice de l’Union européenne avait invalidé l’accord sur le transfert des données personnelles entre l’Europe et les Etats-Unis. Or, c’est cet échange qui permet à Meta de proposer des publicités en ligne ciblées.
Rts.ch
La RTS désinforme par omission car ce n’est pas vraiment la question de la publicité qui est ici en jeu. La fortune de ce batracien a augmenté de plus de 40 milliards depuis la Grande Hallucination. De plus, le marché européen génère d’énormes profits très peu taxés grâce aux montages fiscaux mis en place par son armée d’avocats.
A la façon d’un Détraqueur, Mark se nourrit de l’âme de ses utilisateurs. Lui et ses légions de développeurs infernaux travaillent sur le Metaverse dont l’ambition est de révolutionner la façon d’interagir sur les réseaux sociaux grâce notamment à la réalité virtuelle. Et pour mener ce projet à bien, il a besoin des données personnelles des Européens au sens large, donc Suisse comprise. Il a dépensé des millions en lobbying auprès des apparatchiks de l’UE pour que cette loi n’entrave pas les transferts des données européennes vers les Etats-Unis.
Que lui et ses outils de propagandes foutent le camp, cela nous fera le plus grand bien. Il serait grand temps pour l’Europe, toujours au sens large, de prendre son indépendance technologique vis-à-vis du Grand Satan, comme dirait l’autre. Savoir que des ingénieurs européens à haut QI quittent le continent pour rejoindre la team GAFAM devrait vivement nous encourager à investir massivement dans des infrastructures sur notre territoire et ainsi préserver notre souveraineté technologique. Un réseau social fait par les Européens, pour les Européens. En ce sens, l’UE a enfin décidé de relocaliser la production de semi-conducteurs afin de sortir de sa dépendance à l’Asie. Malheureusement, nous sommes encore loin de l’émancipation de la tutelle américaine.
Le Patronus de l’Europe adapté contre ce Détraqueur amphibien se résume donc ainsi:
