À Berthoud, les cocos révoltés appellent au bolchevisme intégral

Les congrès sont souvent des lieux où les idées novatrices fusent de toutes parts.

Rts.ch

A Berthoud (BE), ce sont près de 300 personnes qui se sont retrouvées pour le congrès de fondation du Parti communiste révolutionnaire suisse (PCR). Jusqu'à dimanche, les jeunes partisans et partisanes venus des quatre coin de la Suisse pourront apprendre à "connaître les objectifs et la stratégie du parti", peut-on lire sur leur site.

Et aucun facho présent pour perturber leur conférence merdique, je suis déçu. Non je plaisante, on a bien mieux à faire que d'aller tarter des phasmes en train de disserter sur les luttes ouvrières à l'heure où la fracture sociétale est avant tout raciale.

"Le moment de la révolution a commencé en Suisse", a lancé l'un des fondateurs du mouvement sur la scène, habillée d'un drapeau rouge ornée d'un marteau et d'une faucille. Plusieurs discussions sont au menu de ce week-end, autour de la défense des ouvriers ou encore de la crise du capitalisme. Le but: fonder un parti bolchévique suisse. 

Ces fous souhaitent carrément la fondation d'un parti bolchévique, soit à la réédition de la terreur rouge et ses centaines de milliers de morts.

Pour rappel, le marteau et la faucille ne figurent pas sur la liste des symboles extrêmistes définie par le parlement.

Les membres fondateurs du Parti communiste révolutionnaire sont issus de l'Etincelle, un groupe marxiste internationaliste qui existe depuis quelques années en Suisse.

Au grand dam de ses lecteurs, la RTS reste ici bien vague. L'Étincelle est une secte imperméable aux idées nouvelles qui recrute n'importe qui, tant que les cotisations sont payées rubis sur l'ongle. C'est une véritable organisation de racket qui met la pression à ses membres pour les faire cracher un maximum de flouze, ceci pour lutter contre le capitalisme.

Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le témoignage d'un gauchiste suisse allemand traduit et publié sur le site des malades mentaux genevois. Je vous invite exceptionnellement à aller le lire si vous souhaitez en savoir plus sur l'Étincelle. Toutefois, ne restez pas trop longtemps sur cette page car le risque d'en développer un cancer foudroyant est de 100%.

Pour leurs membres, il s'agit du "bon moment" pour lancer leur parti, résultat de 16 ans de travail du mouvement communiste en Suisse, selon le PCR. "Nous vivons dans une des périodes les plus turbulentes de l’Histoire", a relevé un des interlocuteurs.

Pour le PCR, il est aussi nécessaire de combler un vide politique. Au niveau fédéral, la gauche radicale ne compte en effet plus aucun élu depuis les élections en octobre dernier.

Il s'agit aussi du bon moment pour lancer un parti révolutionnaire de l'autre bord, si vous voyez ce que je veux dire. Imaginez un peu le bordel médiatique qu'engendrerait la réunion de 300 militants de ce nouveau parti.

Ce serait un scénario à l'argovienne, en 10 fois pire.

Il sera malheureusement bientôt nécessaire de construire des camps de concentration pour rééduquer tous ces tarés asociaux.