La gauche tertiarisée est une aubaine pour l'UDC
Analyse démocratique
À La Hallebarde, nous ne sommes pas des pom-pom girls de l'UDC.
Cependant, il n'en demeure pas moins qu'il reste le premier parti de Suisse, et ce positionnement pourrait bien se renfocer lors des prochaines élections fédérales de 2027.
Car oui, même si nous le savions, une étude démontre que la gauche ne défend plus que les intérêts des bobos urbains et de la chienlit migratoire.
La majorité des élus étaient des ouvriers jusqu'en 1957, mais depuis, leur proportion s'est réduite, au point de presque disparaître en 2020. Les élus de gauche ne sont plus qu'1% à exercer un métier manuel. C'est cinq fois moins qu'à droite de l'échiquier politique.
Selon l'étude de l'Université de Lausanne, qui a analysé l'évolution de la gauche sur plus d'un siècle dans les grandes villes suisses, deux raisons en sont la cause. Premièrement, il y a eu une transformation de l'emploi, qui se tourne vers le secteur tertiaire. La deuxième est qu'il y a eu un changement à l'intérieur des partis de gauche, comme l'a expliqué Baptiste Antoniazza, politologue, historien et co-auteur de l'étude, dimanche dans le journal de 12h30 de la RTS.
Le meme est plus que jamais devenu réalité.
"Il y a eu l'essor des nouveaux mouvements sociaux à partir des années 1970-1980, c'est la suite de Mai 68. Ce sont des mouvements féministes, pacifistes ou écologistes qui sont menés par la jeunesse étudiante en majorité. Ils se sont progressivement intégrés au sein des partis de la gauche existante pour ensuite fonder de nouveaux partis", a-t-il détaillé, citant par exemple les écologistes qui se sont unifiés pour devenir les Verts en 1983.
La fiottisation de la gauche s'est faite par les soixante-huitards animés par la haine de leurs parents, qu'ils identifiaient à la société autoritaire responsable de la Seconde Guerre mondiale.
L'effondrement des votes de la classe populaire pour le PS au profit de l'UDC est la conséquence de l'abandon des ouvriers par les gauchistes ayant succédé aux socialistes.
Cette trahison ne s'est pas faite sans remords, c'est pourquoi les minorités sont devenues les nouveaux opprimés à défendre par cette gauche bobocratique. Les Blancs qui furent autrefois les exploités du système capitaliste, devinrent les salauds de racistes ralliés à l'extrême droite.
Ce changement de profil entraîne naturellement un changement de programme. Depuis 1980, les partis de gauche urbaine mettent l'accent sur de nouvelles thématiques, comme la piétonisation des rues, les espaces verts ou l'amélioration de la qualité de vie. Si ces choix ont valu à la gauche de régner dans les villes depuis les années 1990, cette recette ne fonctionne pas au niveau national, où elle est minoritaire.
Ces nouvelles thématiques sont en parfaite osmose avec les préoccupations du peuple, en témoigne l'analyse des résultats des élections fédérales de 2023.
Les préoccupations, dans l'ordre, sont immigration, écologie et santé publique. Sur ce second point, l'UDC aurait tout à gagner s'il axait sa communication de sorte à se l'approprier et engranger les voix des électeurs qui reconnaissent un problème au moins économique à l'immigration, mais qui placent l'écologie à la première place des menaces pour le pays.
Malgré l'importance qu'accordent les Suisses aux problèmes qu'entraînent l'asile et l'immigration, les médias, eux, estiment que ça ne valait pas la peine d'en parler.
Aujourd'hui, si l'UDC est devenu le plus grand parti de Suisse en termes de votants, c'est bien parce qu'il tient compte des préoccupations du peuple, celles qui ont un impact réel sur leurs conditions d'existence.
Toutefois, il est toujours bon de rappeler que la majorité des gens n'ont que faire de la démocratie. La participation effective est systématiquement sous la barre des 50%, ce qui en dit long sur la pertinence de ce système.
Les prolétaires dont on parlait plus haut boycottent ces élections, en témoignent le tableau ci-dessous :
Ils ne connaissent pas les candidats, ni ne s'intéressent à la politique. Le peuple désire instinctivement suivre la loi naturelle de la Hiérarchie observable dans tout organisme vivant.
La démocratie n'est que le véhicule employé par la gauche pour influencer la société afin de la reconfigurer selon ses volontés destructrices par le biais de l'indifférenciation raciale et sexuelle. Abattre les limites naturelles qu'elle ne reconnaît pas, tel est le projet de cette gauche et sa philosophie matérialiste.
Le peuple n'attend qu'une chose, le retour aux heures les plus sombres.